Master bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels (120 crédits, 2 ans)

Le Master bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels forme des bioingénieurs actifs dans la gestion, le monitoring, l'animation et le pilotage de projets en lien avec ces écosystèmes et leurs filières, dans une logique d'innovation. Il confère une solide formation en sciences forestières et des milieux ouverts et ouvre le bioingénieur aux disciplines de l'écologie, de l'économie et du social qui permettent la compréhension globale des enjeux.

Dans un contexte marqué par les changements climatiques et une grande diversité d’attentes sociétales, la forêt et les espaces naturels sont au cœur d’enjeux majeurs, tant aux échelles locales que globales. Le Master bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels forme des cadres actifs dans la gestion, le monitoring, l’animation et le pilotage de projets en lien avec ces écosystèmes et leurs filières, dans une logique d’innovation.
Au contact des milieux et de leurs acteurs, les étudiants développent une aptitude spécifique à appréhender la gestion de ces écosystèmes sur le long-terme dans un contexte changeant, à gérer l’incertitude générée par les perturbations et leurs impacts, à intégrer et valoriser les divers services écosystémiques, et à prendre en compte les interactions avec les autres secteurs et types d’espaces.

Formés à une approche intégrative associant sciences de l’ingénieur et sciences humaines, les diplômés de ce master pourront valoriser leurs compétences opérationnelles et leur capacité d’analyse stratégique dans de nombreux secteurs : gestion des milieux naturels, politiques liées aux ressources naturelles et services écosystémiques, gestion forestière, filière bois, certification, contrôle de l’environnement, accompagnement de politiques publiques, aménagement et animation des territoires, évaluation du patrimoine écologique, analyse de risques et études d’impact, gestion de l’information, ressources et approvisionnement, enseignement et vulgarisation, recherche, développement et innovation,…

Le Master bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels comprend un large socle de compétences fondamentales en sciences de l’ingénieur et modélisation, en sciences forestières et de l’environnement, en technologies environnementales, ainsi qu’en sciences humaines et sociales. Une série d’options permettent de colorer la formation et de répondre à la diversité des métiers.
Deux projets structurent le parcours des étudiants, leur donnant l’occasion de mobiliser les compétences et outils en vue de répondre à des questions appliquées, tout en développant leur aptitude managériale et de communication. Le mémoire de fin d’études de 30 crédits renforce leurs compétences en matière de recherche, d’expérimentation, d’analyse et de synthèse dans un domaine choisi librement.

L’apprentissage sur le terrain complète les dispositifs en auditoire, laboratoire et salle informatique : grâce aux excursions, aux exercices, à la tournée « Forêts, milieux naturels et territoires », véritable immersion de plusieurs jours encadrée par l’équipe pédagogique, les étudiants appliquent régulièrement les concepts théoriques. Les visites d’entreprises et des séminaires donnés par des professionnels assurent le lien avec les actualités du secteur et développent l’esprit entrepreneurial. L’étudiant peut choisir d’ouvrir son parcours à une expérience internationale, en optant pour une mobilité d’un quadrimestre, un séjour mémoire et/ou un stage professionnel à l’étranger.

L’UCLouvain dispose par ailleurs de nombreux atouts en soutien de cette formation. Le bois de Lauzelle, propriété de l’UCLouvain, est un véritable laboratoire de terrain de près de 200 ha pour la gestion, l’enseignement et la recherche. Le Centre de Développement Agroforestier (CDAF), rattaché à la plate-forme Agro Louvain Services et basé à Chimay, effectue de la R&D et de la vulgarisation forestières ; il accueille régulièrement les étudiants pour des excursions, stages et mémoires. L’UCLouvain collabore en outre avec de nombreux acteurs régionaux (le Département de la Nature et des Forêts du Service Public de Wallonie, le laboratoire de phytopathologie du Centre Wallon de Recherches Agronomiques, l’Observatoire Wallon de la Santé des Forêts etc.) et internationaux (des réseaux de monitoring des écosystèmes forestiers, des laboratoires en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique), publics et privés, notamment de la filière bois.