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KEYNOTE 1 : Lundi 22 mai – 10h00 Auditoire Socrate 11
From experimental research on transdiagnostic mechanisms towards an integrative neurocognitive process based approach to psychotherapy
Rudi De Raedt
Rudi De Raedt est professeur au Psychopathology and Affective Neuroscience lab du Department of Experimental Clinical and Health Psychology à l’Université de Gand. Son groupe de recherche se concentre sur la compréhension et l'amélioration de la régulation des émotions et de la résilience, y compris chez les personnes âgées. Ses études portent également sur les facteurs de vulnérabilité et de résilience expliquant les problèmes liés au stress, en intégrant les résultats de la recherche clinique, cognitive, comportementale et neurobiologique.
Résumé de la keynote
To increase our understanding of vulnerability and stress resilience, we developed and systematically tested novel models integrating behavioral, cognitive and neurobiological findings. We use experimental manipulations of social stress and interactive paradigms based on eye-tracking to index emotional processes, and we combine these paradigms with different neuroimaging techniques and physiological indicators of stress reactivity such as Heart Rate Variability, Skin Conductance and Saliva Cortisol. Moreover, to investigate causal mechanisms we use methods that allow the experimental modification of information-processing biases, such as cognitive training and neurostimulation. Recently we also focus on bottom-up and top-down influences of the heart-brain nexus to investigate mechanisms underlying the effect of physical activity on neurocognitive resilience factors. Based on our work, we present a transdiagnostic integrative view on vulnerability and resilience for stress related disorders that can be translated to preventive strategies and a neurocognitive process-based approach to psychotherapy.
KEYNOTE 2 : Lundi 22 mai – 14h30 Auditoire Socrate 11
Mémoire autobiographique et schizophrénie : de la psychopathologie à la remédiation cognitive.
Fabrice Berna
Fabrice Berna est Chercheur associé à l’unité INSERM U1114 "Neuropsychologie Cognitive et Physiopathologie de la Schizophrénie" de l’Université de Strasbourg et psychiatre aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg dans le Département de psychiatrie. Ses travaux ont pour objectif central de mieux comprendre la nature des perturbations de l’identité personnelle (ou « self ») qui touchent les patients souffrant de schizophrénie, puisque ces troubles restent mal compris et sont à l’origine de souffrances personnelles importantes chez ces patients.
Résumé de la keynote
Des formes variées de troubles de la mémoire autobiographique (MA) ont été rapportés chez les patients souffrant de schizophrénie. Ces anomalies pourraient permettre d’éclairer la pathophysiologie cognitive de dimensions cliniques distinctes de la maladie. Etant donné que la MA représente une base cruciale pour le self, les déficits de MA ont d’abord été envisagés comme un moyen de mieux comprendre les mécanismes cognitifs de l’altération du self qui caractérisent la schizophrénie. D’autres études ont également rapporté des associations entre les hallucinations et les souvenirs involontaires, ou entre les croyances délirantes et les biais cognitifs associés à la MA. Ces déficits seront spécifiquement présentés durant cette keynote. Cela nous conduira à discuter de l’hypothèse de déconnexion entre le self et la MA dans la schizophrénie, et à conclure en présentant des résultats récents sur la remédiation cognitive de la MA dans la schizophrénie.
KEYNOTE 3 : Mardi 23 mai – 9h00 Auditoire Socrate 11
Anxiété sociale physique, insatisfaction corporelle et troubles de l’image du corps à l’adolescence
Mandy Rossignol
Mandy Rossignol est Professeure au sein du Service de Psychologie Cognitive et Neuropsychologie de l’Université de Mons. Elle est neuropsychologue et docteur en psychologie, et elle a ensuite poursuivi une formation en psychothérapie et en pleine conscience. Elle s’intéresse particulièrement aux troubles anxieux, chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte.
Résumé de la keynote
Le trouble d’anxiété sociale se caractérise par la peur et l’évitement des situations impliquant l’évaluation par autrui dans quatre domaines incluant les compétences sociales, le contrôle de l’anxiété, la personnalité, et l’apparence physique. Cette dernière dimension correspond à l’anticipation anxieuse et la peur d’une évaluation négative de son aspect physique, et est particulièrement fréquente chez les adolescents. Ceux-ci rapportent également fréquemment une insatisfaction corporelle, correspondant à un vécu corporel négatif, voire à une dysmorphie corporelle, caractérisant la préoccupation excessive envers un défaut physique réel ou imaginaire. L’anxiété sociale, l’insatisfaction corporelle et les troubles de l’image du corps, sont étroitement liés aux troubles des conduites alimentaires qui pourraient en constituer une conséquence au même titre que d’autres comportements addictifs et compulsifs. Afin d’évaluer les liens corrélationnels ou causaux entre ces concepts, nous avons conduit plusieurs études évaluant l’image du corps, la satisfaction corporelle, l’anxiété sociale et les comportements compensatoires auprès de jeunes âgés de 10 à 25 ans ainsi qu’auprès de patientes souffrant de troubles alimentaires. L’influence des affects négatifs, de facteurs de personnalité comme le perfectionnisme, ainsi que de l’internalisation d’idéaux physiques à travers les médias et réseaux sociaux, ont également été examinés. Finalement, nous proposerons un modèle cognitif de l’anxiété sociale comme précurseur des troubles de l’image du corps et des conduite alimentaires à l'adolescence et à l’âge adulte.
KEYNOTE 4 : Mardi 23 mai – 13h30 Auditoire Socrate 11
Est-il « bien » de réguler ses émotions ? Rôle des croyances en la valeur de la régulation émotionnelle vis-à-vis des compétences et difficultés émotionnelles
Elise Dan-Glauser
Elise Dan-Glauser est Professeure assistante Eccellenza à l’Institut de Psychologie de l’Université de Lausanne. Ses recherches portent sur la régulation des émotions, et plus particulièrement sur l’efficience en situation de sélection émotionnelle, sur la réaction émotionnelle en situation de choix illusoire, sur les effets différentiels de la distraction et de la réévaluation émotionnelle, ainsi que sur la réactivité émotionnelle associée aux pratiques de yoga et l’estime de soi en situation émotionnelle.
Résumé de la keynote
Pour mieux comprendre et potentiellement réduire les difficultés émotionnelles, les études passées se sont concentrées sur l'approfondissement et l'amélioration des compétences émotionnelles. D'autres variables peuvent cependant être impliquées dans une santé mentale durable. C'est potentiellement le cas de la croyance en la valeur de la régulation émotionnelle, c'est-à-dire à quel point les individus croient que la régulation émotionnelle est une "bonne" chose à faire, ou s’ils croient qu’il vaudrait mieux éviter de réguler ses propres émotions. Cette keynote explorera l’hypothèse que cette croyance pourrait jouer un rôle important dans le déroulement des émotions, ainsi que dans les difficultés liées à la régulation émotionnelle. Nous supposons que, au-delà de la compétence individuelle, les symptômes et les difficultés émotionnelles pourraient également provenir en partie des croyances selon lesquelles la régulation émotionnelle n'est pas un comportement approprié à adopter, ce qui déclencherait l'absence de régulation ou l’implémentation d’une régulation inadaptée.