Des composts collectifs à l'UCLouvain Bruxelles

Bruxelles Woluwe

Depuis fin septembre, les étudiants et employés du site de l’UCLouvain Woluwe ont vu fleurir des bacs à compost sur le campus. Mise en place en collaboration avec le kot-à-projet « Kaptain Planet » et soutenus par l’ASBL Environnement Eco-Circulaire, Bruxelles Environnement et l’université, cette initiative de la Greenteam de l’assemblée générale de Woluwe vise à recycler les déchets organiques des kots-à-projet, mais aussi à repenser notre mode de consommation. Interview avec Garrance Pierret, étudiante en master 2 en médecine et membre de la Greenteam.

2 ans de travail, bravo pour cet accomplissement ! Comment est né votre projet ?

C’est un projet qui a commencé à germer il y a deux ans, effectivement. Avec la Greenteam, on a pour but de rendre le site d’Alma plus écoresponsable. On cherche à sensibiliser mais aussi à pousser à l’action au niveau individuel et collectif. Les initiatrices du projet (je ne l’ai rejoint que l’année dernière) avaient à cœur d'aborder la question de la gestion des déchets, c’est comme ça que l’idée est venue.

C’est un long processus ?

Oui, il faut aussi dire que l’on a perdu une année avec le covid, comme tout le monde. Ce n’est que l’année dernière que nous avons relancé le projet. Mais au-delà de ça, ce n’est pas aussi simple qu’il n’y parait : il y a toute une dimension scientifique derrière, ça doit être pensé. Sans parler de l’aspect administratif… D’ailleurs on remercie chaleureusement nos collaborateurs pour leur soutien et pour avoir partagé leur expérience en la matière, nous avons énormément appris à leur côté.

Ça fonctionne comment, concrètement ?

Pour l’instant, on a 4 bacs de 2 mètres-cubes chacun. Ils sont disponibles pour tous les kots-à-projet du campus. Dans le concret, on leur a distribué des seaux et ils peuvent venir les apporter lors des permanences chaque jeudi car les composts sont cadenassés le reste du temps.

Quels sont vos objectifs futurs ? 

Ce que l’on veut, c’est former un circuit fermé car ces déchets organiques, en devenant du compost, peuvent servir d’engrais pour les terrains verts du campus et pour les bacs à plantes des étudiant.es. Mais pour ça, on doit attendre que la nature fasse son travail. Là, nous sommes en phase de test, mais pour le deuxième quadri, on espère l’élargir à tous les kots motivés.

Et pourquoi pas à toute l’université ?

A un moment, on y pensait, mais ça fait quand-même beaucoup de déchets et ce n’est pas faisable dans l’état actuel des choses. On préfère garder cet aspect « petite communauté » et observer comment le projet évolue.  

C’est votre « part du colibri » alors ?

Oui c’est ça ! Au final, c’est une première pierre que l’on pose et on sent que ça génère déjà beaucoup de choses chez les gens. Ça conscientise les kots bien sûr, mais aussi, ce sont parfois les passants qui sont interloqués et qui nous posent des questions. Il y a vraiment un travail de sensibilisation derrière.

Retrouvez la Greenteam sur instagram : @greenteam.alma

Publié le 09 décembre 2021