Voyage d'études au Maroc

Voyage d’étude dans le cadre du cours : Questions Spéciales de Protection des Plantes (LBRPP2204).

Au cours de leur dernière année de master, neuf étudiants en protection intégrée des cultures ont effectué un voyage au Maroc accompagnés des professeurs Anne Legrève et Claude Bragard ainsi que l’assistant Alain Decroës. Le voyage s'est déroulé du 8 au 12 mai 2017 et a porté sur les aspects liés à la protection intégrée des cultures dans différents domaines agricoles.

L’Ecole Nationale d’Agriculture (ENA) de Meknès a réservé un accueil chaleureux à l’ensemble du groupe et organisé des visites de terrain de qualité avec les gestionnaires de plusieurs domaines agricoles. Le groupe a eu l'occasion de visiter les domaines agricoles Louata (Sefrou) et Imouzzer (Domaines Agricoles)  abordant particulièrement des thématiques liées à la gestion phytosanitaire des rosacées à pépin (pommier, poirier), rosacées à noyaux (prunier, pêcher, cerisier, abricotier et amandier). Il en est ressorti que les principaux agents pathogènes et ravageurs auxquels les gestionnaires de ces domaines doivent faire face sont les thrips, les acariens, le carpocapse, les pucerons, la moniliose, la criblure (Coryneum) et la tavelure, pour ne citer que ceux-ci. Les visites se sont enchaînées par celles d'autres exploitations d'agrumes, d'oliviers, de maraîchage et se sont terminées avec le domaine Royal de Rabat qui fût une excursion très didactique accompagnée d'exemples concrets d'insectes utilisés en lutte biologique et élevés dans un insectarium.

Pour nous étudiants, ce voyage a représenté une belle expérience puisque nous avons pu toucher du doigt les réalités et les contraintes du terrain. Nous avons rencontré des personnes dynamiques, passionnées et en quête constante de savoir et de savoir-faire afin d’améliorer leurs stratégies de production, aussi bien en protection phytosanitaire (car elle est la principale contrainte pour l’accès au marché des pays du nord), qu’en gestion des ressources hydriques (principal facteur limitant car l’accès à l’eau représente jusqu’à 35 % des charges de production).

Au cours de ce voyage, nous avons pu rencontrer des personnes qui nous ont accueillis les bras ouverts et qui n’ont pas hésité à partager avec nous leurs connaissances et techniques avancées en matière de gestion phytosanitaire. Nous leur en sommes très reconnaissants.

Publié le 02 juin 2017