Une équipe étudiante UCLouvain remporte un concours de la Croix-Rouge

L’édition 2019 du concours interuniversitaire de droit international humanitaire de la Croix-Rouge de Belgique a été remportée par l’équipe UCLouvain ! Alexandra Bernard, Aurélie Devillers et Tom Parmentier étudient le droit. Ensemble, ils ont affronté les trois équipes concurrentes à l’issue de plus d’un mois d’une préparation acharnée et passionnée.

Comment passer les sélections universitaires ?

Principe de ce concours : les équipes de 4 universités - UCLouvain, ULiège, UNamur et l’Université Saint-Louis Bruxelles - se confrontent dans une plaidoirie défendant deux pays impliqués dans un combat armé fictif. La meilleure plaidoirie remporte la victoire !

L’année passée nous avons reçu une invitation à assister au concours dans le public. Je me suis dit que ça avait l’air sympa et je me suis dit ‘Pourquoi pas ?’”. Alexandra, étudiante en droit, embarque de cette façon dans l’aventure avec son amie Aurélie qui suit, elle aussi, l’option “droit international humanitaire”. De son côté, Tom n’a pas cette option au programme mais il a suivi librement le MOOC “International Humanitarian Law” mis à disposition par l’UCLouvain sur la plateforme edX.

Avant de défendre nos couleurs à Bruxelles, il a d’abord fallu passer les sélections en faculté. “Nous devions préparer un cas fictif par écrit puis le présenter oralement aux professeurs. Ce n’était pas une étape par groupe, la sélection était individuelle”, précise Aurélie. Les personnes les mieux classées forment alors l’équipe UCLouvain.

Quelle préparation ?

Les participantes et participants au concours se retrouvent en week-end résidentiel à Liège. Pendant 2 jours, tous et toutes profitent d’une remise à niveau de la Croix-Rouge concernant, entre autre, la protection de l’environnement, la qualification des conflits armés ou la conduite des hostilités.

Le dimanche soir, les équipes reçoivent le cas pratique du concours qui aura lieu un mois plus tard : préparer la défense de deux pays fictifs : ici le Kaikoura et le Tasman. Si le conflit est fictif, il implique bien des concepts réels comme celui du grain blanc (ndlr : un phénomène météorologique violent) ou l’utilisation d’armes existantes qui sont interdites par des traités donc “le décor est fictif mais nous avons pu nous préparer au mieux sur des éléments tangibles”, souligne Alexandra.

Pendant un mois, Alexandra, Aurélie et Tom sont encadré·es par Raphaël Van Steenberghe et Alice Sinon, respectivement professeur et assistante à la faculté de droit de l’UCLouvain.

Le matin du concours, un tirage au sort désigne quelles équipes s’affrontent et quel pays elles auront à défendre. “À partir de ce moment-là, on répète toute la journée pour être efficaces lors de l’épreuve qui se déroule en soirée.”

Gagner un concours, un plus pour l’avenir ?

Gagner le premier prix est d’abord une grande satisfaction pour le trio. Au niveau personnel, c’est une reconnaissance du travail fourni. Mais c’est aussi une information en plus à faire apparaître sur le curriculum vitae qui pourrait intéresser un employeur potentiel. “En droit, on sort tous avec le même diplôme et tout ce qui peut nous faire nous démarquer sur le cv est bon à prendre. Un concours, ça montre aussi tout l'investissement qu’on a mis derrière.”

Pour l’heure, Alexandra et Aurélie se focalisent déjà sur l’avenir : avec deux amies elles préparent en ce moment le concours Charles Rousseau. Il s’agit d’un concours francophone de procès simulé en droit international avec des participantes et participants venant de 35 pays. “La concurrence sera très élevée, nous le savons. Notre écrit de procédure pour ce concours remplace notre mémoire donc on espère que ça va bien se passer !”.

Publié le 18 avril 2019