Questions générales
Les crédits, cours et mineures
Que représentent les crédits dans les études ?
Le crédit est l'unité de mesure du travail de l'étudiant·e pour un cours (présence au cours, recherche en bibliothèque, travail personnel, travaux pratiques, travail de groupe, temps de préparation de l’examen, etc.) Pour chaque cours réussi, le jury octroie à l'étudiant·e le nombre de crédits du cours (un crédit = 30 heures de travail - une année d'étude de 60 crédits = 1800 heures de travail environ).
Quelle est la différence entre les cours magistraux, les séminaires et les travaux pratiques ?
Les cours magistraux se donnent souvent en auditoire et rassemblent des groupes qui peuvent être nombreux. L’enseignant·e donne en général un exposé à l'ensemble du groupe. Les travaux pratiques ont lieu en plus petits groupes. Ils permettent d’approfondir un aspect de la matière. Les séminaires concernent souvent eux aussi des groupes plus réduits, et les étudiants y sont en général invités à participer de manière active à leur apprentissage (par exemple par la réalisation d’un travail de groupe ou de plusieurs travaux personnels).
En quoi consistent réellement les mineures ?
C’est une sorte d’option de 30 crédits (une demi-année répartie en deuxième et troisième bac) qui s’intègre dans le programme de bachelier et qui permet à l’étudiant·e de découvrir une autre discipline de la Faculté de philosophie, arts et lettres ou d’une autre faculté. Cela permet à l’étudiant·e d’ajouter une corde à son arc et d’orienter son parcours en fonction de ce qu’il·elle aime ou de ce qu’il·elle veut devenir. Par exemple, l’étudiant·e peut suivre une mineure en information et communication pour se tourner ultérieurement vers le journalisme. Voici les informations disponibles en FIAL.
En quoi consiste la mineure en culture et création ?
Cette mineure permet à l’étudiant·e de s’engager dans une création artistique. Il·elle devient auteur d’un texte ou coauteur d’un scénario. Il·elle s’engage dans un travail collectif autour d’un art plastique, d'un art de la scène, etc. Cette mineure apporte une dimension plus créative au programme d'études. Elle est encadrée par un·e artiste en résidence, qui change chaque année.
Il y a plus ou moins 400 étudiant·es dans les cours généraux où toutes les orientations de la Faculté de philosophie, arts et lettres sont rassemblées (les philosophes, les historien·nes, les archéologues et musicologues, les étudiant·es en langues anciennes, modernes, romanes, germaniques). Le programme de 1re bac inclut aussi de nombreux cours à auditoire plus réduit (cours réservés à l’une ou l’autre orientation).
Puis-je suivre des cours avant de m'inscrire ?
Oui, lors des cours ouverts. Ils offrent la possibilité de suivre des cours de première année (soit les cours du tronc commun qui concernent tous·tes les étudiant·es quelle que soit leur orientation, soit des cours plus disciplinaires). Les cours ouverts ont toujours lieu durant les vacances d'automne et de détente. Plus d'informations.
En quoi consistent les cours d'été ?
Ce sont des cours préparatoires en été pour les rhétoricien·nes. Ils ne sont pas obligatoires mais offrent l’occasion de découvrir les lieux et de déjà rencontrer d’autres étudiant·es qui s’inscriront aussi à l’UCLouvain. Plus d'infos.
Faut-il savoir bien prendre la parole pour se lancer dans des études en FIAL ?
Avoir une aisance à l’oral n’est pas nécessaire avant de commencer ses études. Cependant, au fil de son cursus, l’étudiant·e sera amené·e à présenter des travaux oralement, à échanger oralement lors de séminaires ou de travaux pratiques, à passer des examens oraux. C’est le cas au sein de toutes les études Pas de panique si tu n’es de prime abord pas à l’aise avec la prise de parole en public, il y a notamment des monitorats sur cette thématique !
Les horaires
Un horaire est-il disponible ?
Il n’y a pas d'horaire unique : l'horaire de chaque étudiant·e dépend des cours et options choisies. Il existe cependant un horaire type disponible sur ADE (etudiant/FIAL).
Les cours ont-ils lieu tous les jours ? Le samedi ? Jusqu’à quelle heure ?
Les cours ont lieu généralement entre 8h30 et 18h du lundi au vendredi. Ils ne couvrent pas toujours l'ensemble de la journée. Les heures libres de cours (deux heures par-ci, deux heures par-là) peuvent alors être idéalement utilisées pour la réalisation de travaux et l’étude personnelle. Il se peut qu’un cours se donne le samedi en master mais cela est très rare. Par contre, il peut y avoir des examens le samedi matin.
Stage & Erasmus
Quelle est la différence entre stage et Erasmus ?
