Étudiant.es en sciences biomédicales, en médecine, en sciences de la motricité à l’UCLouvain : tou.tes ont participé au hackathon organisé par AbbVie et relevé le défi de concevoir une innovation en soins de santé. Une expérience intense et passionnante qui s’est conclue au Parlement fédéral en présence de Frank Vandenbroucke, ministre de la Santé publique. Félicitations !
« On a découvert un autre monde », s’exclame Olivier Michiels, étudiant en 1er master médecine à l’UCLouvain, porteur, avec Meryem Jabeur, étudiante en master 2 en sciences biomédicales à l’UCLouvain, de l’application LISA dédié à l’harmonisation des relations entre patient.es, spécialistes et prestataires de soins au sein des hôpitaux. « On ne remporte pas de prix mais c’est secondaire car c’est l’expérience qui compte. On a développé de nouveaux skills, comme prendre la parole en public ou être créatif et on a découvert plusieurs facettes de l’entrepreneuriat. »
La santé mentale des étudiantes et des étudiants
L’équipe gagnante, qui a reçu le prix des mains du ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, réunissait deux étudiants UCLouvain, Pierre Crockaert, doctorant en sciences de la motricité, et Alexandre Rees, étudiant en médecine, avec deux étudiates, l’une de la KU Leuven, l’autre de l’EPHEC. Leur projet ? Le chatbot Lighthouse, piloté par l’IA, qui veut encourager les patient.es souffrant de troubles mentaux à jouer un rôle actif dans leur traitement. Tant Pierre Crokaert qu’Alexandre Rees pointent la force de l’interdisciplinarité. Ils insistent aussi sur l’importance de prendre en compte la santé mentale des étudiant.es, très fragilisée ces dernières années.
Le rôle du pharmacien
D’autres étudiant.es ont participé au hackathon de deux jours organisé par la société AbbVie en octobre dernier et à la séance de clôture au Parlement fédéral.
Salma Noorzai, étudiante en master 1 en sciences biomédicales à l’UCLouvain, a participé au projet Dis’Ease qui propose de donner un rôle accru au pharmacien, en concertation avec les médecins, afin de libérer ceux-ci d’une série de tâches car ‘ce ne sont pas que des vendeurs de médicaments’. Elle y a travaillé avec des étudiant.es l’Erasmushoogeschool Brussel (EhB) et de la KU Leuven.
Prévenir le burn-out
Quant à Yvan Janssens, étudiant en sciences biomédicales et nutrition, Alicia Kuzekemena, étudiante en bac 3 en sciences biomédicales et Camille Blondiaux, étudiante en sciences et technologies de l’information et de la communication, tous trois à l’UCLouvain, elles et il ont développé le projet better BE. Celui-ci propose, afin de limiter les burn-out et compte tenu des coûts des soins pour les personnes en dépression, le développement d’une plateforme destinée à gérer sa santé mentale : outre un quizz pour évaluer son état, elle donnerait des informations personnalisées et offrirait un système de récompense à points afin d’inciter les utilisateurs à se connecter. Elle proposerait aussi des rappels et des conseils pour les vaccins, les dépistages du cancer ou l’alimentation.
Tous et toutes ont appris à travailler en équipe avec des personnes d’autres établissements d’enseignement supérieur, souvent dans une autre langue et d’autres disciplines. Ils et elles ont découvert ce qu’était un business plan ou ont mis des notions apprises au cours en application. Ils ont apprécié la dynamique positive au sein des équipes et entre elles. Formidable expérience !
Photo : Meryem Jabeur et Olivier Michiels (extrême gauche), Alexandre Rees et Pierre Crockaert (à droit du Ministre), Alicia Kuzekemena (en blanc), Salma Noorzai (gilet), Camille Blondiaux (derrière Salma) et Yvan Janssens (blazer)