En 2010-2011 l'UCLouvain fait la part belle à la photographie en conviant deux photographes professionnels de renomée internationale. Beat Streuli et Marie Le Mounier ont été les artistes en résidence d'une année académique 2010-2011 placée sous le thème de l'INTERFACE.
Beat Streuli
Photographe Suisse, internationalement reconnu, Beat Streuli travaille massivement au téléobjectif, avec une esthétique très marquée par le rapport flou/net : personne découpées sur un arrière-plan flou, personnages étagés dans l’image par la profondeur de champ. Le contraste, le clair-obscur, y structure aussi fortement l’image. Les photographies de Beat Streuli sont le plus souvent exposées dans un flux d’images, quasiment jamais seules. Elles tirent leur force d’un effet de masse. Elles sont parfois disposées côte-à-côte dans des assemblages panoramiques grands formats, soit dans des diaporamas projetés, collées sur des vitres, imposées sur des façades. Le grand format domine, comme un contraste avec la faible "intentionnalité" de la prise de vue. Beat Streuli travaille aussi en vidéo.
Marie Le Mounier
Marie Le Mounier vit à Bruxelles depuis 2003. Cet artiste française a étudié la photographie au Masschusetts College of arts à Boston et à l’Ecole nationale supérieure de la photographie à Arles. Elle a travaillé pour des institutions artistiques, des galeries et des artistes avant de se lancer dans sa carrière artistique en 2003. Depuis, elle accumule les expositions en solo ou en groupe.
La résidence
En partant du thème Interface, thème choisi par les deux photograhes, les étudiants inscrits au séminaire « artiste en résidence » tenteront de définir leur propre relation au réel et à la photographie. L'atelier se concentrera sur l'image du visage humain et son objectif sera de faire travailler les étudiants de manière non scientifique, plus associative, similaire à un travail d’artiste.
Chaque étudiant (ou petit groupe d'étudiants) travaillera sur un projet personnel sous la direction des photographes. La finalité de ce travail sera la réalisation d'un accrochage-exposition sous la forme d’un "wallpaper" appliqué en transparence sur les vitres de l’Aula Magna, tel un vitrail éphémère et qui sera ainsi visible de l’intérieur comme de l’extérieur.