Lors d’un Erasmus, l’étudiant-e suit un quadrimestre de cours dans une de nos universités partenaires en Belgique ou à l’étranger. Lors d’un stage, l’étudiant·e acquiert une expérience professionnelle que ce soit en Belgique ou à l’étranger. La Faculté dispose d'un service des relations internationales et d'un service stage, qui informent les étudiant·es et les accompagnent dans leurs démarches.
Aides disponibles
Recevrai-je de l'aide pendant mon parcours ?
Oui. L'étudiant·e est accompagné·e avant son arrivée (par les cours préparatoires d’été), en 1re année et durant tout son parcours académique en Faculté. L'étudiant·e peut aussi toujours aller voir ses professeur·es ou assistant·es pour leur poser des questions. Notre conseillère pédagogique, Alizé Van Brussel, est là pour aider l'étudiant·e individuellement et collectivement sur le plan de la méthodologie (comment organiser son travail ? Comment étudier ?). Notre conseillère aux études, Fiorella Flamini, conseille l'étudiant·e pour le choix de ses cours afin de mettre au point un parcours qui lui ressemble (quelle mineure choisir ? Quel master, quelle finalité ?). Il existe des tutorats organisés par les étudiant·ees plus âgé·es. Enfin, l'étudiant·e peut avoir un parrain ou une marraine qui peut l'encadrer. La Faculté de philosophie, arts et lettres est là pour aider l'étudiant·e tout au long de son parcours en son sein.
Inscription
Quelle est la meilleure période pour s'inscrire ?
Les inscriptions pour les rhétoricien·nes de la Communauté française sont possibles en ligne dès le mois de juin. Le Service des inscriptions de l’Université conseille de compléter la demande en ligne le plus tôt possible afin d’obtenir bien à l'avance les codes d’accès personnels. Plus d'infos.
Infos pratiques
Quel est l’intérêt d’étudier à Louvain-la-Neuve ?
LLN est une ville piétonne dans laquelle règne une ambiance particulière et très agréable. C’est une ville universitaire où l'étudiant·e croise tout le temps des étudiant·es issu·es des autres facs, ce qui est très enrichissant. La vie culturelle et estudiantine y est très riche : citons les kots à projets qui proposent des activités, des quizz, des soirées, etc., les cercles et les associations d’étudiant·es, mais aussi les événements culturels et sportifs organisés dans la ville ! Il y a un million de choses à faire mais rien n’est obligatoire. L'étudiant·e fait comme il le souhaite.
Ça se passe comment pour les dyslexiques (crainte au niveau de l’orthographe) ?
Des aménagements du cursus ou des modalités d’examens sont possibles dans le cadre de l’ accompagnement offert par l’UCLouvain aux étudiants à profil spécifique (étudiants PEPS). Il est indispensable de demander ce statut pour pouvoir bénéficier d'aménagements ou d'aide.
Le meilleur moyen est de contacter le service logement de l’UCLouvain qui pourra vous donner toutes les informations nécessaires.
Étudier à Louvain-la-Neuve donne droit à une vignette qui donne accès gratuitement à plusieurs parkings. L'étudiant·e peut également acheter un abonnement de parking à différents prix. Plus d'infos.
L'enseignement
A partir de 2025, la réforme initiale de l’enseignement entre en application. Sont donc concernés les étudiants et étudiantes qui entrent en première année de master dès 2025.
Les étudiants et étudiantes qui souhaitent devenir enseignant ou enseignante dans le secondaire supérieur auront trois possibilités à partir de 2025 :
- Faire un master 120 en enseignement section 4 (anciennement appelé "à finalité didactique") : 40 crédits disciplinaires et 80 crédits dédiés à l’enseignement.
- Faire un master 120 disciplinaire suivi d'un master 60 en enseignement section 5 (anciennement appelé "l'agrégation"). Ce master fait 60 crédits en enseignement.
- Faire un master 60 disciplinaire suivi d'un master 60 en enseignement section 5. A noter qu'obtenir deux masters 60 n’est pas équivalent à l'obtention d'un master 120.
Étudier les langues et lettres
Questions générales
L'étudiant·e ne peut pas choisir la langue dans laquelle le cours est donné. La langue utilisée dépend de la matière enseignée. Les cours sont en général donnés dans la langue étudiée. Par exemple, en langues et lettres romanes, les cours qui concernent le français sont donnés en français tandis que ceux concernant l’italien et l’espagnol sont donnés dans ces langues. Dans les programmes de langues et lettres modernes (GERM, ROGE), les cours généraux sont donnés en français, mais tous les autres cours sont donnés dans les deux langues étudiées (anglais et néerlandais, anglais et italien, par exemple).
