Face à l'adversité, doit-on se tourner vers la spiritualité ?

Louvain-La-Neuve

Face à l'adversité, doit-on se tourner vers la spiritualité ?

Du jour au lendemain le monde tel que nous le connaissions a cessé d’être. Face au coronavirus nous avons été renvoyés à la question même de notre humanité et de son sens. En effet, toutes nos certitudes et nos capacités à contrôler un tant soit peu notre environnement ont vacillé. Dans ce contexte, la spiritualité peut sembler être "la bouée"… Oui mais…

Après tout si cette question du sens de l’existence est inhérente à chaque être humain, nous avons généralement les ressorts pour ne pas devoir trop y penser. Le travail, la famille, la vie sociale, remplir le frigo, finir les fins de mois, ça occupe pas mal de temps de cerveau disponible.

Sauf que là, dans une crise où d’un coup, d’un choc, la vie a été placée à l’arrêt. Voilà qu’on a le temps. Voilà qu’on a peur. Voilà qu’on ne sait rien.

" La crise sanitaire est le réveil de quelque chose qui n’est pas nouveau mais qui était assoupi. Ça nous réveille à la réalité du risque de l’existence […] à la réalité de notre mortalité et de notre vulnérabilité ", explique le professeur de philosophie de l’UCLouvain, Michel Dupuis.

Et nous voici donc de retour à la question ancestrale et centrale de la philosophie : je suis un être doué de conscience, je suis sur terre pour une durée déterminée… Pourquoi ?

C'est à cette question que tentent de répondre Michel Dupuis et Marc Maesschalck, également professeur de philosophie à l’UCLouvain

Découvrir l'article du Soir du 08/05/20

 

Publié le 12 mai 2020