Faculté des sciences de la motricité : 75 ans et pleine de vitalité !

Elle a 75 ans et est toujours en pleine forme. La Faculté des sciences de la motricité vit avec son temps : nouvelles technologies, recherches de pointe, évolution des cursus... et étudiants plus nombreux que jamais ! Elle fêtera son anniversaire le mercredi 16 mai prochain, à Louvain-la-Neuve. 

De l’éducation physique à la kiné… 

En 75 ans, l’ancien Institut d’éducation physique a bien changé. À Leuven, en 1943, il est bilingue, non mixte et propose uniquement une formation en éducation physique. Dans les années soixante, se développe également la formation en kinésithérapie. C’est en septembre 1977 que l’Institut déménage à Louvain-la-Neuve. Les cours deviennent alors mixtes.

Plus de trente ans plus tard, en 2008, à la suite de l’adoption du plan de développement à l’UCL (entrainant la création des instituts de recherche), l’Institut d'Education Physique et de Réadaptation devient la Faculté des Sciences de la Motricité (FSM). Elle poursuit son développement sur deux campus : principalement à Louvain-la-Neuve (qui offre d’importantes d’infrastructures sportives) mais aussi à Woluwe (à proximité des patients et des Cliniques Saint-Luc).

Aujourd’hui, la FSM forme environ 2000 étudiants chaque année. La Faculté a connu, depuis les années 2000, une augmentation sans précédent du nombre d’étudiants (dont une partie de résidents français) : il a triplé passant de 608 en 2000 à 1953 en 2017. Les trois quarts sont inscrits en kinésithérapie. 

Ce qui motive les étudiants

Plus de 600 jeunes sont inscrits en première année de kinésithérapie. Comment expliquer cet intérêt ? « Un goût pour l’humain, dit d’emblée Catherine Behets, doyenne de la Faculté. La dimension sociale et le contact humain, sans entrer dans le domaine strictement médical, sont aussi cités. Ceux qui vont vers l’éducation physique sont plus dans un rapport de soutien, de motivation et de conseil aux personnes dans un souci de progression, de performance et de plaisir. »

Dans les années 1970, le cursus d’éducation physique menait presque uniquement au métier de professeur d’éducation physique ou, éventuellement, à celui d’éducateur sportif. Aujourd’hui, et depuis la réforme de Bologne en 2005, la finalité didactique est bien loin d’être la seule. En management des organisations sportives, les diplômés sont engagés dans les fédérations sportives, des centres de vacances ou de loisirs, dans l’industrie du sport, etc. À l’instar du monde du sport qui a fortement évolué dans le même temps et des défis que rencontre notre société : vieillissement de la population, sédentarité, surpoids, bien-être au travail, etc. Le titre et la fonction ont d’ailleurs changé : ils sont aussi « éducateurs à la santé » et jouent un rôle dans l’éducation et la prévention à la santé 

Nouvelles technologies pour enseigner

L’arrivée des technologies numériques modifie, comme dans d’autres facultés, les pratiques d’enseignement. Un exemple ? Le professeur Thierry Marique utilise des tablettes pour filmer ses étudiants. Les étudiants se filment pendant leurs entrainements et leurs cours de pratique sportive (nage, etc.). En visionnant la séquence ensuite, ils peuvent analyser et corriger leurs mouvements. La vidéo permet un feedback immédiat et objectif de leur pratique sportive. Elle peut aussi les aider à améliorer leurs performances. Autre exemple : les capteurs de force, les bio-feedbacks, des robots qui simulent des prothèses bioélectriques… les kinés ont des cours de technologie et de réadaptions comprenant des notions d’électronique analogique et digitale. 

Informations et inscriptions

Publié le 04 mai 2018