THEATRE, 11-14 décembre, Studio Palais des Beaux Arts

ILV Bruxelles Woluwe, Charleroi, Louvain-La-Neuve, Mons

Le Théâtre hellénique de Belgique présente la pièce de Loula Anagnostaki LA CASSETTE au Studio du Palais des Beaux Arts (BOZAR) - Mise en scène : Takis Chryssanthopoulos,  professeur de grec à l'ILV et étudiant en master en Arts du Spectacle à l’UCL
En grec, avec sous-titrage en français et néerlandais

THEATRE HELLENIQUE DE BELGIQUE
Saison théâtrale 2009-2010
 

Le Théâtre hellénique de Belgique présente, pour sa 20e manifestation théâtrale, la pièce de Loula Anagnostaki 
LA CASSETTE
 
au Studio du Palais des Beaux Arts (BOZAR), rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles, les jours suivants :

Vendredi 11 décembre à 20.00 heures
Samedi 12 décembre à 20.00 heures
Dimanche 13 décembre à 18.00 heures
Lundi 14 décembre à 20.00 heures

La mise en scène est de Takis Chryssanthopoulos,
étudiant en master en Arts du Spectacle à l’UCL

Décor et costumes : Ada Sotiropoulou
Traduction en français : Georges Andronidis
Traduction en néerlandais : Piet Verbeke
Lumières : Cyril Aribaud
Son : Panos Gourgiotis
Sous-titrage : Popi Bredologou
Assistant mise en scène : Georgia Nomikou

Avec : Georges Andronidis, Georges Andronos, Angeliki Kallianou, Eleni Kaxeri, Christoforos Oikonomidis, Eri Paganeli,
Ariadni  Terzopoulou, Anastassis Zacharias

En grec, avec sous-titrage en français et néerlandais

Entrée : € 16 - € 12 (en dessous de 25 ou au dessus de 65)

Réservations
: www.bozar.be ou par téléphone : 02-5078200
Prévente
: PERIPLE, Rue Froissart 115, 1040 Βruxelles
www.bozar.be/activity.php?id=9566

 

                    Extrait de la pièce :

« La pièce, écrite en 1982, traite de la vie de huit individus impliqués dans un enchevêtrement de relations profondément marquées par les besoins et les problèmes de l’époque ; une époque, sur laquelle pèse le traumatisme de l’émigration intérieure des habitants des campagnes « primitives », qui sont l’origine de la majorité de la population d’Athènes, vers le paysage triste et inhospitalier de cette ville. Chacun d’eux recherche son identité dans un conflit perpétuel contre soi-même et les autres sous le poids de son propre passé  – inextricablement  entrelacé avec la vie sociale et politique du pays -  d’où dérivent, d’une part, la persistance à des valeurs conventionnelles, telles que le mariage, et, de l’autre, l’attachement à des idéologies et des convictions déjà incapables de contrecarrer l’apparition de la réalité de la Grèce moderne, qui commence timidement à se constituer. »
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Pavlos
: Mon ami, depuis que j’ai des souvenirs, sais-tu ce que je fais, le sais-tu ?

Spyros : Quoi ?
Pavlos : Je fais ce que font les autres. Je me réjouis, je m’ennuie, je souffre, j’aime, je travaille et toutes ces sensations je ne les ai pas vraiment voulues parce que, je le sens, elles ne sont pas à moi. On me les a apprises, on m’y a forcé, mon problème à moi n’est pas d’y participer, tu comprends ? Je m’en moque de tout ça. Ce que j’ai en moi, c’est différent. Je veux aller à la propriété de Selero, y rester affamé, attendre les premières chutes de neige, tout voir blanchir autour de moi, jusqu’à ce que l’horizon disparaisse. Tout deviendra blanc. Je sentirai l’arrivée d’une liberté, qui me soulagera. Et alors je pourrai peut-être découvrir ce que j’ai en moi, peut-être, je n’en suis pas sûr. Je ferai ce que je peux. Pour découvrir et pour vivre même si ce n’est que pour une courte durée. Mais vivre très intensément, vivre ce que je suis vraiment, comprends-tu ?

Spyros
: Et s’il t’arrive quelque chose, Pavlos. On ne sait jamais, nous sommes des humains.
Pavlos  : Plutôt que perdre ma vie ici petit à petit, mieux vaut la perdre pour de bon ; là bas sur la neige.

 

 

Publié le 20 janvier 2011