La semaine de l’équité à LOCI+LAB

Bruxelles Saint-Gilles, Louvain-La-Neuve, Tournai

Du 4 au 8 mars dernier, les trois sites de LOCI+LAB ont vibré pour une société plus juste et plus inclusive, en particulier en matière de handicap et de genre.

Ateliers de sensibilisation à la surdité, arpentage de texte féministe, prise de parole et écriture militantes, conférences, films, vade-mecum pédagogique, questionnement de son projet d’architecture… sont quelques exemples d’initiatives organisées par le Comité Équité.

Photos et témoignages, retour sur une expérience qui nous a laissé·es un peu différent·es d’avant.

Le silence d’une salle qui écoute attentivement les textes déclamés par Rosalie, Sophia, William et Yaël. Ils et elles s’ouvrent aux autres et mêlent amitié, doute, rage. Leurs textes parlent d’espaces qui nous lient, de villes, de possibles, et de sculptures aussi que façonnent des mains pour orienter des avenirs.

L'atelier slam animé par Mel Moya à LOCI Bruxelles a propulsé quelques étudiant·es à l'avant de la scène, malgré nos peurs. Nous n'étions pas seul·es sur scène : nous avions derrière nous les voix de celles et ceux qui ne peuvent pas s'exprimer.
(Photo Sophia Sentissi)

 

Cette semaine de sensibilisation à l’intersectionnalité a créé des espaces d’échanges inédits. Je pense au groupe qui se confronte aux nombreux a priori sur les personnes sourdes et qui pose des questions puis, en silence, tente de lire sur les lèvres, apprend quelques bases élémentaires en langue des signes pour s’adresser à une personne malentendante : « Bonjour, je suis architecte, ça va ? »
(Photo Scitosmak)

 

Lors de l’atelier "D’une seule voix", on a sorti nos cordes vocales de leur zone de confort, on a davantage pris conscience de notre propre voix et de celles qui nous entourent.
 

 

Lors de l'atelier organisé par le CORTA, nous avons appris, pièce par pièce, à déconstruire la mise en place du harcèlement. Pouvoir identifier des signaux d’alerte dans des situations considérées comme “normales”, pouvoir nommer les caractéristiques et/ou étapes d'inégalité dans une relation les a rendues bien réelles à nos yeux et nous a donné davantage le pouvoir d’y faire face.
(Photo Caroline Dossogne)

 

Concert du groupe Fake Empire
(Photo Émilie Bechet)

 

Projection Le balai libéré de Coline Grando

Discussion après projection : "Un jour, il y a longtemps, les femmes membres du personnel d’entretien de l’université sont devenues leurs propres patronnes".
(Photo Nathanaëlle Baes Cantillon)

 

Arpentage du livre Tout le monde peut être féministe de Bell Hooks.

"On était huit à la soirée d’arpentage du livre Tout le monde peut être féministe de Bell Hooks alors c’est en huit parts égales qu’on a déchiré ce livre, chacun·e a lu sa partie, imaginé ce qui la précède/suit, puis on en a discuté. Ce texte nous a notamment éveillé·es au fait que la race, la parentalité ou la classe sociale pèse lourd sur la question du féminisme. C’était une expérience très enrichissante !"
(Photo Marie Pirard)

 

À table avec Joanne Pouzenc

L'idée de rassembler des femmes autour d'un repas. Toutes apprenties ou professionnelles des pratiques spatiales. Les laisser se rencontrer, parler, décider de ce qu'elles veulent faire ou dire, des problématiques contemporaines issues de la pratique du métier et/ou de la pratique de l’espace.
(Photo Émilie Bechet)

 

L’atmosphère incroyable de cette semaine tient à peu de choses, à vrai dire, cela tient à l’espace d’échange durablement installé à la faculté autour de ces questions de société.

Publié le 26 mars 2024