40% des diplômé·es de la Faculté travaillent dans l’enseignement (plus ou moins 30%) et la recherche (plus ou moins 10%). 60% travaillent dans d’autres secteurs :
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Secteur socio-culturel
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Médias et communication
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Institutions internationales
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Secteur de l'édition et librairie
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Secteur culturel
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Industrie de la langue
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Traduction et interprétation
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Tourisme
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Recherche scientifique
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Management et finance
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Consultance
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Administrations
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Banques et assurances
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Etc.
Le master 120 (deux années) permet d'accéder aux masters de spécialisation et de poursuivre, le cas échéant, par un doctorat. Il correspond au modèle européen et est mieux valorisé à l’étranger. Il permet de choisir une finalité particulière (approfondie, didactique, spécialisée) et offre également la possibilité de partir un semestre à l’étranger (échange Erasmus). Le master 60 (une année) est valorisable sur le marché du travail mais consiste en une formation générale ne correspondant pas au modèle européen.
ROGE - Langues et lettres modernes, orientation générale
Dans quelle mesure est-ce possible de faire des études en anglais – français ?
C’est une possibilité qui existe à l’UCLouvain avec le programme langues et lettres modernes, orientation générale dit ROGE (pour “ROmane-GErmanique”). Cela permet d’étudier une langue germanique (parmi anglais-allemand-néerlandais) et une langue romane (parmi français-espagnol-italien). Cela offre la possibilité de combiner l’anglais et le français. MAIS ATTENTION : cela permet de devenir professeur d’anglais et de français langue étrangère, mais pas de devenir professeur de français langue première (comme l'étudiant·e l'a connu en secondaire).
L’UCLouvain est-elle la seule à proposer le programme ROGE ?
Non, il est aussi organisé à l’ULB.
Quelle est la différence entre ROGE et romanes ?
Dans le programme ROGE, les deux langues sont mises sur le même pied et étudiées à 50/50 (une langue germanique parmi anglais, allemand, néerlandais et une langue romane parmi français, italien, espagnol). En ROGE, l’approche de la langue est plus communicationnelle et plus pragmatique. Les étudiant·es partent de l’apprentissage de la langue vers une maitrise de la langue plus soulignée. En romanes, il s’agit d’une formation nettement plus approfondie, notamment au niveau scientifique (approfondissement de la littérature et la linguistique). Les ROGE ont une partie des cours en commun avec les romanes (50%). En romanes, le français concerne 75% des cours (cours de littérature et de linguistique françaises) et il est combiné avec une autre langue romane (italien ou espagnol), et non avec une langue germanique comme en ROGE. En romanes, l'étude de l'italien ou de l'espagnol sont des cours d’apprentissage de la langue, cours de littérature, de linguistique, de culture de ces langues et sont dispensés dans ces langues.
Peut-on enseigner le français avec ROGE ?
Non. Ce cursus offre la possibilité de combiner une langue germanique et le français. MAIS ATTENTION : cela permet de devenir professeur d’anglais et de français langue étrangère, mais pas de devenir professeur de français langue première à destination d’élèves francophones (comme l'étudiant·e l'a connu en secondaire).
Est-il possible de faire le "programme" ROGE et d'apprendre une autre langue en plus ?
Oui via l'option en deuxième et troisième années de bachelier.
Malheureusement non, l’italien ne se combine qu’avec l’anglais. Mais l'étudiant·e peut choisir une option dans l’une de ces langues pour quand même pouvoir l’étudier
En langues modernes, est-ce que je peux étudier deux langues en bac puis changer en master ?
Oui, l'option dans une 3e langue permet effectivement de changer de langues majeures en master ! Cela est précisé dans les conditions d’admission du master. Il est possible d’en discuter avec la conseillère aux études.
GERM - Langues et lettres modernes, orientation germaniques
Devient-on trilingue à la fin du bachelier lorsque l’on étudie les langues modernes ?
Cela dépend. Nous formons des expert·es en langues. Les étudiant·es apprennent tous les aspects liés aux langues choisies : la littérature, la linguistique, la culture et l’histoire qui y sont liées. Nous ne donnons pas des cours de conversation. Si l’étudiant·e en a besoin, il·elle peut le faire sur son temps libre, avec d’autres étudiant·es ou dans la sphère privée. C’est également pour cette raison qu’on invite les étudiant·es en langues modernes à s’immerger au maximum dans les langues étudiées (lecture de la presse, radios internet, etc.). Un séjour de mobilité internationale est conseillé pour la pratique de la ou des langues étudiées !
L'étudiant·e va développer une maitrise de la langue pendant son parcours. Mais l'étudiant·e ne doit pas venir juste pour apprendre les langues ou pour partir en Erasmus. Les langues modernes vont permettre à l’étudiant·e d’approfondir le fonctionnement de la langue et son rayonnement à travers la littérature et la culture. Ce qui compte, c’est d’avoir le goût de la langue en tant qu’outil de communication et véhicule de culture.
Aurais-je des cours de conversation en langues modernes ?
