Marie-Madeleine Gadeyne

3ème bac en sciences politiques

Responsable de la Commission Ouverture Sociétale de l'AGL Marie-Madeleine Gadeyne<

Que représentent pour vous les utopies du temps présent ?

Pour moi, les utopies, c'est l'espoir d'un monde meilleur. La réponse peut paraître naïve, cependant je suis persuadée que la réflexion utopique accompagnée de la quête d'un changement qui se veut réfléchi et collectif sont essentielles pour améliorer notre société.

Selon moi, être utopiste, c'est « vouloir mieux » pour soi-même et pour la société entière.

Est-ce le rôle d’une université de ranimer ce besoin d’utopies ?

Une université telle que l’UCL, lieu de débats entre des personnes de profils très différents, est selon moi un lieu privilégié pour discuter les utopies. Je suis heureuse et impressionnée que l'UCL ait porté ce projet, qui se veut ambitieux et porteur.

Chacun aura un rôle à jouer et j'espère que les étudiant.e.s participeront activement aux réflexions proposées, notamment à l'écriture du Traité TransUtopique, que j'aurai l'occasion de piloter via l’Assemblée Générale des Étudiants. Chacun(e) est invité(e) à cette activité !

En quoi ce thème concerne-t-il les étudiant(e)s ?

Ce thème nous concerne nous, les étudiant(e)s, parce que nous sommes les acteurs d'aujourd'hui et de demain. Cette phrase est lourde de sens, elle saisit une réalité dont nous avons à mesurer la portée : nous avons, en tant que jeunes citoyens, un rôle à assumer !

Pour toi, que serait une utopie… pour le temps présent ?

J'ai des utopies, j'ai des rêves, je tente de me battre comme je le peux pour des causes qui me semblent justes; difficile d'en pointer une en particulier.

L'égalité et la fraternité me semblent essentiel. Derrière ces mots parfois galvaudés, il y a des vies humaines ; des hommes et des femmes, dont les chances dans la vie sont loin d’être égales. Même si tout ne peut être parfait, je pense pouvoir affirmer que la plupart d’entre nous vivons bien ! Des personnes dans le monde sont discriminées à cause de la couleur de leur peau, de leur culture, de leur âge, de leur genre, de leur sexe, de leur mode de vie, de leur lieu de naissance, de leur religion...

C'est pour moi un terrible déchirement de voir que notre pays et d'autres pays que nous considérons comme "développés" sont incapables de changer leur mode de fonctionnement pour amoindrir l'injustice qui sévit ici et là-bas... Il faudrait, en premier lieu, que chacun d’entre nous tente d’agir - en fonction de ses moyens - sur lui-même et sur ce qui l’entoure afin de transformer le monde. J’en suis convaincue : d’actions individuelles et locales peuvent naître de grands changements ! Etre utopiste, c’est aussi AGIR ! Bonne « année des utopies » à tous !

► Projet:

Pilote du projet de "Traité TransUtopique"