Les somnifères ne soignent pas les personnes âgées !

Ce 11 juillet, journée de sensibilisation aux benzodiazépines, l’UCLouvain attire l’attention sur la nécessité de réduire l’utilisation de somnifères par les personnes âgées. C’est le but du projet international BE-SAFE, financé par la Commission européenne et coordonné par l’UCLouvain.

Les benzodiazépines et les médicaments sédatifs-hypnotiques sont prescrits pour contrer les problèmes liés à l’anxiété et au sommeil notamment. Or de nombreuses études ont démontré des risques associés tels que la dépendance, les chutes et les troubles cognitifs. Les premiers résultats du projet BE-SAFE, coordonné par la Pre Anne Spinewine de l’UCLouvain, confirment la nécessité d’aider les professionnels de la santé et les patient·es atteints de troubles du sommeil à arrêter la prise de ces médicaments.

« La déprescription des benzodiazépines est un processus complexe qui nécessite une approche multidimensionnelle », explique Anne Spinewine, professeure à la Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales et au Louvain Drug Research Institute (LDRI) de l’UCLouvain. « Notre projet fournira aux professionnels de la santé et aux patients·es les outils nécessaires pour réduire et, espérons-le, arrêter l'utilisation de somnifères. En sensibilisant et en collaborant avec tous les acteurs de ce projet, nous pouvons améliorer la qualité de vie des personnes âgées ».

A l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux benzodiazépines, le consortium BE-SAFE exhorte les professionnels de la santé, les décideurs et le grand public à privilégier des approches plus sûres et centrées sur le patient pour gérer les problèmes de sommeil des aîné·es.