Devenu la norme pour de nombreux Belges depuis mars, progressivement mis de côté avant d’être aujourd’hui à nouveau obligatoire pour les fonctions qui s’y prêtent, le télétravail est devenu une composante essentielle du travail pour beaucoup d’organisations. Mais le télétravail, dont le principe a priori très simple est de rester chez soi pour travailler, suscite en réalité de nombreuses questions, tant du côté du travailleur que des organisations.
Certains travailleurs sont en télétravail complet depuis 8 mois, et ne sont plus revenus au travail depuis lors. D’autres reviennent plusieurs jours par semaine par équipes sans croiser tous leurs collègues, afin de ne pas favoriser la transmission du virus. Cela pose question, lorsque l’on se rappelle que le travail ne se résume pas au simple accomplissement de tâches : il est aussi fait d’apprentissage collectif, de partage de connaissances, de socialisation et d’informel, ce que la distance rend bien plus difficile, voire impossible.
Laurent Taskin interroge cette déspatialisation du travail induite entre autres par la généralisation du télétravail telle que nous la connaissons aujourd’hui, principalement autour des risques et des enjeux ainsi engendrés. Comment continuer à générer du collectif et à permettre aux travailleurs de s’identifier à l’organisation ? Comment gérer le manque de contacts sociaux ? Comment soutenir la motivation à distance ?
|
Ces deux articles permettent d’apporter des réponses à ces questions : ► A propos des risques du télétravail pour l’entreprise, lire l’article ici. ► A propos de la place du télétravail dans la manière d’organiser le travail demain, lire l’article ici. |