L’équipe Pharmacologie cellulaire et moléculaire de l’UCLouvain (Louvain Drug Research Institute) a découvert la double action d’une molécule capable de renforcer la puissance de plusieurs antibiotiques.
Pseudomonas aeruginosa : cette bactérie, responsable de nombreuses infections nosocomiales, colonise les patients fragilisés, en particulier aux soins intensifs, et elle résiste à plusieurs antibiotiques.
L’équipe Pharmacologie cellulaire et moléculaire de l’UCLouvain (Louvain Drug Research Institute) conduite par la Pre Françoise Van Bambeke, a découvert la double action d’un composé synthétisé au laboratoire Membranes et cibles thérapeutiques de l’INSERM à l’Université d’Aix-Marseille, dont le nom de code est NV716.
D’une part, le NV716 agit comme un potentialisateur puissant de l’antibiotique. D’autre part, - découverte étonnante car il est rare qu’une molécule ait plusieurs actions -, cet adjuvant bloque aussi la virulence de la bactérie. Celle-ci se retrouve donc à la fois désarmée, mais aussi moins offensive. Cette découverte est parue dans Communications in Biology.
Qui se cache derrière l’équipe Pharmacologie cellulaire et moléculaire ? Découvrez-le ici ! |
Au 1er rang, de gauche à droite
- Marie-Paule Mingeot est professeure émérite depuis le 1er octobre ;
- Françoise Van Bambeke est professeure et responsable de l’équipe ;
- Virginie Mohymont est technologue ;
- Mandeep Kaur, doctorante de Marie-Paule Mingeot travaille sur les propriétés de membrane de Pseudomonas ;
- Hélène Thirot, doctorante de Françoise Van Bambeke et de la Pre Anne Spinewine (CLIP), étudie sur les effets indésirables du Linezolid (antibiotique) ;
- Gwenaëlle Mahieu, doctorante de Françoise Van Bambeke et de la Pre Laure Elens (PMGK), s’intéresse à la pharmacocinétique cellulaire des fluoroquinolones ;
- Audrey Comein, doctorante de Françoise Van Bambeke, travaille sur le sort intracellulaire de Pseudomonas ;
- Paria Rasouli, doctorante de Françoise Van Bambeke et Joseph Lorent, étudie des agents potentialisateurs des antibiotiques sur Pseudomonas ;
- Negar Mozaheb, post-doctorante de Marie-Paule Mingeot, mène des recherches sur les réponses au stress de Pseudomonas. Elle a réalisé les études de microscopie confocale pour l’article paru dans Communications in Biology ;
- Zhifen Wang, doctorante de Françoise Van Bambeke, s’intéresse aux biofilms dans le contexte de la mucoviscidose ;
Au 2e rang, de gauche à droite
- Romain Tricot, technologue ;
- Joseph Lorent, nouvel académique qui a rejoint le groupe, mène des recherches sur les membranes ;
- Steven De Soir, doctorant de Françoise Van Bambeke, travaille sur les combinaisons antibiotiques - phages vis-à-vis de biofilms ;
- Randy Buzisa, doctorant de Olivier Cornu (IREC) et Françoise Van Bambeke, étudie de nouvelles stratégies anti-biofilm dans le contexte des infections orthopédiques ;
- Jad Atrissi, doctorant de Françoise Van Bambeke, travaille sur la persistance intracellulaire de Escherichia coli ;
- Gert-Jan Wijnant, post-doctorant de Françoise Van Bambeke, s’intéresse à l’optimisation du dosage des antibiotiques en clinique sur base d’études pharmacocinétiques biologiques comme cibles de nouveaux antibiotiques ;
- Judicaël Ouédraogo est un des étudiants chercheurs qui travaillent sur les infections intracellulaires persistantes.
Ils et elles manquent sur la photo
- Frédéric Goormaghtigh, post-doctorant de Françoise Van Bambeke, travaille sur de nouvelles stratégies contre les Staphylocoques intracellulaires ;
- Wang Gang, post-doctorant de Françoise Van Bambeke, étudie les infections intracellulaires persistantes. Il est premier auteur de l’étude parue dans Communications in Biology ;
- Alix Mangin est technologue ;
- Célestin Mairesse, doctorant de Joseph Lorent, commence une thèse sur les mécanismes de résistance des Staphylocoques ;
- Ahmad Sleiman, doctorant de Joseph Lorent, entame une thèse sur les domaines membranaires chez Staphylocoque ;
Et quelques étudiants ….
Françoise Van Bambeke, dernière auteure de l'étude et Wang Gang, premier auteur, à Lisbonne, lors du congrès 32 ECCMID (European Congress of Clinical Microbiology and Infectious Diseases) où Wang Gang a présenté ses résultats oralement.