21 juin 2016 : "L’impact épistémologique du monôme spinoziste dans les sciences contemporaines"

Exposé de Clémentine Woille dans le cadre du séminaire "Work in Progress". De 14h à 16h en salle Jean Ladrière. Pour plus d'informations, contacter Olivier Sartenaer.

Résumé

Cet article a pour but de traiter des conséquences de la philosophie spinoziste dans les sciences contemporaines, plus spécialement du monône, qu’elles soient sociales ou pures. En abordant des concepts clés comme le conatus ou la théorie des affects, la pensée de Spinoza est appréhendée comme un cheminement, un passage vers une voie éthique. Sans pour autant parler d’ontologie, Spinoza fait de l’éthique le passage angulaire de sa philosophie. Ainsi, en abordant les lignes majeures d’auteurs comme Frédéric Lordon, Henri Atlan ou Antonio Damsio, la notion de monôme – comme unité – trouve une déclinaison pertinente qu’il convient d’interroger. Liberté, déterminisme et coporéité seront étudiés à la lumière de l’approche spinoziste. Ainsi, autour des problématiques suivantes : en quoi le monôme spinoziste influence-t-il les sciences contemporaines ? Comment une philosophie formulée au XVIIème siècle impacte-t-elle les sciences contemporaines aussi variées que mouvantes ? Plus précisément, qu’est-ce qui fait l’actualité de cette pensée du XVIIème siècle pour que des chercheurs en sciences humaines ou pures aient le besoin de s’en inspirer ou de s’en revendiquer ? Pour répondre à ces problématiques riches de par leur amplitude, j’aborderai dans un premier temps, l’émergence du monôme, de l’un dans la philosophie de Spinoza ; dans un deuxième temps, il sera question de l’unité du corps spinoziste ainsi que de ses déclinaisons dans les sciences ; enfin dans un troisième temps, le monôme sera mis en relation avec les sciences contemporaines, plus spécialement dans la sphère sociale.

Publié le 01 décembre 2016