Midi de l'éthique "Les réfugiés climatiques : quelles réponses juridiques pour quels scénarios ? "

CHAIRE HOOVER Louvain-La-Neuve

14 mai 2024

12h45 - 13h55

Louvain-la-Neuve

MONT 02, (Place Montesquieu) & Teams

Ratifiée par 145 Etats parties, la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés considère comme « réfugiée » une personne « craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels évènements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. » Ecrite à une époque où le changement climatique n’était pas encore identifié, la Convention de Genève se concentre sur les personnes déracinées du fait de persécutions, sans aborder le cas des personnes déracinées pour cause de disettes liées à la désertification, ou pour cause de rétrécissement du territoire causé par la montée des eaux, ceux qu’on nomme aujourd’hui les « réfugiés climatiques ». Quel statut juridique faudrait-il accorder aux réfugiés climatiques ? Les réfugiés climatiques sont-ils des réfugiés comme les autres ? Faudrait-il les distinguer d’autres réfugiés ? Sur quelles bases ? Devrait-on mettre en place un « passeport climatique » ? Ou un fonds d’assurance mondial en prévoyance des coûts liés au réchauffement climatique ? Si oui, comment répartir les coûts de ces dispositifs ?

Ce Midi de l’éthique sera nourri par les interventions de Frédéric Docquier (économiste, Université de Luxembourg, LISER) et de Speranta Dumitru (philosophe, Université Paris Cité). La modération sera assurée par Pierre André (philosophe, FNRS, UCLouvain).

Attention : participation libre mais inscription obligatoire : chaire-hoover@uclouvain.be