670 châssis ‘revitrés’ à Bruxelles Woluwe

Bruxelles Woluwe

 

Quatre tours du campus de l’UCLouvain Bruxelles Woluwe, Erlich, Van Helmont et deux tours de l’Institut de Duve (comprenant laboratoires, bureaux, salles didactiques, etc.) viennent de bénéficier d’un lifting énergétique ou ‘reglazing’ : les vitres sont remplacées sans toucher aux châssis. 

 

Au total, 670 d’entre eux auront été ‘revitrés’ sur les quatre bâtiments, ce qui a impliqué le démontage et le montage de 1 340 vitres, soit 2 010 m² de vitrage remplacé (chaque châssis représente une surface d’environ 3m²). L’intérêt du ‘reglazing’ ? Sa rapidité puisqu’il ne faut que 40 minutes pour remplacer les vitres d’un châssis. 

Sur le plan technique, le coefficient d’isolation du vitrage (Ug) sera de 1,0 W/ m²K grâce à l’utilisation d’un double vitrage super-isolant, alors que le simple vitrage actuel présente un coefficient Ug d’environ 5,8 W/m²K. 

Le coefficient solaire sera de l’ordre de 0,60 afin de limiter les surchauffes en été, tout en gardant des apports solaires gratuits en hiver. En outre, sur certaines façades très exposées, le choix s’est porté sur un vitrage antisolaire d’un coefficient de 0,40. 

Le bénéfice de ces travaux ? Outre une meilleure isolation thermique des locaux et le confort acoustique des utilisateurs, ils permettront d’éviter l'émission de quelque 220 T de CO2/an tandis que l’économie de chauffage sera de 17% par an. Quant au temps de retour sur investissement, il devrait être de 5,7 ans. 

« Grâce à une excellente collaboration entre l’ensemble des services ADPI et les différents acteurs UCLouvain concernés (SERP, GSPP, les différents représentant·es des utilisateur·rices et les utilisateurs des tours facultaires), ce projet est un succès », explique Yassine Zine, ingénieur chef de projet. « Cette collaboration a permis de garantir la sécurité de tous et de tenir un planning cohérent dans le respect des activités scientifiques. »

Ce chantier s’inscrit dans une ’stratégie énergie’ ambitieuse menée par l’UCLouvain, visant une réduction de 40% des émissions de CO2 relative aux productions de chaleur et d’électricité sur l’ensemble de ses sites d’ici 2030. 

 

Publié le 18 août 2020