Valeria Forlin - Essay in Industrial Organization and Environmental Economics

ESPO Louvain-La-Neuve, Mons

07 mars 2019

15h

Louvain-la-Neuve

CORE b-135

Le Recteur de l'Université catholique de Louvain fait savoir que 

Mme Valeria Forlin

soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences économiques et de gestion 

« Essay in Industrial Organization and Environmental Economics ».

Abstract

This work analyses the incentives for the private sector to adopt business strategies with a lower impact on the environment. The analytical toolset of Industrial Organization is used to explicitly consider competition forces as an important driver behind the adoption of greener business models.

The first strategy discussed is the adoption of an eco-label. By extending the classical vertical differentiation model to a Cournot oligopoly (a model developed under more general conditions in Chapter 1), Chapter 2 formalizes the argument that more ambitious eco-labelling standards increase the quality on offer in the labelled segment of the industry, but also undermine the uptake of such eco-label. The optimal level of eco-label standard that maximizes total profits, consumer surplus, or environmental quality thus depends on its impact on competition levels both in the labelled and in the conventional segment of the industry.

The second strategy analysed is the introduction of take-back programs that reward consumers for dropping off old items when they purchase a new product (Chapter 3). The proposed model identifies the main drivers behind the introduction of such strategies, characterizes the optimal reward level, analyses the impact of take-back programs on social welfare, and discusses policies aimed at increasing their uptake.

Résumé 

Ce travail porte sur les facteurs incitant le secteur privé à adopter des stratégies plus respectueuses de l’environnement. Les outils analytiques de l’économie industrielle permettent de considérer les dynamiques de concurrence comme un facteur important pour expliquer l’adoption de modèles d’entreprise durables.

La première stratégie analysée est l’adoption d’un label environnemental. En appliquant le modèle classique de différentiation verticale à un oligopole à la Cournot (une approche novatrice et développée de façon plus générale dans le Chapitre 1), le Chapitre 2 démontre que des standards de labellisation environnementale plus ambitieux augmentent le niveau de qualité offert par le segment labellisé de l’industrie, mais affaiblissent le niveau d’adoption du label. Le niveau optimal du standard du label (i.e., celui qui maximise les profits totaux, le surplus des consommateurs ou la qualité environnementale) dépend donc de l’impact de ce standard sur le niveau de concurrence dans le segment labellisé et dans le segment conventionnel de l’industrie.

La deuxième stratégie analysée est l’introduction de programmes de reprise récompensant les consommateurs qui déposent un produit usagé lorsqu’ils en achètent un nouveau (Chapitre 3). Le modèle proposé identifie les facteurs principaux sous-tendant l’introduction de cette stratégie, définit le niveau optimal de la récompense, analyse l’impact des programmes de reprise sur le bien-être social, et aborde plusieurs politiques visant à encourager leur adoption.

Membres du jury 

Professeur Paul Belleflamme (UCL), promoteur et secrétaire
Professeur Olivier Bonroy (INRA, Université Grenoble Alpes)
Professeur Estelle Cantillon (ULB)
Professeur Mathieu Parenti (ULB)
Professeur Thierry Bréchet (UCL), président du jury