Regards croisés sur la place du français dans des sociétés en mutation

ILV Bruxelles Woluwe, Charleroi, Louvain-La-Neuve, Mons

« Est-ce qu’on pourrait faire de la langue française la passerelle entre cultures, le médium de la compréhension mutuelle et du dialogue interculturel, le véhicule des évènements et des expressions culturelles, des identités, des systèmes de valeurs et des visions du monde » (Argumentaire du Congrès) ? »

Cette question, qui motivait le troisième congrès européen de la Fédération internationale des professeurs de français à Athènes, entre en résonance avec les préoccupations du Département de français de l’Institut des langues vivantes.

D’une part, c’est la nécessité d’acquérir pleinement une compétence phonétique avec un « Cadre de progression phonétique du niveau A1 au niveau B2 » proposé par Geneviève Briet. D’autre part, la maitrise de la parole en public, qui est un atout indéniable, tant dans son parcours professionnel que personnel. Christine Renard s’est attachée à partager les techniques de base pour s’affirmer et s’exprimer comme individu à part entière dans son atelier « La prise de parole en public, avec quels outils ? ».

Enfin, Nancy Verhulst et Emmanuelle Rassart ont partagé leur expérience et leur réflexion sur « Access2University », le programme pilote d’apprentissage du français pour des réfugiés (futurs) étudiants universitaires, à la croisée du FLI, du FOU et du FLE. Ce programme peut donner naissance au sentiment d’appartenance à la communauté UCLouvain et développer les compétences socio-émotionnelles des participants.

« Appartenance » et « passerelles », deux mots-clés pour résumer ces quatre jours de congrès, au cours desquels les maitres de langue se sont attachées à jeter des ponts entre linguistique, émotionnel et socio-culturel, mais surtout à conforter et à agrandir leur réseau de partage d’expertises.

Emmanuelle Rassart, Martine Dubois (Haute École Galilée), Geneviève Geron, Christine Renard,
Geneviève Briet, Nancy Verhulst, Roberto Paternostro (Université de Genève), et Vanda Marijanovic (Université de Toulouse)

Publié le 11 septembre 2019