Aller au contenu principal

Ensemble, luttons contre le harcèlement

uclouvain |

uclouvain
24 February 2022, modifié le 13 December 2024

harcèlement

L'université réaffirme son engagement pour une tolérance zéro à l'égard des violences sexuelles et de toutes les formes de harcèlement

Depuis 2019, l’UCLouvain propose un cadre et des outils visant à offrir un environnement d’études, de travail et de vie dans lequel règnent le respect et l’inclusion, sans violence ni harcèlement. L’objectif ? Affronter un phénomène sociétal1 et s’atteler à y apporter des réponses concrètes.

Comment ?

  • Via des campagnes de sensibilisation annuelles au sein desquelles, l’université insiste sur la notion de consentement et sur l’importance de déculpabiliser les victimes
  • Via un autocollant apposé dans les logements et surfaces d’animation, avec le message « Harcèlement ? Agression sexuelle ? Le coupable, c’est l’agresseur ! L'UCLouvain te soutient. Une écoute, une aide psychologique, un accompagnement, un dépôt de plainte, en toute confidentialité ». Et rappelant les n° et outils utiles
  • Via des podcasts sur le harcèlement et les violences sexuelles. Objectifs : donner la parole aux étudiantes concernées par ces violences ; déconstruire les mécanismes qui sous-tendent ces violences ; susciter l’esprit critique
  • Via le réseau des personnes de confiance et de soutien
  • Via l’accès à l’application App’Elles. Son but : alerter en situation d’insécurité ou de danger et faire appel à de l’aide auprès des autorités compétentes (police, etc.)
  • Via la cellule TOGETHER pour chaque victime ou témoin de violences
    • S’il est trop difficile pour une victime de témoigner, un·e témoin peut le faire également, en rendant compte de ce qu’il ou elle a vu ou auquel il ou elle a assisté
    • Seul le témoignage d’un·e victime permet d’introduire une plainte, et donc à l’université d’agir, via l’instruction d’un dossier

TOGETHER c’est une porte d’entrée unique pour recueillir les témoignages et plaintes, en toute confidentialité. Le réseau de personnes de soutien est déhiérarchisé et issu de toutes les couches de la communauté universitaire.

Concrètement, ça marche comment ?

  • Une prise de contact, par mail, en toute indépendance et confidentialité, à l’adresse together@uclouvain.be.
    • Pourquoi par mail ? Certaines victimes n’osent pas être confrontées directement à une personne bien réelle. Déposer un témoignage par écrit permet, en outre, de garder l’anonymat
    • Qui est derrière Together ? Deux personnes formées : Anne-Michèle De Jonge, psychologue au service d’aide de l’université, pour les témoignages étudiant·es ; Ingrid Fontaine, infirmière, pour les membres du personnel
  • Une écoute et un accompagnement, SI la personne le souhaite. L’accompagnement concerne le dépôt d’une plainte au sein de l’université et/ou auprès de la police
  • Une plainte formelle et une instruction interne du dossier par les autorités compétentes (vice-recteur à la politique du personnel ou vice-recteur aux affaires étudiantes), SI la personne le souhaite. Selon les conclusions de l’instruction, des sanctions sont prises, allant du rappel à l’ordre au licenciement ou renvoi

A chaque moment, la personne peut arrêter le processus. Ou décider de se tourner vers un ou des organismes externes. Le traitement au sein de la cellule Together peut être complémentaire d’une instruction chez UNIA, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes ou auprès de la police.

Nouveau et à venir

La lutte contre les violences sexuelles est un enjeu collectif, qui nécessite une réponse communautaire. Pour aller plus loin, l’UCLouvain a intensifié ses actions et continuera de le faire :  

  • Via des formations en ligne, sur les violences sexuelles, le harcèlement et le sexisme ordinaire
    • Depuis ce 21 février 2022, les étudiant·es ont accès à une formation de conscientisation aux violences sexuelles. Un module similaire sera proposé au personnel, après les congés de printemps
    • Une 2e formation verra le jour l’année prochaine, sur le harcèlement et le sexisme ordinaire
  • Via des interactions avec des instances indépendantes en charge de la lutte contre les discriminations telles que UNIA et l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes
  • Via des formations obligatoires sur les questions de sexisme ordinaire pour les personnes ayant des postes à responsabilités
  • Via des enquêtes de terrain menées en milieu étudiant et du côté du personnel, avec pour objectif d’améliorer les politiques en vigueur, en fonction des résultats

Services externes à l'université

  • Les CPVS (Centre de prise en charge des violences sexuelles) de Bruxelles, Charleroi, Liège, Anvers ou Gand
  • SOS Viol : 0800 98 100 ou tchat
  • La police
  • Télé-accueil (besoin de parler) : 107 ou tchat
  • Thé OK asbl : association néolouvaniste née d'un projet étudiant, active en matière de sensibilisation des étudiant·es au consentement et de prévention des violences sexuelles 
  • Ecoute Violences Conjugales : 0800 30 030
  • Services d’aide aux victimes : aide sociale et accompagnement psychologique
  • Unia : institution publique indépendante qui lutte contre les discriminations basées sur d'autres critères que le sexe
  • L'Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes : institution publique indépendante qui lutte contre les discriminations basées sur le sexe
 

1. En Belgique, 1 femme sur 7 a déjà été confrontée au moins une fois dans sa vie à un acte de violence commis par son partenaire ou ex-partenaire. Et 3 plaintes pour viol sont déposées chaque jour. Les violences à caractère sexuel sont inacceptables et doivent être dénoncées.