Felly Kinziunga Lukumu - La fécondité des hommes : niveaux, déterminants et dynamiques en contexte de mutations socio-économiques au Ghana, au Sénégal et en République démocratique du Congo

ESPO Louvain-La-Neuve, Mons

décembre 15, 2021

16h30

Louvain-la-Neuve

LECL 60

Le Recteur de l'Université catholique de Louvain fait savoir que

Mr Felly Kinziunga Lukumu

soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences Politiques et Sociales

La fécondité des hommes : niveaux, déterminants et dynamiques en contexte de mutations socio-économiques au Ghana, au Sénégal et en République démocratique du Congo

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Abstract

The study of fertility remains anchored around an idealised vision of the couple and the assumption that women's and men's reproductive plans, interests and behaviour are in line. This tends to obscure the singularities of male reproductive behaviour in African societies where men's aspirations, behaviours and fertility goals differ from those of women.

This thesis examines male fertility in a context where social consideration and the affirmation of men's masculinity are partly based on the contours of their fertility and their ability to care for their families. It is based on the idea that the socio-economic changes observed in recent decades are delaying fatherhood. They slow down the expansion of men's families and do not allow them to reach the ideal number of children they wish to have. By placing the male component of fertility in the context of family dynamics in African cities, the thesis aims to analyze the levels, determinants and dynamics of male fertility in contrasted societies. It uses a combination of biographical and cross-sectional quantitative approaches and qualitative approaches. Overall, while urban integration difficulties affect men's reproductive lives, the patterns and magnitude of fertility change vary according to the flexibility of social norms and practices in different societies.

Résumé 

L’étude de la fécondité reste ancrée autour d’une vision idéalisée du couple et de l’hypothèse de concordance des projets, d’intérêts et des comportements reproductifs des femmes et des hommes. Ceci tend à occulter les singularités du comportement reproductif des hommes des sociétés africaines où les aspirations, les comportements et les buts de fécondité des hommes diffèrent de ceux des femmes.

Cette thèse étudie la fécondité masculine dans un contexte où la considération sociale et l’affirmation de la masculinité des hommes reposent en partie sur les contours de leur fécondité et leur capacité à s’occuper de leur famille. Elle s’articule autour de l’idée selon laquelle les mutations socio-économiques observées ces dernières décennies retardent le calendrier d’entrée en paternité. Elles ralentissent l’agrandissement des familles des hommes et ne leur permettent pas d’atteindre le nombre idéal d’enfants qu’ils désirent avoir. En inscrivant la composante masculine de la fécondité dans la problématique de la dynamique familiale dans les villes africaines, la thèse a pour objectif d’analyser les niveaux, les déterminants et les dynamiques de fécondité des hommes dans des sociétés contrastées. Elle repose sur la combinaison d’approches quantitatives biographiques et transversales et d’approches qualitatives. Dans l’ensemble, si les difficultés d’insertion urbaine affectent la vie reproductive des hommes, les schémas et l’ampleur de l’évolution de cette fécondité varient en fonction de la flexibilité des normes et pratiques sociales dans les différentes sociétés.

Membres du jury 

Prof. Bruno Schoumaker, UCLouvain, Promoteur
Prof. Anne Calvès, Université de Montréal, Examinatrice externe
Prof.em David Shapiro, Pennsylvania State University, Examinateur externe
Prof. Ester Rizzi, UCLouvain, Membre du Comité
Prof. Bernard Lututala Mumpasi, Université de Kinshasa, Membre du Comité
Prof. Philippe Bocquier, UCLouvain, Président

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