A l'issue de cette formation, les participant·es seront à même de :
- déplier la notion de handicap et les liens qu’elle entretient avec des notions voisines (jour 1)
- cartographier les principaux acteurs qui composent l’écosystème belge du handicap (jour 2)
- identifier les principales règles juridiques qui confèrent des droits fondamentaux aux personnes handicapées et la manière dont elles se concilient, ou non, entre elles (jour 3)
- cerner les facteurs d’ineffectivité des droits des personnes handicapées et manier les leviers à même de favoriser leur effectivité (jour 4)
- comprendre les principes transversaux (égalité, autonomie, inclusion, participation) qui sous-tendent les droits des personnes handicapées (jours 5 à 7)
- analyser, dans des thématiques clés, la manière dont les droits fondamentaux des personnes handicapées ont été traduits en politiques publiques et leur application en pratique (jours 8 à 13)
- maîtriser les pirncipaux leviers financiers en matière de handicap et leur affectation (jour 14)
Au total, le participant bénéficiera d’un solide bagage conceptuel et d’outils pratiques pour traduire en actes les enseignements partagés.
Quelques-uns des points de vue, attentes et motivations des intervenant·es
![]() | L'idée de ce certificat m'anime depuis longtemps. Convaincue que, touchant aux marges, le droit du handicap est l'un des parents pauvres de la formation juridique. Convaincue que pour comprendre la complexité de la réalité « handi », il faut allier expertise de pointe et expériences de terrain, associer les personnes touchées de près ou de loin par ces situations et privilégier une approche interdisciplinaire. Convaincue que tous les ingrédients sont réunis pour relever le défi, en termes de recherche, de motivations, de temporalité, de partenaires, de réseau. C’est le moment, c’est l’instant de lancer cette formation à impact sociétal fort qui s’adresse à tout qui souhaite œuvrer en faveur d'une société réellement inclusive. Isabelle Hachez |
![]() | Insuffler dans le traitement social des handicaps une véritable « culture de droits humains » nécessite l’implication d’une large variété d’acteurs : citoyen·nes concerné·es, prestataires de soin et de services, administrations, avocat·es et magistrat·es. C’est à tous ces niveaux que peuvent se jouer les « changements de paradigme » qu’est censée incarner la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Je vois dans le certificat le pari risqué mais prometteur de rassembler des profils variés autour de cet idéal commun. Mon espoir est que nous arrivions à communiquer aux participant·es tant un bagage pratique utile pour leur vie professionnelle qu’un imaginaire inspirant et, en fin de compte, un langage partagé sur le handicap et les politiques d’inclusion. Louis Triaille |
![]() | Ravie d'avoir l'occasion de donner aux participant·es quelques clés essentielles pour s’orienter dans le dédale des acteurs institutionnels du handicap, en identifiant leurs rôles et leviers d’action, ce afin de rendre cet écosystème complexe plus lisible et faciliter ainsi la transition vers les modules consacrés aux politiques publiques. Laurie Losseau |
![]() | Au fil de mes expériences et collaborations avec des acteurs institutionnels, politiques et professionnels, j’ai pu constater que l’un des freins majeurs à la pleine effectivité des droits des personnes en situation de handicap réside dans une compréhension encore trop partielle de leurs droits, de leurs besoins et des enjeux qu’ils soulèvent. De l’élaboration des normes à leur mise en œuvre concrète sur le terrain, de nombreux maillons de la chaîne décisionnelle et opérationnelle demeurent marqués par une méconnaissance des réalités spécifiques du handicap. Ce certificat interuniversitaire répond à ce déficit. Il offre aux participants les outils juridiques, conceptuels et pratiques nécessaires pour mieux appréhender les droits des personnes en situation de handicap et contribuer à leur mise en œuvre effective dans leurs contextes professionnels respectifs. Loïc Sauvage |
![]() | Ce certificat, nait sur le socle de l'approche interdisciplinaire de Saint-Louis, pourra offrir aux participants un nouveau regard sur la question du handicap. Chaque cours pourra en fait apporter une lumière différente sur les nombreux aspects d'une thématique qui traverse nos sociétés et nos mondes, que ce soit dans nos vies privées ou professionnelles. Venant d'un milieu multiculturel et au croisement entre politique et ressources humaines, j'espère pouvoir apporter les fruits d'une expérience originale et stimulante, basée sur un contexte – aussi juridiquement – supranational. J'apporterai aussi, comme chacun de nous, mon vécu personnel.Chiara Tamburini |
