24 novembre 2020
16h30
Marque Pimlott, ′′L'intérieur public et son but : une réévaluation′′
Mardi 24 novembre à 4:30 h
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Après COVID-19, peut-on penser différemment à l'intérieur du public ? L ' intérieur du public pourrait-il traiter les personnes qui l'utilisent différemment ?
Il y a une longue histoire de l'intérieur public façonnant ou conditionnant ses sujets et formant des subjectivités. Rarement ces sujets contestent les projections des intérieurs publics ou modifient leurs conditions. On peut imaginer (ou espérer) que la soumission ordonnée à la consommation ou à d'autres expositions de pouvoir subtil puisse être détournée par d'autres possibilités, par, disons les gens - avec civilité, ou par des associations indépendantes des modes de comportement prescrits. On sait en grande partie que l'intérieur public devient public par un accord commun -- il est jugé public -- alors qu'il s'agit en fait le plus souvent d'un espace privé, exploité et sécurisé, qui filtre implicitement son public, et très bien le fait souvent de manière explicite, se permettre une émancipation limitée ou le refuser entièrement comme il le fait. L ' intérieur du public, même si c'est vraiment public, est un espace qui a démontré une longue tradition d'être orienté vers le spectacle : celui du pouvoir et de la consommation. Dans les deux cas, privés ou publics, les gens sont conditionnés à accepter le message de l'intérieur public, qui est inévitablement dépeint comme naturel, transparent, conventionnel et incontestable.
Que pourrait-il se passer si l'abondance des conditions déterminantes est réorientée ou profondément modifiée ? Qu ' est-ce que les gens peuvent demander ou accueillir, lorsqu'ils se trouvent ou désirent être des sujets plus autodéterminants ?
Mark Pimlott (1958) est auteur de The Public Interior as Idea and Project (2016) et sans et à l'intérieur : essais sur le territoire et l'intérieur (2007). Il est professeur adjoint de design architectural (Intérieur Buildings Cities) à TU Delft, aux Pays-Bas.