Il s'agit de quelque chose à plutôt mettre en place pendant le temps libre de l’étudiant·e s’il·elle le souhaite. Par exemple avec d’autres étudiant·es ou dans la sphère privée.
Si l’étudiant·e choisit une majeure en anglais et en allemand, il faut choisir une option dans un autre domaine. Cela peut être une troisième langue (espagnol, néerlandais, etc.) ou alors un domaine complètement différent. Cela dépend du souhait de l’étudiant·e. S’il·elle veut être un expert en langues germaniques par exemple, cela peut être intéressant de choisir une troisième langue, mais ce n’est pas du tout obligatoire. D'une manière générale, il vaut mieux avoir de bons scores dans les deux langues majeures pour envisager une option dans une 3e langue, quelle qu'elle soit.
Je souhaiterais faire un bac en allemand et anglais. Ai-je assez de maitrise allemande ?
Il n’y a pas de niveau requis pour l’Allemand. Ce n’est pas obligatoire d’en avoir déjà fait avant de commencer les études MAIS le rythme d’apprentissage est soutenu à l’université (plus rapide qu’en secondaire), il faut donc être très régulier dans son étude personnelle !
Quelle est la différence entre les germaniques et la traduction ?
Les 2 programmes sont très différents. En traduction, l'étudiant·e travaille vers la langue maternelle (français). L’apprentissage sera tout d’abord une connaissance passive de la langue tout en ayant une connaissance approfondie et nuancée de sa propre langue (français). Un travail pour améliorer la maîtrise de notre langue maternelle sera fait. En GERM et en ROGE, le français est évité pour créer l’effet d’immersion. De plus, la formation en traduction est professionnalisante dès le début ; l’étude de la culture, la littérature, l’étude des civilisations y est mineure. Les perspectives sont très différentes. Il faut bien réfléchir pour faire le bon choix.
Puis-je devenir traducteur ou traductrice après avoir fait les GERM ?
Oui. L’inverse est vrai aussi. Il y a des traducteurs qui deviennent professeurs par exemple.
En langues modernes, est-ce que je peux étudier deux langues en bac puis changer en master ?
Oui, l'option dans une 3e langue permet effectivement de changer de langues majeures en master ! Cela est précisé dans les conditions d’admission du master. Il est possible d’en discuter avec la conseillère aux études, Fiorella Flamini.
ROM - Langues et lettres françaises et romanes
Le bachelier offre une formation de base dont la plupart des cours sont obligatoires. L’étudiant·e a toutefois le choix de son option, de la deuxième langue romane (italien ou espagnol) et du sujet de son travail de fin de cycle de bachelier (TFC). Il est également libre de candidater pour un échange Erasmus en troisième année. En master 120, par contre, le tronc commun est plus réduit (30 crédits de cours obligatoires) permettant à l’étudiant·e de choisir choisir les domaines (littérature, linguistique, didactique, sciences du livre…) qu’il·elle souhaite approfondir , à travers son mémoire (30 crédits), des cours au choix (30 crédits) et une des trois finalités (30 crédits) : approfondie, didactique ou spécialisée en sciences et métiers du livre. L’étudiant peut aussi, après son bachelier, passer en accès direct vers un master en Français langue étrangère (FLE), en linguistique ou en études théâtrales.
Pour obtenir le titre requis pour l'enseignement du français dans le secondaire, l’étudiant·e doit choisir des études en langues et lettres françaises et romanes (ROM) ou en langues et lettres anciennes et modernes (LAFR - latin/français). Il·elle doit alors soit suivre un master en enseignement soit faire l’agrégation après son master.
L’agrégé·e en langues et lettres françaises et romanes dispose du titre requis pour le cours de français dans l’enseignement secondaire supérieur. Il·elle dispose également du titre requis pour l’enseignement de la langue romane étudiée (espagnol ou italien). Il·elle dispose en outre de titres suffisants pour l’enseignement de la philosophie, de la communication, de l’expression théâtrale.
Comment un·e romaniste peut-il elle enseigner le latin ?
Un·e romaniste détenteur·rice de l’agrégation en langues et lettres françaises et romanes peut, en réalisant un master complémentaire à 60 crédits en langues et lettres anciennes et modernes (latin-français, LAFR), obtenir également le titre requis pour enseigner le latin. L’idéal pour un·e étudiant·e qui a ce projet de double cursus est d’opter pour l'option en Antiquité durant le bachelier et/ou de suivre pendant son cursus en romanes les cours de bachelier en latin (langue, littérature, auteurs) qui sont nécessaires pour l’accès au master LAFR. Ceux de ces cours qui n’auront pas été validés préalablement viendront s’ajouter (sous forme de module complémentaire) au programme du master 60 LAFR.
Y a-t-il des prérequis pour étudier les langues et lettres françaises et romanes ?
