Quelle vie affective vivent les étudiant·e·s ?

L’université a sondé les étudiant·e·s sur leur vie affective et sexuelle. Les résultats démontrent notamment une réelle prise de conscience des risques liés aux maladies sexuellement transmissibles.

Depuis quelques années, l’Observatoire de la vie étudiante de l’UCL mène chaque année une enquête consacrée à un aspect de la santé étudiante, l’objectif étant de monitorer la santé des étudiants pour orienter les politiques de prévention de l’université. Menées sous forme de sondage, ces enquêtes sont conçues en concertation entre les équipes de terrain et des experts dans leur discipline. Les résultats sont communiqués aux étudiants.

Après l’alcool en 2015, l’enquête de 2016 a été consacrée à la vie affective. De nouveaux résultats viennent d’en être communiqués aux étudiants. Parmi les quelques idées-clés sélectionnées par les chercheurs, les premières concernent les maladies sexuellement transmissibles, qui sont globalement mieux connues par les étudiants qu’auparavant même si une incertitude demeure face face aux modes de transmission « incertains » (don et transfusion de sang…).

Concernant l’âge du premier rapport sexuel, qui se déroule en moyenne à 18,6 ans, les étudiantes sont plus précoces que les étudiants. L’enquête montre aussi que le premier rapport a souvent lieu entre des jeunes d’âge proche (maximum deux ans d’écart) avec un partenaire déjà expérimenté. Ces rapports s’inscrivent dans un rapport de genre équilibré (initiatives et désirs partagés). L’étude montre aussi que les personnes qui auront un jour des rapports homosexuels commencent majoritairement leur vie sexuelle par des rapports hétérosexuels.

Tendanciellement, lors du premier rapport sexuel, la proportion de filles impliquées dans la relation (sentiment amoureux préalable, poursuite de la relation par après …) est supérieure à celle des garçons. Dans le cadre du premier rapport avec le dernier partenaire en date, les étudiant·e·s se sentent systématiquement moins engagées.

Enfin, l’étude signale que l’initiative de la contraception reste majoritairement féminine, même si le port du préservatif semble résulter d’une initiative conjointe.

Publié le 10 juillet 2017