16 juillet 2021
9h00
Auditoire AGORA 12
Le Recteur de l'Université catholique de Louvain fait savoir que
Mme Hayley Walker
soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences Politiques et Sociales
Honest Brokers: A Study of Trust in Chairs of Multilateral Negotiations
Abstract
Multilateral negotiations frequently bring together over 150 governments to take decisions on global policy for a wide range of transnational challenges – from climate change, to international trade and arms control. Those elected to chair (and sometimes host) these negotiations are an important – but often overlooked – actor. When trusted by delegates, chairs can be a critical factor for the reaching of ambitious agreement. Conversely, when the chair is distrusted, it becomes much more likely that negotiations will end in deadlock or failure. Although frequently cited as important, there is remarkably little understanding on the nature and dynamics of trust in chairs of multilateral negotiations. This dissertation weaves theory from the field of organisational behaviour with case studies and ethnographic research at UN climate change negotiations to elaborate an analytical framework that explains why delegates would (dis)trust a chair, how trust develops over the course of a negotiation process, and the consequences for the process and outcome. It then probes the applicability of this framework to a wide range of multilateral negotiations across a number of policy fields. It concludes that trust is broadly experienced in the same way by diplomats, regardless of whether they are negotiating tons of carbon emanating from their economies or the number of missiles in their stockpiles, but that more work is needed to understand the potential idiosyncrasies that might characterise different negotiation processes as a result of organisational culture and history.
Résumé
Les négociations multilatérales réunissent fréquemment plus de 150 gouvernements pour prendre des décisions sur la politique mondiale pour un large éventail de défis transnationaux - du changement climatique au commerce international et au contrôle des armements. Ceux qui sont élus pour présider sur (et parfois pour accueillir) ces négociations sont un acteur important – mais souvent négligé. Lorsqu'ils bénéficient de la confiance des délégués, les présidents peuvent être un facteur essentiel pour parvenir à un accord ambitieux. À l'inverse, lorsque l'on se méfie du président, il devient beaucoup plus probable que les négociations se terminent par une impasse ou un échec. Bien que fréquemment citée comme importante, la nature et la dynamique de la confiance dans les présidents des négociations multilatérales sont remarquablement mal comprises. Cette thèse tisse la théorie du domaine du comportement organisationnel avec des études de cas et des recherches ethnographiques aux négociations de l'ONU sur le changement climatique pour élaborer un cadre analytique qui explique pourquoi les délégués feraient confiance à un président, comment la confiance se développe au cours d'un processus de négociation, et les conséquences pour le processus et le résultat. Il examine ensuite l'applicabilité de ce cadre à un large éventail de négociations multilatérales dans un nombre de domaines politiques. Il conclut que la confiance est largement vécue de la même manière par les diplomates, qu'ils négocient des tonnes de carbone émanant de leurs économies ou le nombre de missiles dans leurs stocks, mais que davantage de travail est nécessaire pour comprendre les idiosyncrasies potentielles qui pourraient caractériser différents processus de négociation en raison de la culture et de l'histoire de l'organisation.
Membres du jury
Professeur Valérie Rosoux (UCLouvain), promotrice et secrétaire
Professeur Katja Biedenkopf (KULeuven), promotrice
Professeur Tom Delreux (UCLouvain)
Professeur Stephan Keukeleire (KULeuven), président du jury
Professeur Nicholas J. Wheeler (University of Birmingham)
M. Ulrik Lenearts (Ministère des Affaires Etrangères)