Compétences et acquis au terme de la formation

Face à la prépondérance des modèles et schémas de pensée dominant dans les cursus universitaires en Europe, cette mineure « Décentrer l’histoire » fait dialoguer l’histoire avec les savoirs produits dans d’autres parties du monde et avec d’autres disciplines telles que l’anthropologie, la sociologie, la littérature, la philosophie, l’étude des religions. Cette démarche valorise d’autres manières de penser et voir le monde, intégrant les points de vue d’acteurs/d’actrices invisibilisé·es par les récits dominants pour développer de nouveaux réflexes analytiques et critiques.

Au terme de ce programme, le diplômé est capable de :

1. Acquérir et démontrer une compréhension des différents courants permettant le « décentrement » en histoire et en sciences sociales et humaines, afin de saisir les spécificités et la rigueur de chaque discipline, et ce dans la perspective d’une approche interdisciplinaire.


2. Questionner et discuter les approches de l’histoire connectée, l’histoire par le bas, les Subaltern studies, les Postcolonial studies, les Decolonial studies et l’histoire du genre en veillant à adopter une posture critique et nuancée vis-à-vis des apports et des limites de chaque courant et de leurs interrelations.


3. Utiliser des outils théoriques émanant de diverses disciplines pour analyser de manière décentrée un(e) phénomène/question/système en sciences sociales et humaines.


4. Mobiliser ces outils théoriques pour déconstruire les discours démagogiques et simplificateurs sur le passé et le présent.


5. Valoriser d’autres manières de penser et voir le monde, issues des sociétés extra-européennes.


6. Développer sa propre réflexion critique et s’avérer capable de questionner ses aprioris d’étudiant·e formé·e en Europe occidentale.