Diplomation EPL : « Un moment charnière »

Plus de 200 ingénieurs civils de l’Ecole polytechnique de Louvain (EPL) et ingénieurs civils architectes de la Faculté d’architecture LOCI ont été proclamés ce samedi dans une Aula Magna bien remplie. Quarante doctorants en sciences de l’ingénieur et en art de bâtir et urbanisme étaient aussi de la partie.

Huit cents personnes étaient présentes pour l’évènement. Une cérémonie animée entre autres par un ancien étudiant de l’EPL, Benoît Deper. Diplômé en 2010, son parcours étudiant n’est pas le plus exemplaire d’après lui : « J’étais plutôt un guindailleur. J’ai obtenu un maigre 11/20 pour mon mémoire et j’étais la seule satisfaction de mon année ». C’est un stage à la Nasa qui sert de déclic et de prémices pour son futur professionnel. Aujourd’hui fondateur et CEO d’Aerospacelab, il a tenu un discours motivant. «Ça me fait plaisir d’être ici en tant qu’orateur extérieur. Si je devais donner un conseil à ces futurs ingénieurs, c’est de ne pas rentrer dans une routine métro-boulot-dodo. Il faut prendre des risques maintenant et tester plein de choses.»

Le jury de ce grand réseau de 11 000 membres des Alumni Ingénieurs de Louvain (AILouvain) a également décerné les Alumni Awards. Cette année, Pierre-Paul De Breuck remporte le Grand Prix pour son travail de fin d’études. Le jeune ingénieur a en même temps obtenu les félicitations du jury pour la plus grande distinction de sa promotion. « C’est énorme, je ne m’en rends toujours pas compte. C’est vraiment l’aboutissement de cinq années de travail » sourit-il.

La diplomation EPL, c’est aussi l’occasion de témoigner d’un esprit de corps intergénérationnel. Nombreux sont les anciens diplômés qui assistent à la cérémonie. Anciens, jusqu’à la promotion 1959 ! George Cardinael a assisté à la proclamation de son petit-fils, Pieter Cardinael, 60 ans après la sienne. « C’est grandiose, mon fils est ingénieur et maintenant mon petit-fils aussi. Nous sommes trois générations d’ingénieurs. A mon époque, Louvain-la-Neuve n’existait même pas. »

Le mot de la fin revient à un autre ancien de l’EPL, un certain Vincent Blondel. Le recteur de l’UCLouvain se veut encourageant et réaliste. « C’est un partage de moments très forts. C’est un moment-clé, un moment charnière mais surtout un moment de choix pour ces jeunes face à plusieurs orientations possibles. On compte sur eux pour l’avenir. »

Après 5 ans, ces jeunes diplômés repartent donc plein d’émotions et d’ambition sans oublier un mug et porte-clés UCLouvain, distribués en fin de cérémonie.

Publié le 02 juillet 2019