Il faut un bon niveau en français acquis généralement lors des études en secondaire.
Oui. Tout le monde commence par un cours d’introduction aussi bien pour l’italien que pour l’espagnol. Les cours démarrent “à zéro”, mais le rythme d’apprentissage est plus soutenu qu’en secondaire (une participation active et un travail régulier sont donc nécessaires).
Oui, car l'étudiant·e a le choix entre 2 niveaux en 1re année de bachelier, dont un cours d’initiation.
En quoi consistent les cours de latin en romanes ?
Aucun prérequis en latin n’est exigé. Le programme de bachelier compte seulement 5 crédits obligatoires dans le domaine latin, en 1re année, avec un choix entre deux cours : initiation au latin (accessible à tous et toutes) ou auteurs latins (pour les étudiant·es qui ont suivi, durant les 4 dernières années de l'enseignement secondaire, 4 heures de latin par semaine, ou qui ont réussi le test d'orientation en début d'année). D’autres cours de latin sont accessibles aux étudiant·es de bachelier via l'option en Antiquité. Il s’agit d’approche littéraire et d’analyse de texte. Les traductions ont toujours lieu du latin vers le français. Il y a ensuite des cours dédiés à la littérature médiévale. Cela permet de créer une articulation entre le latin et le français, en passant par l’ancien français (langue française de la fin du Moyen Age) et le moyen français (langue française de la fin du Moyen Age et de la Renaissance).
En romanes, l’accent est mis sur l’étude de la littérature et de la linguistique françaises (histoire de la littérature française, lecture et analyse de textes littéraires du Moyen Age à aujourd’hui, fonctionnement de la langue française) et sur l’étude d’une seconde langue romane (espagnol ou italien). Le français y représente 70% des cours et le latin est relativement peu présent.
En latin-français, le français représente 50% des cours, et le latin 50 % également. Il n’y a pas d’autre langue romane étudiée (sauf éventuellement via l'option). A quelques exceptions près, les cours de français sont les mêmes que ceux des romanistes (y compris les cours de français médiéval, qui permettent d’envisager l’articulation historique entre les deux langues). Les cours de latin concernent la langue, l’histoire de la littérature et la lecture de textes d’auteurs en langue originale ; ils sont généralement centrés sur le latin de l’Antiquité classique, avec des ouvertures vers le latin tardo-antique, médiéval et des Temps Modernes.
Le choix dépend des goûts de l’étudiant, ainsi que de son projet professionnel. L’approche méthodologique des deux programmes est également différente : si l’un comme l’autre s’intéressent aux questions linguistiques et littéraires, les cours de latin développent une démarche plus philologique et ancrée dans l’histoire.
En romanes, l’accent est mis sur l’étude de la littérature et de la linguistique françaises (en gros, histoire de la littérature française, analyse de textes littéraires, fonctionnement de la langue française) et l'étudiant·e va étudier une langue romane en plus (espagnol ou italien). Dans le cursus ROM, le latin est juste un support alors que son étude est beaucoup plus développée dans le parcours en langues et lettres anciennes, orientation classiques (CLAS). En classiques, les deux langues majeures sont le latin et le grec, celles-ci sont étudiées sur le même pied d’égalité (même nombre de crédits).
LAFR - Langues et lettres modernes et anciennes (latin-français)
En romanes, l’accent est mis sur l’étude de la littérature et de la linguistique françaises (histoire de la littérature française, lecture et analyse de textes littéraires du Moyen Age à aujourd’hui, fonctionnement de la langue française) et sur l’étude d’une seconde langue romane (espagnol ou italien). Le français y représente 70% des cours et le latin est relativement peu présent.
En latin-français, le français représente 50% des cours, et le latin 50 % également. Il n’y a pas d’autre langue romane étudiée (sauf éventuellement via l'option). A quelques exceptions près, les cours de français sont les mêmes que ceux des romanistes (y compris les cours de français médiéval, qui permettent d’envisager l’articulation historique entre les deux langues). Les cours de latin concernent la langue, l’histoire de la littérature et la lecture de textes d’auteurs en langue originale ; ils sont généralement centrés sur le latin de l’Antiquité classique, avec des ouvertures vers le latin tardo-antique, médiéval et des Temps Modernes.
Le choix dépend des goûts de l’étudiant, ainsi que de son projet professionnel. L’approche méthodologique des deux programmes est également différente : si l’un comme l’autre s’intéressent aux questions linguistiques et littéraires, les cours de latin développent une démarche plus philologique et ancrée dans l’histoire.
Que peut enseigner un·e diplômé·e en latin-français ?
Avec un master 120 à finalité didactique ou une année complémentaire d’agrégation, le.la diplômé.e en latin-français dispose du titre requis pour enseigner le latin et le français dans l’enseignement secondaire (le latin sur l'ensemble des 6 années d'humanités et le français sur les 3 dernières années).
