Fin de thèse à distance : retrouver le temps de réfléchir

 

« Je n'ai jamais eu un rythme de vie aussi sain et structuré »

Un témoignage de Laurine Choisez, doctorante à l’Institute of Mechanics, Materials, and civil engineering (IMMC), et assistante à l’Ecole Polytechnique de Louvain (EPL)

"Côté enseignement, on a travaillé sur la transformation de TP en devoirs à effectuer, ce qui m'a permis d'apprendre à utiliser ‘Gradescope’ qui est un logiciel permettant de corriger plus facilement et rapidement des devoirs/tests écrits, tout en envoyant directement aux étudiant·es les remarques liées à leur réponse via moodle.

Côté recherche, tout est à l'arrêt au point de vue expérimental mais ça me donne l'occasion d'écrire ma thèse et les articles associés au calme, donc c'est vraiment pas mal ! Le lien avec les collègues se maintient, surtout via Teams. Hier, on a assisté à la première défense de thèse sur Teams, c'était vraiment intéressant parce que ça nous permet de mettre pause à certains moments ou de revenir en arrière s’il y a un concept qu'on a pas bien compris.

D'un point de vue plus personnel, je n'ai jamais eu un rythme de vie aussi sain et structuré ! On se lève à la même heure que d'habitude avec mon petit-ami et mon frère, qui est venu habiter avec nous pour la quarantaine. On va courir tous les matins en forêt avec mon frère et ensuite on travaille tous dans nos bureaux aménagés respectifs. On s'encourage mutuellement avec les collègues pendant les pauses, et je continue à faire des soirées avec mes amis de temps en temps via Teams. J'ai l'impression de pouvoir plus prendre le temps de réfléchir sur ma thèse, de faire des connections et des analyses que je ne prenais jamais le temps de faire. A voir comment ça va évoluer mais pour le moment, ça montre qu'on peut continuer à travailler à l'université malgré la quarantaine!"