Formation

Deux programmes

La finalité didactique des masters 120 intègre la formation diplômante « Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur » ou AESS (300h – 30 crédits). Ces 30 crédits constituent également le programme de l’AESS en histoire qui peut être suivi après un master 60 ou 120. Concrètement, la réussite du master à finalité didactique conduit à l'obtention du diplôme de master à finalité didactique ainsi que du titre professionnel d'agrégé de l'enseignement secondaire supérieur. L’évaluation des compétences du programme AESS est répartie sur les 2 années de master.

  • Le programme d’agrégation AESS (30 crédits) qui se réalise en un an (dans certains cas exceptionnels en deux ans) après l’obtention d’un master 60 ou 120 en histoire.

Le programme de l'Agrégation de l'enseignement secondaire supérieur en histoire est accessible à tout étudiant détenteur d'une licence en histoire ou d'un master (60 et 120) en histoire.
L’étudiant déjà détenteur d’un master 120 d’une finalité spécialisée ou approfondie qui souhaite obtenir une agrégation peut s’inscrire soit à ce programme d’agrégation isolée, soit au master à finalité didactique en histoire.

La répartition des cours entre les années pour ceux qui effectuent leur formation en deux ans (finalité didactique ou agrégation étalée) est imposée. Il n’existe aucune possibilité d’y déroger.

Quels profils d'inscription envisager ?

Quatre profils d’étudiants sont envisageables :

  • Profil 1 : Master à finalité didactique en 2 ans : vous avez terminé votre baccalauréat en histoire et vous entamez le master à finalité didactique. Veuillez noter que la répartition des cours prévus au programme des première et deuxième années de la finalité didactique est imposée. Ce programme n’est pas modulable. Il n’existe aucune possibilité de déroger à cette répartition.

  • Profil 2 : Agrégation en histoire en 1 an : vous avez terminé la licence ou le master en finalité approfondie et vous souhaitez réaliser l’agrégation en un an : vous suivez le programme « agrégation en un an ».

  • Profil 3 : Agrégation en histoire en 1 an (sans achèvement du mémoire en histoire) : vous n’avez pas terminé votre master à finalité approfondie/spécialisée mais il ne vous reste que le mémoire à achever. Vous pouvez suivre le programme "agrégation en un an". Notez toutefois que si vous ne réussissez pas votre mémoire au terme de l'année académique, vous ne serez pas diplômé agrégé en histoire.

  • Profil 4 : Agrégation en 2 ans : vous avez terminé la licence ou le master en finalité approfondie en histoire et vous souhaitez réaliser l’agrégation en deux ans : ce profil concerne surtout les personnes ayant une occupation professionnelle à temps plein.

Vous devez justifier auprès du responsable du programme vos raisons (occupations professionnelles ou contraintes familiales ou personnelles particulières) ;

Vous devez solliciter une autorisation d'allègement de programme auprès du Vice Doyen de la Faculté de Philosophie, Arts et Lettres. Pour plus d'informations, veuillez consulter la page web de la faculté concernant l'allègement du programme annuel.

Formation continue en didactique de l'histoire

  • La didactique de l’histoire de l’UCLouvain est impliquée de manière importante dans la formation continuée des enseignants d’histoire et de sciences humaines, particulièrement depuis 2001, période marquée par l’implantation de nouveaux programmes d’enseignement de l’histoire dans le secondaire et la mise en place d’un curriculum centré sur le développement de compétences. Cette réforme a nécessité la mise en place d’un important programme d’accompagnement des enseignants d’histoire.
  • Cette implication a eu lieu au sein d’organismes de formation tels que le Centre Catholique pour la Formation en cours de carrière des membres du personnel de l'enseignement secondaire (CECAFOC) et l’Institut de la Formation en Cours de Carrière de la Communauté française (IFC). En ce qui concerne le comité CECAFOC-histoire, chargé d’établir le programme des formations, l’unité en a détenu la présidence et en a géré les dossiers administratifs jusqu’en 2009. Elle a également pris en charge la conception et l’animation de nombreux modules de formation organisés par le CECAFOC-Histoire et animés par l’Unité de didactique à l’UCLouvain, comportant 15 à 25 participants et étalés sur trois journées (18 heures) en moyenne. Pour les années s’échelonnant entre 2001 et 2006, on dénombre un total de 1081 inscriptions d’enseignants de secondaire pour ces seuls modules. Plusieurs de ces modules ont pu être soutenus par des recherches didactiques préalables. Ils ont également été accompagnés par des publications didactiques destinées à outiller les enseignants. Notamment dans la collection « Apprendre l’histoire » : 
    • J.-L. Jadoulle et M. Bouhon (2001). Développer des compétences en classe d’histoire, Coll. « Apprendre l’histoire ? », n° 3, Louvain-la-Neuve, UCL : Unité de communication et de didactique en histoire, 255 pages.
    • M. Bouhon et C. Dambroise (2002). Évaluer des compétences en classe d’histoire, Coll. « Apprendre l’histoire ? », n° 4, Louvain-la-Neuve, UCL : Unité de communication et de didactique en histoire, 215 pages.
    • J.-L. Jadoulle, M. Bouhon et A. Nys (2004). Conceptualiser le passé pour comprendre le présent, Coll. « Apprendre l’histoire ? », n° 7, Louvain-la-Neuve, UCL : Unité de communication et de didactique en histoire, 305 pages.

 

  • L’implication actuelle, sans avoir l’ampleur des années 2001-2006, demeure néanmoins vive grâce à la participation des membres de l’Unité aux réunions du Comité CECAFOC-Histoire (devenu CED Histoire) et la prise en charge de certains modules de formation. À titre d’exemple, pour l’année 2012-2013, 36 heures de formation étaient sous notre responsabilité. Cette implication dans la formation continuée des enseignants a eu des retombées bénéfiques pour les programmes de la finalité didactique en histoire et ceux de l’Agrégation de l’enseignement supérieur en histoire et cela dans deux domaines :      
    • dans celui des cours de didactique et des séminaires d’analyse des situations d’enseignement de l’histoire ; ceux-ci ont pu bénéficier du transfert des nombreux matériaux pédagogiques et des cadres théoriques conçus et  mobilisés dans les modules de formation continuée. 
    • dans l’organisation de la formation pratique des étudiants (stages en enseignement secondaire) ; la crédibilité et la pertinence des contenus dispensés en formation des enseignants ont renforcé le rayonnement et la crédibilité de l’Unité auprès des praticiens et de ce fait, contribué à mettre sur pied une équipe de 80 maîtres de stage et de 15 collaborateurs-superviseurs de stage partageant une vision et des cadres de références communs.
    • dans le domaine de la recherche (en lien étroit avec la formation) ; la crédibilité et la pertinence des formations assurées par l’Unité ont également permis d’ouvrir les portes des classes d’histoire dans le secondaire aux chercheurs de l’Unité et de mener a bien des recherches fondées sur des bases empiriques.