Le Recteur de l'Université catholique de Louvain fait savoir que

Mme Natalia Miranda 

soutiendra publiquement sa dissertation pour l'obtention du titre de Docteur en sciences Politiques et Sociales

« No más Afp: dos activismos contra el sistema de pensiones chileno ».

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Abstract

The purpose of this dissertation is to analyse the hybrid composition of a social movement from the study of its activist cultures in the making of a great mobilization. As a study case, I take the Chilean social movement against the retirement pension fund system (No más Afp) whose public exposure took to the streets as the result of two forms of activism. The movement aspires to end with a system based on individual capitalisation and replace it with a solidary form of pension profit sharing.

I argue that the public uprise of the No más Afp movement is the result of the encounter of two activist cultures: (1) the union-movementist activist culture, and (2) the indignant activist culture. Both function as specific forms of being and doing activism under the logic of organisation, the construction of reasons and criteria to rebel, and their relation with politics and activist's commitment. Both will end up facing each other, with different levels of management of their tensions, acknowledging their contribution to the movement.

Résumé 

L’objectif de la thèse est d’analyser la composition hybride d’un mouvement social à partir de l’étude des cultures activistes qui le composent durant une grande mobilisation. L'étude de cas se centre sur le mouvement chilien contre le système de retraite (No más Afp), dont l’explosion dans les rues a été le résultat de la combinaison de deux modalités particulières d’activisme. Le mouvement aspire à en finir avec un système de retraite basé sur la capitalisation individuelle, pour lui substituer un régime par répartition solidaire.

L'argument est que l’irruption dans l’espace public du mouvement No más Afp est le résultat de la rencontre entre deux cultures activistes : (1) la culture activiste syndical–mouvementiste, et (2) la culture activiste indignée. Elles fonctionnent toutes deux comme des manières spécifiques d'être et de faire de l’activisme ; que ce soit en termes de logiques organisationnelles, de construction de motivations et de critiques pour entrer en conflit, ou encore de leurs relations avec la politique et l’engagement activiste. Les deux cultures activistes finissent par se rejoindre, ce qui entraine divers degrés de gestion des tensions mais aussi une reconnaissance mutuelle de leurs contributions au mouvement.

Membres du jury 

Prof. Sophie Béroud (Ecole Normale Supérieure de Lyon, France)
Prof. Kathya Araujo (Universidad de Santiago, Chili)
Prof. Alexis Cortés (Universidad Alberto Hurtado, Chili), Membre du comité d’accompagnement
Prof. Guy Bajoit (Professeur Emérite UCLouvain), Membre du comité d’accompagnement
Prof. Andreia Lemaître (UCLouvain), Présidente du jury
Prof. Geoffrey Pleyers (UCLouvain), Promoteur et Secrétaire du jury