![]() | Le certificat a pour objectif d’élucider les enjeux théoriques et pratiques, conceptuels et normatifs liés au projet d’une société plus inclusive – et donc aussi d’une université plus inclusive – en mobilisant des approches interdisciplinaires et en croisant les points de vue des acteurs et actrices de terrain et des universitaires. Dans mon intervention, en tant que chercheur en philosophie, je tenterai d’interroger et de mettre en lumière certains des fondements philosophiques, des lignes de force conceptuelles, mais aussi des tensions internes du projet d’inclusion, en l’inscrivant dans un parcours de reconnaissance des différences par et dans l’institution. Le défi d’une université inclusive sera peut-être, entre autres choses, de reconnaître et d’assumer ces tensions, en articulant la mission première de la communauté universitaire (produire, transmettre et diffuser des connaissances scientifiques) avec les exigences propres des parcours de reconnaissance dans une société pluraliste, pour aller de l’exclusion à l’inclusion des personnes en situation de handicap.Quentin Landenne |
![]() | Le Certificat en Droit du handicap : une formation qualitative et ô combien nécessaire qui permettra de guider et soutenir les personnes en situation de handicap dans le dédale de leurs droits.Nathalie Dandoy |
![]() | Impliquée dès le début de la mise en place de ce certificat, je suis convaincue que celui-ci contribuera, sans nul doute, à faire face à la pénurie de compétences dans ce domaine ainsi qu’à pallier au manque criant de juristes, d’avocat.e.s et de magistrat.e.s spécialisé.e.s en Droit du Handicap, matière qui ne fait pas partie du cursus universitaire de base. L’intérêt de ce certificat est également de mettre en présence des intervenant.e.s issu.e.s du monde académique avec des professionnel.le.s du terrain et des personnes concernées par le handicap, permettant ainsi d’outiller concrètement les participant.e.s afin que ces derniers puissent utiliser efficacement les ressources juridiques. L’enjeu majeur de ce certificat est de transformer les principes légaux en réalités de terrain !Anne Ketelaer |
![]() | Le handicap, notion polymorphe et insaisissable, se laisse ici approcher de façon tant scientifique qu’empirique, dans une promesse de co-construction originale entre intervenant·es et participant·es. Son ambition ? Outiller tant les personnes en situation de handicap que leurs proches, les gestionnaires d’institution, les travailleurs sociaux, les professionnels du secteur et les membres de la société civile dans une dialectique engagée, respectueuse des points de vue et des expériences de chacun et chacune. Croiser les regards, oser questionner et débattre, s’appuyer sur des expertises variées (juridiques, sociologiques, démographiques, philosophiques, éthiques, …), échanger sans dogmatisme ni idéologie, tel est le programme du certificat au sein duquel – et c’est sa spécificité – chacun·e des intervenant·es, loin d’en faire un sujet d’étude désincarné, a sa propre histoire, sa propre affiliation personnelle avec le champ du handicap. Caroline Gaussin |
![]() | Saint-Louis est véritable pionnière dans l’élaboration de ce certificat, qui alliera théories, pratiques de terrain et témoignages inspirationnels. Comment ne pas soutenir son approche pluridisciplinaire, orchestrée dans un cadre à la fois académique et proche du terrain ? Les participants en sortiront incontestablement renforcés dans leur disposition et capacité à construire une société plus inclusive. Tout m’appelle à y contribuer : la cause portée, la transmission placée au cœur de l’action, le niveau visé et la qualité des partenaires sollicités. Marie-Laure Jonet |
![]() | Dans le cadre de ce certificat, je m'emploierai à présenter les règles qui ont trait aux fonds européens et qui ont un lien direct avec les droits des personnes en situation de handicap. D’une part, certains mécanismes encouragent le soutien financier à des initiatives visant à renforcer ces droits (« conditionnalité positive »); d’autre part, certaines règles requièrent de sanctionner financièrement des violations de ces droits (« conditionnalité négative »). Grâce à une collaboration avec des acteurs de terrain, il s’agira d’examiner la manière dont ces principes théoriques résonnent en pratique, et les outils dont peuvent se saisir les opérateurs dans le domaine juridique du handicap. Cecilia Rizcallah |
![]() | A mes yeux, ce certificat a l’avantage d’allier la clarification du cadre légal avec la prise en compte des réalités de terrain des professionnels et des familles concernées par le handicap. Ma collaboration avec Anne Ketelaer, experte du cadre légal permet tant aux acteurs de l’école, aux services d’accompagnement qu’aux familles d’identifier les leviers d’action et de découvrir des outils de dialogue, de concertation et d’aide à la prise de décision favorisant la prise en compte des besoins de chacun. Thérèse Lucas |











