« Comme le colibri, j’aurai fait ma part »

 

Le témoignage de Jean-Claude Mangeot, garde-forestier (GPEX) de l’UCLouvain.

Comment gérer et protéger un espace vert qui reste ouvert pendant le confinement ? C’est le quotidien de Jean-Claude Mangeot, garde-forestier de l’UCLouvain, qui nous convie pour une petite balade en sa compagnie dans le Bois de Lauzelle.

Propriété de l’université, le Bois de Lauzelle peut compter sur la présence de son garde-forestier pour veiller sur lui. Entre prévention envers les groupes de promeneurs et promeneuses qui relâcheraient les efforts du confinement, rappel du règlement pour ceux et celles qui s’éloignent des sentiers, suivi de la fréquentation avec les autorités communales pour prendre d’éventuelles décisions de modification d’accès, … Jean-Claude est sur tous les fronts. Et son travail ne s’arrête pas là, puisque c’est aussi le temps du débardage.

« Je dois courir, parce qu’on est en train de débarder, il fait bien sec … et pour ne pas que le bois souffre de trop, c’est le moment ou jamais ! On a coupé tous les arbres qui étaient malades, on n’a pas le choix … Il y a moins de monde la semaine et heureusement, le débardeur ne travaille pas le week-end. Mais à ce moment-là, on reprend la surveillance de tout le bois. Et là, c’est important de montrer qu’on est là ! »

Son objectif ? Faire passer les messages de prévention et de respect du lieu, certaines zones étant très sensibles. « Si sur cent personnes que l’on a interpellées, dix ont retenu quelque chose, c’est un petit gain, tout simplement. Mon rôle, c’est de protéger, ce n’est pas de rester chez moi en me disant « On verra bien plus tard » [ …] J’essaie de faire mon petit bonhomme de chemin en me disant que, comme le colibri, j’aurai fait ma part, » conclut Jean-Paul.