L’étude du latin peut être profitable à différents niveaux. La précision qu’exige l’étude d’une langue flexionnelle apporte de la une certaine rigueur dans le raisonnement, dans l’approche linguistique, dans l’analyse des textes. Le lien qui unit le latin au français rend leur étude conjointe particulièrement éclairante. L’étude de la civilisation gréco-latine, dont l’héritage a marqué durablement l’Occident, apporte également une richesse culturelle et permet de mieux comprendre la profondeur historique de notre culture contemporaine.
Oui, tout à fait. Cela permet à l’étudiant·e d’ajouter une corde supplémentaire à son arc. La liste des options accessibles aux étudiant·es du bacheliers LAFR est disponible dans le catalogue des formations > bachelier LAFR > programme > options.
Y-a-t-il des prérequis en latin ?
Il n’y a pas de prérequis exigé, mais l’idéal est d’avoir déjà suivi des cours de latin en secondaire. Le programme est accessible aux grands débutants mais sa réussite exige alors une forte motivation. Pendant le premier quadrimestre de la première année de bachelier, les étudiants sont divisés en deux groupes : ceux qui ont suivi 4 heures de latin par semaine durant les quatre dernières années du secondaire, ou qui ont réussi un test de niveau, suivent un cours avancé d’auteurs latins ; les autres suivent un cours d’initiation au latin qui leur permet d’acquérir ou de revoir les bases. Dans la suite du cursus, tous·es les étudiant·s suivent les mêmes cours (langue, auteurs, littérature).
Étudier la traduction et l'interprétation
Quelles sont les combinaisons de langues étudiées ?
Pour le master 120 en interprétation
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Anglais + allemand
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Anglais + néerlandais
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Anglais + espagnol
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Anglais + russe
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Anglais + turc
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Allemand + néerlandais
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Allemand + russe
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Biactif français <> langue des signes de Belgique francophone (LSFB)
Pour le master 120 en traduction
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Anglais + allemand
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Anglais + néerlandais
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Anglais + espagnol
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Anglais + russe
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Anglais + turc
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Anglais + italien
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Anglais + langues des signes
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Allemand + russe
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Allemand + italien
-
Allemand + néerlandais
Le bachelier en traduction et interprétation est-il organisé à Louvain-la-Neuve ?
Non, seuls les masters sont organisés à Louvain-la-Neuve. Le bachelier est organisé par la Faculté de traduction et d’interprétation sur le campus de Saint-Louis. D'autres bacheliers offrent l'accès direct aux masters en traduction et interprétation, comme par exemple le bachelier en langues et lettres modernes.
Quelle est la différence entre traduction et interprétation ?
La traduction est la transposition d’un texte écrit dans une langue de départ, appelée la langue source (par exemple l’anglais ou l’espagnol), vers une autre langue, la langue cible (le français dans notre cas). L’interprétation est la restitution orale de ce qui a été dit par un intervenant, dans une autre langue.
Étudier la philosophie
Quel est l’intérêt d’étudier la philosophie ?
La philosophie donne des outils fondamentaux pour appréhender n’importe quelle discipline. Par exemple, la justice doit trouver le coupable, déterminer si la personne peut rester libre, si elle était en pleine possession de ses moyens. Ce sont des questions philosophiques. En médecine, il faut chercher la cause du coronavirus et les liens entre la cause, l’efficacité et l’effet. Ce sont des concepts de la logique que nous apprenons en philosophie. La philosophie donne des outils analytiques pour tout le monde. La philosophie, c’est apprendre à se questionner et à faire un raisonnement causal correct.
Comment puis-je étudier la philosophie ?
Il y a plusieurs possibilités :
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Le bachelier en philosophie
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Le bachelier en sciences philosophiques, politique et économique (PPE)
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La mineure en philosophie (en étant inscrit dans un autre bachelier)
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Le certificat universitaire en philosophie (comme formation complémentaire)
-
Le master en philosophie (60 ou 120) ou le master en éthique (120)
Quels débouchés pour les philosophes ?
Les philosophes ont accès à des professions variées. On en trouve dans le monde de l’entreprise (journalisme, ressources humaines, etc.), dans la fonction publique (politique, assistant·e parlementaire), dans le monde éditorial, dans le secteur culturel (organisation d’expositions, événements, etc.), de l’éducation permanente, etc. Les philosophes sont reconnu·es sur le marché de l’emploi comme ayant une excellente formation intellectuelle et de grandes capacités d’analyse, de synthèse et de maitrise de la langue.
Y a-t-il beaucoup de cours oratoires ou plus d’écrits ?
