Étudier les sciences : découvrez les nouveaux programmes proposés à l’UCL

Dès la rentrée prochaine (septembre 2018), la Faculté des sciences revoit ses programmes de bachelier en biologie, chimie, géographie et médecine vétérinaire. Plus de biologie pour les biologistes, plus de chimie pour les chimistes, plus de géographie pour les géographes et plus de santé animale pour les vétérinaires. Et ce dès la première année !

D’une part, les nouveaux programmes de bacheliers permettront aux étudiant·e·s de s’investir plus rapidement dans la discipline qu’ils ont choisie. Par exemple, en géographie et biologie, le nombre de crédits consacrés à la filière principale va pratiquement doubler, avec l’introduction de nouvelles unités d’apprentissage en biodiversité, évolution, écologie, cartographie, analyse spatiale et géographie environnementale. Près de 40 % du temps de travail des étudiants sera consacré à leur filière principale.

D’autre part, la Faculté proposera un tronc commun aux quatre programmes de bac. Certains cours ont été mutualisés (mathématique et physique par exemple). L’étudiant·e recevra aussi une solide formation dans toutes les disciplines qui composent la formation de base du·de la scientifique (chimie, physique, mathématique, biologie). L’étudiant·e pourra aussi, s’il le souhaite, se réorienter en fin de 1ère année.

Cette importante réforme des programmes fait aussi la part belle à des nouvelles activités pédagogiques : travaux personnels, projets en laboratoires, travaux sur le terrain. Les classes inversées, les cours ex cathedra, les travaux de groupe… il y a plusieurs façons d’apprendre, d’enseigner et même d’évaluer. En chimie, deux unités d’enseignement spécifiques de chimie expérimentale seront introduites. En médecine vétérinaire, des thèmes comme l’éthologie, l’imagerie médicale et la santé publique seront abordés dès le bac 1.

Cette refonte est le résultat d’un travail collectif effectué par la Faculté. Chaque école a travaillé, avec des allers-retours fréquents et des mises en commun. Sous l’impulsion des présidents d’école, la réflexion avait été lancée en septembre 2016.

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Publié le 28 août 2018