Dalal Moosa - Essays in Generational, Labor and Development Economics

Louvain-La-Neuve, Mons

03 octobre 2019

14h

Paris

Maison des Sciences Economiques - 6ème étage

Le Recteur de l'Université catholique de Louvain fait savoir que

Mme Dalal Moosa

soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences économiques et de gestion

« Essays in Generational, Labor and Development Economics ».

Abstract

This thesis explores three topics in the areas of generational, labor and development economics. Chapter 1 explains a trend seen in France of a change in the composition of private intergenerational transfers, from more intrahousehold transfers in the 1980s to more inheritance in the new millennium. My co-author and I explain this trend through an overlapping generations model that incorporates both of these flows. We argue that a rise in wealth inequality that is influenced by different preferences to bequeath as well as the role that intrahousehold transfers play in human capital accumulation can explain this change in short-run, but can also have long-run effects. Chapter 2 examines the role of Egypt’s demographic boom in increasing non-formal employment over the past few decades. Through a multi-sectoral model and heterogeneous agents, my co-authors and I show that a temporary increase in the number of new labor market entrants, who are also better educated than their predecessors, can have long-run effects on the economy. We contrast this dynamic adjustment with several counterfactuals to show the importance of demographics and private sector constraints on non-formal employment. Finally, Chapter 3, examines the heterogeneity of micro and small enterprises in Morocco. Using a survey of both formal and informal firms, I categorize firms into top performers, potential gazelles, and survivalists. The results show that potential gazelles, while similar in several characteristics to top performers, appear to choose their sectors of economic activities differently, and appear to struggle more evidently in areas of finance and business networks. Moreover, informal firms appear to be less heterogeneous than their formal counterparts, with a small upper echelon that can compete with formal firms.

Résumé 

Cette thèse explore trois thèmes dans les domaines de l'économie générationnelle, du travail et du développement. Le premier chapitre explique la tendance observée en France en ce qui concerne l'évolution de la composition des transferts privés intergénérationnels, passant d'une plus grande portion de transferts intra-ménages dans les années 1980 à davantage d'héritage dans le nouveau millénaire. Mon co-auteur et moi expliquons cette tendance à travers un modèle de générations imbriquées et qui incorpore ces deux transferts. Nous trouvons qu'une augmentation de l'inégalité de la richesse qui est influencée par différentes préférences à léguer ainsi que le rôle joué par les transferts intra-ménages dans l'accumulation de capital humain peuvent expliquer ce changement à court terme, mais peuvent également avoir des effets à long terme. Le deuxième chapitre examine le rôle de l’essor démographique de l’Égypte dans la croissance de l’emploi non formel au cours des dernières décennies. Mes coauteurs et moi montrons, grâce à un modèle multisectoriel et à des agents hétérogènes, qu’une augmentation temporaire du nombre de nouveaux venus sur le marché du travail, qui sont également plus instruits que leurs prédécesseurs, peut avoir des effets à long terme sur l’économie. Nous comparons cet ajustement dynamique à plusieurs scénarios contrefactuels pour montrer l’importance de la démographie et des contraintes du secteur privé en matière d’emploi non formel. Enfin, le troisième chapitre examine l’hétérogénéité des micros et petites entreprises marocaines. À l'aide d'une enquête menée auprès des entreprises formelles et informelles, je classe les entreprises parmi celles les plus performantes, les gazelles potentielles et les survivants. Les résultats montrent que les gazelles potentielles, bien que présentant des caractéristiques similaires à celles des entreprises les plus performantes, choisissent différemment leurs secteurs d’activités économiques et semblent présenter des difficultés plus évidentes dans les domaines de la finance et des réseaux d’entreprises. De plus, les entreprises informelles semblent moins hétérogènes que leurs homologues formelles, avec un petit échelon supérieur pouvant concurrencer les entreprises formelles.

Membres du jury 

Professeur Bruno Van der Linden (UCL), co-promoteur et secrétaire
Professor Hippolyte d’Albis (Paris School of Economics), co-promoteur
Professeur Muriel Dejemeppe (UCL)
Professeur Najat El Mekkaoui (Université Paris-Dauphine), président
Professor David N. Margolis (Paris School of Economics)
Professeur Henri Sneessens (UCL and University of Luxembourg