Carolina Carpio Villarroel : Promotrices : Emmanuelle Piccoli & Andreia Lemaître
Analyse compréhensive des trajectoires de vie des éleveurs bovins laitiers et la transformation du métier à partir de l’influence des politiques publiques (d’écologisation agricole) en région wallonne.
Hanny Fernandez Coronel : Promotrices : Emmanuelle Piccoli & Isabel Yepez del Castillo
Représentations et attentes relative à l'éduction et l'école dans les familles des Andes du sud du Pérou (Ocongate-Cusco)
Lucien Ramazani Kalyongo : Promotrice : An Ansoms
L'eau et ses avatars : entre conflits et accaparement. Contester et négocier l'accès et l'autorité publique dans les Grands Lacs Africains.
Jandrain Alice : Promotrice : An Ansoms
L’exploitation agricole à petite échelle constitue l’activité de 80% de la population dans la région des Grands Lacs. Celle-ci doit faire face à de nombreux défis : au niveau mondial : la commercialisation et l’accaparement de terres, les logiques d’une nouvelle révolution verte en Afrique, la formalisation des droits fonciers, le changement climatique, etc. ; au niveau local : la surpopulation, la compétition pour les ressources naturelles, une histoire de conflit et de crise, et un manque de possibilité de revenus alternatifs à l’exploitation agricole (Ansoms et Marysse, 2011). Les politiques rurales des gouvernements rwandais et congolais suivent la vision d’inspiration néolibérale qui relance l’idée d’une « Révolution Verte » en Afrique sub-saharienne (Banque Mondiale, 2007) et sont déconnectées des réalités paysannes. L’action collective est un recours pour les paysans afin de faire entendre leurs voix et protéger leurs intérêts. Toutefois, l’espace public au sein d’Etats semi-autoritaires (Cetri, 2010) est, pour le Rwanda, très contrôlé, pour la République Démocratique du Congo, l’objet de récupérations politiques et influences extérieures. La présente recherche propose en ce sens d’analyser en quelle mesure les organisations paysannes forment une « société civile indocile ». Optant pour une perspective d’« everyday politics » (Kerkvliet, 2009), inspirée, entre autres, par Scott (1985), ce projet a pour objectif d'analyser la manière dont les organisations paysannes rwandaises et kivutiennes "dansent la danse" face aux politiques agraires et rurales, allant de l'adhésion, de la négociation subtile, jusqu'à la résistance ouverte.
Niyonkuru Réné Claude : Promotrice : An Ansoms
Ce projet de recherche analyse le rôle que les acteurs intermédiaires jouent dans l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques. Le projet se concentre en particulier sur les administrations locales et les organisations de la société civile (internationale, nationale, locale) actives dans le domaine du développement rural au Rwanda. Le projet vise à répondre à deux objectifs principaux. Tout d'abord, le projet analysera la variété des rôles que jouent les structures intermédiaires dans l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques. Deuxièmement, le projet analysera comment l'interaction entre les acteurs intermédiaires et les programmes politiques peut influencer (ou non) la manière dont ces politiques sont élaborées, mises en œuvre et évaluées et / ou reconfigurées (référentiel, alignement, renégociation, résistance, …).
Le programme de recherche s'étend sur une période de 4 ans (2016-2020) et adopte une approche d'étude de cas, en combinaison avec d'autres méthodes de recherche innovantes telles que le théâtre interactif. Il est également important de noter que le projet de recherche fait partie d'un programme de recherche plus vaste et cherchera à contribuer à une analyse transversale sur la façon dont les structures intermédiaires - les courtiers de développement - contribuent (ou non) à la mise en œuvre / reconfiguration des politiques publiques et au changement social.
Durée : 2017-2020
Oliden Zuniga Wilson Salvador : Promotrices : Isabel Yepez & Emmanuelle Piccoli
L’espace d’« in-justice » en contexte interculturel : le cas des lynchages au sein de l’État plurinational de Bolivie
Au sein de l’État plurinational de Bolivie se produisent des lynchages contredisant le paradigme du « bien vivre ». Le but sera d’expliquer, au travers de l’anthropologie et d’une méthodologie interdisciplinaire, l’interrelation entre personnes, institutions et État dans l’espace de l’ « in-justice » établit par les lynchages. La finalité de cette recherche est de contribuer à la formulation d’une politique criminelle préventive vis-à-vis de ce phénomène social.