« Essayer de ne pas déstabiliser les étudiant·es »

 

L’organisation des examens à distance mobilise l’ensemble des acteurs de l’université, et spécialement les administrations facultaires. Chargé de mission pédagogique à la Faculté des sciences de la Motricité (FSM), Guillaume Meurisse confirme l’ampleur du travail accompli pour que les évaluations de juin se passent dans les meilleures conditions possibles pour tou·tes les étudiant·es.

« Ça fait 2 semaines qu’on a des réunions quasiment tous les jours notamment avec la cellule qui gère cette crise, mais aussi avec les différent·es professeur·es et on s’adapte au fur et à mesure des informations qu’on reçoit à la fois des enseignant·es et mais aussi du central et des différentes sources d’information. Il y a vraiment beaucoup de choses qui se font dans les coulisses. Peut-être que les étudiant·es n’en sont pas conscient·es mais en tout cas, ça travaille beaucoup pour pouvoir organiser au mieux les examens pour les étudiant·es. Pour nous, c’est pareil, c’est aussi un examen, on doit rendre notre copie en temps et en heure.

L’université a proposé de nouveaux outils d’évaluation à distance, et il y a aussi des outils qui étaient connus. Les professeur·es ont pu choisir, dans le panel que nous offre notamment le Louvain Learning Lab (LLL), le meilleur type d’évaluation pour leurs examens car ce sont eux·elles qui connaissent le mieux leur matière et ce qui est envisageable, en sachant qu’il fait parfois réfléchir ensemble pour se dire « OK, que va-t-on va faire cette année ? Qu’est-ce qui est possible ? ».

On a essayé le plus possible de garder des examens proches des années précédentes pour ne pas déstabiliser les étudiant·es et engendrer trop de stress sachant tous les bouleversements qu’ils·elles ont déjà à subir durant cette année. On peut comprendre une certaine appréhension, et effectivement, on va continuer à travailler avec les différent·es représentant·es étudiants pour pouvoir répondre au maximum à leurs questions.

On sait aussi qu’on va devoir organiser des examens à blanc pour que les étudiant·es puissent s’approprier les nouveaux outils avant la session d’examens et donc il y aura une communication et des échanges durant ces prochaines semaines. »