Diana Gomez Navas - Privilegios, méritos y obediencias. Un socioanálisis de las relaciones entre la familia y la escuela. Bogotá - Colombia 1910-2015

Louvain-La-Neuve, Mons

19 mars 2021

16h00

Lien TEAMS

Le recteur de l’Université de Louvain fait savoir que

Madame Diana Gomez Navas

soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en Sciences Politiques et Sociales

« Privilegios, méritos y obediencias. Un socioanálisis de las relaciones entre la familia y la escuela. Bogotá - Colombia 1910-2015».

Résumé 

Le travail de recherche a établi comme point de départ l’intérêt de creuser au sujet du rôle que peut jouer une instance comme la famille face à l’école, et à travers celle-ci, dans la définition de l’éducation en tant que projet social avec un sens plus large. Cet intérêt surgit d’un contexte social et scolaire tel que celui de la ville de Bogotá, capitale du pays, qui a été défini dans différents travaux de recherche comme étant marqué par des écarts et des iniquités historiques, qui sont l’un des points de départ du destin scolaire. En partant d’une approche socio-historique basée sur une sociologie des pratiques éducatives, nous étudions les façons dont les familles de différentes origines sociales ont mis en marche le processus éducatif de leurs enfants, la manière dont elles se sont adaptées à l’école et les liens qu’elles ont établis avec cette institution, à différents moments historiques, en termes d’exercice de l’autorité, de conception de la connaissance, de formation de certaines vocations et de configuration des modes de distinction associés au statut et au prestige du fait de s’éduquer. De cette façon, on a pu interroger la manière dont les modalités pratiques d’entrer en relation entre la famille et l’école, avait une incidence effective dans la définition des missions sociales de l’éducation. Pour cette enquête, on a mis en place un double regard, synchronique et diachronique. Le premier, placé dans des périodes circonscrites, a permis de localiser certaines pratiques éducatives familiales dans l’ensemble de conditions et circonstances d’un moment particulier, et d’articuler simultanément la structure de la société, le caractère spécifique de la famille et la nature de l’institution scolaire. Le deuxième, orienté long terme, a permis le suivi du fil de différentes pratiques éducatives familiales dans le temps, exposées à des changements sociaux, à des reconfigurations familiales, et à des transformations dans la nature de l’institution scolaire. Nous trouvons que l’organisation de l’espace institutionnel éducatif en Colombie s’est caractérisé par le rôle subsidiaire pris en charge par l’État et par la marge de manœuvre donnée aux instances comme la famille, l’Église ou le secteur privé, ce qui a permis la persistance de divisions, fragmentations voire ségrégations éducatives ancrées dans le secteur public ou privé. De cette façon, les relations famille/école ont non seulement eu comme terrain la manière de définir les politiques éducatives, mais aussi la manière dont les familles ont lu, traduit et se sont approprié ces politiques, en vertu de leurs propres possibilités et paris éducatifs. Ainsi, dans les liens que les familles ont engagés historiquement avec l’école, on a trouvé des façons différentes de comprendre l’éducation, qui recueillent des conceptions du public et du privé, du particulier et du collectif, le tout traversé par des vieux classismes, des exclusions et séparations recyclées ou renouvelées.

Resumen

La investigación se planteó como punto de partida el interés por indagar el papel que puede jugar una instancia como la familia frente a la escuela y a través de ella en la definición de la educación como un proyecto social en un sentido más amplio. Esto en un contexto social y escolar que, como el de la ciudad de Bogotá, capital del país, ha sido caracterizado por distintas investigaciones por sus marcadas brechas e inequidades históricas que tiene como uno de sus orígenes el destino escolar. A partir de un enfoque sociohistórico basado en una sociología de las prácticas educativas, estudiamos los modos como las familias de distintos orígenes sociales pusieron en marcha el proceso educativo de sus hijos, la manera como se hicieron a la escuela y los vínculos que establecieron en distintos momentos históricos con esta institución en términos de ejercicio de la autoridad, concepción del conocimiento, formación de unas vocaciones y configuración de modos de distinción asociados al estatus y el prestigio de educarse. De esta manera se pudieron interrogar la manera como los modos prácticos de relacionamiento entre la familia y la escuela incidían efectivamente en la definición de los cometidos sociales de la educación. Para esta indagación, se puso en marcha una doble mirada, sincrónica y diacrónica. La primera, ubicada en unos periodos circunscritos, permitió ubicar unas prácticas educativas familiares en el conjunto de condiciones y circunstancias de un momento particular, articulando de manera simultánea la estructura de la sociedad, el carácter específico de la familia y la naturaleza de la institución escolar. La segunda, orientada a la larga duración, permitió seguir el discurrir de distintas prácticas educativas familiares en el transcurso del tiempo, expuestas a cambios sociales, a reconfiguraciones familiares y a transformaciones en la naturaleza de la institución escolar. De este modo, encontramos que la organización del espacio institucional educativo en Colombia se ha caracterizado por el rol subsidiario asumido por el Estado y el margen de acción concedido a instancias como la familia, la Iglesia o el sector privado, lo que ha permitido que persistan divisiones, fragmentaciones e incluso segregaciones educativas ancladas al sector público o privado. De este modo, las relaciones familia/escuela no solo han tenido en medio los modos como se han definido las políticas educativas, sino también la manera como las familias leyeron, tradujeron o se apropiaron de dichas políticas en virtud de sus posibilidades y apuestas educativas propias. Así, en los vínculos que las familias han entablado históricamente con la escuela se han encontrado formas distintas de entender la educación que recaban en unas concepciones de lo público y lo privado, así como de lo particular y lo colectivo, atravesadas por viejos clasismos, exclusiones y separaciones recicladas o renovadas.

Membres du jury                                      

Professeur Marie Verhoeven (UCLouvain), Promotrice et Secrétaire
Professeur Vincent Dupriez (UCLouvain)
Professeur Jean De Munck  (UCLouvain)
Professeur Miguel Angel Urrego (Universidad Michoacana de San Nicolas de Hidalgo, México)
Professeur Aïna Tarabini (Universidad Autónoma de Barcelona)
Professeur Matthieu de Nanteuil (UCLouvain) Président du jury