Les deux compétences sont développées. Il y a beaucoup de débats oraux où l’on demande à l’étudiant·e d’exposer clairement ses arguments. Les classes regroupent une vingtaine d’étudiant·es, ce qui permet de débattre en petits comités et de manière conviviale. Par exemple, lors des exercices de lecture de texte. Cela demande une vraie méthodologie que de lire et commenter des textes philosophiques. L’étudiant·e apprend à faire des exposés oraux, des dissertations sur un sujet donné et des travaux écrits avec une rigueur scientifique et philosophique.
Si j’entreprends des études en philosophie, qu’est-ce que j’aurai comme cours ?
Lors de la première année de bachelier, l’étudiant·e aura à suivre des cours généraux qui sont communs à tous·tes les étudiant·es de la Faculté de philosophie, arts et lettres (histoire, littératures européennes, critique historique, notions d’archéologie, d’histoire de l’art et de musicologie, philosophie). Ensuite, l’étudiant·e aura des cours d’introduction à tous les grands secteurs de la philosophie : la logique pour apprendre à bien raisonner, l'Ethique et la morale (on s’interroge sur le bien et le mal), la philosophie politique (la question de l’état, quelles valeurs doivent être centrales pour l’organisation d’un état, quel type de pouvoir est légitime, etc.), l’Esthétique, la métaphysique (Est-ce que dieu existe, est ce que l’esprit humain est capable de subsister après la mort ?), anthropologie philosophique (quelle image la philosophie se fait de l’homme ? Chaque philosophie a une vision de l’homme), la nature, le cosmos (Que peut-on dire de l’univers considéré comme un tout ?). Ce qui est intéressant, c’est que l’étudiant·e ne se limite pas à un domaine en particulier, mais peut s’intéresser à plusieurs domaines. Il·elle apprend à développer une manière d’appréhender les choses : c’est l’apprentissage de la réflexion philosophique.
Y a-t-il des cours de langues ?
Oui. L’étudiant·e doit choisir en bachelier une langue germanique parmi l’anglais, le néerlandais ou l’allemand. Il·elle peut apprendre une langue supplémentaire (italien, espagnol, arabe, chinois...) dans le cadre de son option s’il·elle le souhaite.
Non. Par contre, l’étudiant·e peut choisir l'option en antiquité pour étudier des langues anciennes et avoir les deux cordes à son arc.
L’UCLouvain est la seule université en Belgique à organiser un bachelier en sciences philosophiques, politiques et économiques (PPE). Il est organisé par deux facs (ESPO et FIAL). C’est un programme très riche qui offre plusieurs possibilités en master puisque l’étudiant·e reçoit une formation dans les trois disciplines. Cela permet un accès à 7 masters et offre des possibilités de faire un master à l’étranger.
Comment se passe un Erasmus en philo ?
Les Erasmus en philo sont super intéressants. Un cours change selon le prof qui le donne. Si l’étudiant·e va dans une université étrangère, il·elle aura un point de vue différent et des profs différents. Il y a des séances d’informations organisées par le Service des relations internationales de la Faculté sur la procédure à suivre. Il faut entreprendre les démarches l’année précédant celle du départ en Erasmus.
Quelles compétences vais-je acquérir ?
Des compétences communicatives (pour écrire, lire et débattre) et humaines (nécessité de prendre en compte les éléments nécessaires en mettant l’humain au centre), un esprit critique et d’analyse, une autonomie dans le raisonnement et la recherche.
Non. L’apprentissage va se faire tout au long du cursus.
Oui. Il faut avoir obtenu un titre pédagogique en ayant suivi la filière didactique ou l’agrégation. Il s’agit alors d’un titre suffisant, et non d’un titre requis. Cela peut être vérifié sur la plateforme Primoweb du ministère.
Étudier l'histoire, l'archéologie, l'histoire de l'art, la musicologie & les langues et lettres anciennes
Questions générales
Quelles sont les langues étrangères de la formation ?
L'étudiant·e choisit deux cours de langue par bloc annuel de bachelier. Il·elle poursuit l'étude d'au moins une langue moderne tout au long de son cycle. Il·elle choisit les crédits qui restent parmi les deux autres langues modernes et/ou les langues et littératures classiques. Il y a le latin et le grec pour les langues classiques. Pour les langues modernes, l’étudiant·e peut choisir entre l’anglais, l’allemand et le néerlandais. L’étudiant·e peut également approfondir sa connaissance d'autres langues grâce à une option.
Il faut un niveau intermédiaire pour l'anglais et pour le néerlandais, soit idéalement l’équivalent de minimum 4h de cours les 4 dernières années du secondaire.
Quand faut-il choisir entre l’archéologie et l’histoire de l’art ?
L'étudiant·e choisit une filière (archéologie ou histoire de l’art) en première année de premier cycle qu'il·elle suivra tout au long de son parcours pour les cours de méthodes scientifiques, de matériaux et techniques ainsi que pour les séminaires sur des sites, dans des musées, etc. Tous les autres cours du bachelier sont communs aux archéologues et aux historien·nes de l’art.
