Étudiant : Augustin Hautecoeur
Promotrices : Chloé Salembier ; Roselyne de Lestrange
Professeurs atelier de recherche : Atelier A.R.O. | Olivier Bourez, Guilhem Chuilon, Renaud Pleitinx
Continuités et confluences productives
Le système alimentaire dans le processus de reterritorialisation.
Le travail questionne le système alimentaire urbain dans les limites qu’il semble atteindre aujourd’hui par ses conséquences climatiques, environnementales etsociales. Il mobilise le levier territorial afin de penser la relocalisation de ce dernier pour tendre à la sécurité alimentaire de la ville de Tournai.
Guidé par les apports de l’école territorialiste, le projet cherche à renouer un lien identitaire, culturel, productif au territoire et donc participer au processus de reterritorialisationpar le fait alimentaire urbain. Plus qu’un levier spatial, le territoire s’appréhende comme un système. Ainsi, la recherche convoque les acteurs du territoiretournaisien par une participation aux groupes citoyens cherchant à penser cette relocalisation (observation participante) et analyse le territoire par un mode de déplacement doux, la marche, afin d’appréhender le territoire concerné dans sa dimension sensible (arpentage).
Ces deux méthodes d’analyse permettent de développer un projet, une utopie concrète, pour le territoire tournaisien autour de la question alimentaire. Pour ce faire, le projet mobilise trois échelles : leterritoire, le rapport ville-campagne et l’échelle architecturale. La première fournit la stratégie territoriale et le projet de territoire qui permettent d’identifier 5 corridors de continuités productives entre la ville et la campagne. L’un de ces derniers est développé en tant que parc agri-urbain qui propose une réflexion sur uneproduction et une distribution alimentaire alternative dans le territoire. Le parc intègre lui-même un FOO- DHUB, l’échelle architecturale.
Il s’envisage comme un site productif, distributif et habité. Il mobilise quant à lui la question de la transformation et de la consommation alternative des denrées et rend visible ces processus pour renouer un lien avec la nourriture que nous consommons. Ainsi, c’est finalement l’articulation de ces trois échelles qui permet de penser un système alimentaire urbain résilient à Tournai.
