Compétences et acquis au terme de la formation


La médecine se situe au confluent des sciences exactes et des sciences humaines.
 
Le médecin est un scientifique qui s'intéresse à l'homme corps, esprit et sentiment. Les enseignements du programme de bachelier en médecine s'organisent dès lors autour de 2 grands axes : un axe " sciences de base et de la vie " et un axe " sciences humaines ". La formation en " sciences de base et de la vie " permet d'acquérir les connaissances et les aptitudes scientifiques fondamentales, indispensables à l'exercice d'une profession où la rigueur intellectuelle est de mise : sens de l'observation, capacité de lire et d'interpréter les résultats, regard critique face aux données recueillies, autant de compétences qui seront acquises grâce aux cours magistraux et aux travaux pratiques.
 
La formation en sciences humaines invite à réfléchir aux différentes questions que soulèvent les développements récents des sciences biomédicales : science et société, respect de la nature, neurosciences et nature humaine, autant de thèmes qui seront abordés dans différents cours et séminaires. Les enseignements de psychologie préparent à aborder le patient dans sa singularité.

Les compétences et acquis de fin du programme de bachelier forment le socle méthodologique, scientifique et humain sur lequel seront construites les compétences spécifiques et professionnelles de la formation médicale de base (master en médecine) mais aussi de la formation en médecine générale ou en spécialité (masters complémentaires). En effet, le master de base en médecine ne donne plus directement accès à la pratique de l'art de guérir, une formation complémentaire est indispensable.

 

Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :

démontrer la maitrise de l’ensemble de connaissances de sciences fondamentales et biomédicales lui permettant de résoudre des problématiques en lien avec les disciplines impliquées dans la médecine.

Pas d'information particulière à ce sujet.

expliquer les causes et les manifestations des maladies en intégrant les approches moléculaires, morphologiques et fonctionnelles.

1. Observations acoustiques : bruits du cœur, echo-Doppler, percussion, etc.
2. Observations électriques : ECG, vitesse de conduction nerveuse, etc.
3. Observations tissulaires : coupes histologiques, colorations simples, immunomarquage, etc.
4. Observations cellulaires et moléculaires : marqueurs de prolifération, cytométrie de flux, etc.
5. Interprétation de résultats d’analyses chimiques ou biologiques.

utiliser les nombres, la représentation dans l’espace et les principes de logique pour décrire, quantifier et hiérarchiser les phénomènes observés.

1. Appliquer les principes de base du raisonnement (analyse, synthèse, comparaison, analogie, etc).
2. Appliquer la règle de trois.
3. Maîtriser les valeurs absolues, les ordres de grandeurs et les proportions.
4. Comprendre et utiliser les échelles de temps et leurs représentations.
5. Comprendre et appliquer la traduction mathématique des grandes lois physiques, chimiques et biologiques (vitesse, flux, interactions, etc)
6. Exprimer les valeurs numériques et leurs relations sous forme graphique.
7. Comprendre la signification du raisonnement statistique (hypothèses et intervalle de confiance, courbes de survie, risque relatif), et des tests de base.
8. Maîtriser les représentations dans l’espace bi/tri- dimensionnel.

appliquer les modes de raisonnement propres à la démarche clinique et/ou à la recherche.

1. Décrire : sélectionner les observations pertinentes (focaliser), les quantifier et tenter de les relier
2. Proposer des hypothèses et définir leurs points distinctifs
3. Proposer comment les tester par observation (p.ex. épidémiologique) ou par expérimentation
4. Evaluer : valider (ou rejeter) les observations, analyser leur signification, interpréter l'étude, critiquer la solidité des conclusions, dégager des perspectives
5. Confronter avec humilité son point de vue à la pensée d’autrui (littérature biomédicale validée).

faire preuve de compétences relationnelles dans une perspective médicale.

1. Démontrer une aptitude à communiquer avec le patient et ses proches ainsi qu’avec ses pairs.
2. Faire preuve d’empathie et de discrétion.
3. Gérer le doute et intervenir malgré l’incertitude.
4. Travailler en équipe.
5. Gérer la dimension éthique liée à des situations de diagnostic ou de traitement de patients.

communiquer efficacement oralement et par écrit.

1. Etoffer son vocabulaire et comprendre la signification de chaque mot utilisé
2. Relier mots et concepts (synonymes, pléonasmes, etc)
3. Maîtriser l'analyse grammaticale et les règles des accords
4. Utiliser la ponctuation, les concepts introductifs et les liaisons de relation (dès lors, toutefois, etc)
5. Résumer la signification essentielle d’une communication, orale ou écrite, en extrayant les idées maitresses et les messages-clefs.

accéder aux sources de savoir dans l’esprit de formation initiale et continue.

1. Trouver rapidement une information spécifique par les meilleurs mots-clés et index
2. Lire, interpréter et résumer un article de recherche biomédicale en anglais
3. Confronter les collections d'informations sur la toile aux ouvrages de référence validés
4. S’obliger à citer ses sources
5. Etre érudit par la curiosité scientifique et l’aptitude à innover.

expliquer l’importance de la responsabilité sociétale de l’universitaire et du futur professionnel de la santé.

1. Comprendre les systèmes de santé et leur financement
2. Maîtriser une approche globale de la santé (environnement ; prévention, diagnostic, traitement, etc.).

3. Médecine basée sur les preuves (evidence-based-medicine).