Habiter la ville

Bruxelles Saint-Gilles, Louvain-La-Neuve, Tournai

Amorcée en bac 2, la réflexion fondamentale sur l’habiter se prolonge cette fois-ci dans la ville de Tournai. Le projet d’architecture de fin de bac 2 aborde la conception du logement en s’appuyant sur des processus dynamiques de rénovation/réhabilitation de quartier. Dix parcelles sont identifiées, dans un périmètre cadré, comme support de revitalisation urbaine. La typologie des cours et/ou jardin en intérieur d’îlot est questionnée comme support au développement d’espaces communautaires, qui permettent à des unités de logement de cohabiter, c’est-à-dire de vivre ensemble.

Le projet de fin d’année aborde la question de nouveaux modes d’habiter par la composition d’un logement complexe mis en relation avec d’autres unités préexistantes. Il considère les particularités de la parcelle (failles et atouts) : son implantation dans le quartier (mitoyenneté, angle de rue, proximité d’un espace public, etc.), sa forme, sa surface, son dénivelé, la hauteur des mitoyens voisins, etc. Le projet débute par un processus de relevé et d’analyse typologique par groupe.

L’étudiant·e compose ensuite un logement de qualité visant à faire cohabiter au minimum trois adultes et un enfant. Il s’inscrit sur la parcelle prise au sens large, considérant les habitant·es des bâtisses déjà présentes. L’étudiant·e définit les interactions entre les anciens et nouveaux occupants par une fonction connexe à l’habitat qu’il·elle intègre à sa programmation. L’espace extérieur fait partie intégrante de la composition architecturale.

Enseignant·es :
Émilie Bechet, Francesco Cipolat, Raphaël Cornélis, Thierry Delcommune, Sébastian Niemann, Cécile Vandernoot, Gwenola Vilet


Étudiante : Kewalin Num-In

Tournai, Belgique

Transition subtile d’espaces publics à espaces privés

Face à l’Escaut, le projet s’adosse d’une part à un haut bâtiment administratif et s’adresse d’autre part à une maison de jeunesse. Le scénario imagine une habitation pour 4 jeunes travailleurs issus de la maison de jeunesse. Comme fonction connexe, il installe un lieu de travail pour l’ensemble des habitant·es de la parcelle. `

Composition. La composition est marquée par la transition subtile d’espaces publics en espaces de plus en plus privés.

Situation. Le projet s’installe autour de la cour, partagée avec la maison de jeunesse. Le coin opposé de la parcelle constitue le patio, un espace semi-privé. Une articulation par le vide et une modification de l’alignement à rue marque l’entrée.

Usages. Le rez-de-chaussée est dédié à la vie collective : le travail, un séjour partagé et le repas. Il est complété par des espaces de rencontre aux 1e et 2e étages.

Matérialité. Tenant compte du caractère minéral du site et des façades blanches et lumineuses des bâtiments voisins, la matérialité s’exprime par la brique peinte en blanc.