En quoi consistent les cours en histoire de l’art et archéologie ?
Durant le bachelier, l'étudiant·e va toucher à toutes les périodes et puis il·elle se spécialisera. Il·elle développera ses compétences méthodologiques. Ce qui est particulier, c’est que, dès le bachelier, il·elle aura des stages, il·elle ira sur des sites archéologiques ou dans des musées, il·elle aura l'occasion de faire des fouilles sur le terrain, en Belgique ou à l'étranger. L’étude des vestiges matériels, des productions artistiques et des sources iconographiques, en complément des sources écrites, marque la différence avec les historiens ou historiennes.
Quelles études pour être paléontologue ?
Il n'existe pas de master en paléontologie en Belgique, on doit obligatoirement passer par un master (5 ans) en géologie ou en biologie (au choix) avant de poursuivre par un doctorat (4 ans) en paléontologie (l'étude des fossiles).
Histoire
Cette discipline permet d’apprendre une façon d’être, de réfléchir, d’entrer en contact avec le monde qui est complexe. Les historien·nes sont avant tout des personnes qui sont capables de se rendre compte que pour connaitre un phénomène, un individu, il faut le remettre dans le contexte qui était le sien. Les historien·nes ont besoin de mettre du sens et de comprendre la complexité de toute réalité humaine. On apprend à le faire sur le passé pour être capable de le mettre en pratique aujourd’hui.
Un historien ou une historienne, c’est quoi ?
Ce n’est pas un rat de bibliothèque qui passe sa vie dans des vieux papiers ou sur France 5. À une époque où nous sommes submergés de fake news, l’historien·ne a un rôle central et essentiel dans la société en tant que spécialiste de la critique. L’étudiant·e sera analyste, polyvalent·e et souvent polyglotte. Ses compétences rédactionnelles et communicatives lui permettent de faire part de ses connaissances efficacement. Être historien·ne, c’est aussi être un·e citoyen·ne averti·e. C’est pourquoi des cours sur la Belgique font partie de son programme.
Quels sont les différents cours en histoire ?
En première année de bachelier, l’étudiant·e aura plutôt des cours d’introduction à la discipline qui lui permettront de maîtriser les outils essentiels d’un historien·ne (se familiariser avec la bibliographie, être capable d’en faire une, etc.). L’étudiant·e aura des exercices sur des questions d’histoire et un cours d’information (?) appliqué. Il devra réaliser de nombreux de travaux. Les cours d’informatique au programme lui apprendront à travailler sur des bases de données. Il·elle deviendra un·e spécialiste des technologies et s’interrogera sur la technologie en tant que source.
En histoire, étudie-t-on des mythes et des légendes ?
Bien sûr. On les étudie et on essaye de les comprendre. On essaye de déterminer pourquoi les gens du passé s’intéressaient à tel mythe.
Quand on prend un master, est-ce possible d’avoir deux finalités ?
Non, il faut en choisir une. Si l'étudiant·e veut en faire une autre en plus, il faudra le faire après avoir terminé la première finalité choisie.
Mes cours d’histoire seront-ils comme en secondaire ?
Les cours d’histoire à l’université ne sont pas comparables à ceux donnés dans l’enseignement secondaire. La matière sera expliquée à l'étudiant·e mais il·elle va surtout développer des compétences méthodologiques. 25% de la connaissance pure pour 75 % de travail d’analyse.
Est-ce possible de se spécialiser en archives ?
Oui, il y a un master dédié aux archives. Les débouchés professionnels sont très importants. Beaucoup d’institutions et d’entreprises ont des archives dans le cadre de leurs activités. Nous sommes spécialisé·es dans la formation des archives numériques, car nous pensons qu’il est de nos jours essentiels de travailler avec des documents numérisés. Les étudiant·e·s acquièrent aussi des compétences spécifiques aux archives historiques (savoir lire des documents anciens, par exemple).
Est-ce possible de lier la communication à l’histoire ?
Il y a un master en communication de l’histoire. Il prépare à travailler dans toutes les professions de communication de l’histoire à des non spécialistes. Il s’agit de mobiliser l’historien·ne pour répondre à des intérêts de nos contemporains et leur permettre de mieux connaître les phénomènes du passé ainsi que leur patrimoine. La vulgarisation, la recherche historique et ses sources sont essentielles dans ce cadre.
Archéologie
Est-ce que dans le milieu de l'archéologie il y a beaucoup de débouchés ?
Les débouchés concernent les différents métiers du patrimoine, dans les musées, les institutions scientifiques et les administrations du patrimoine. Conservation, recherche, administration, communication, commerce de l’art, tourisme, logistique, gestion… sont autant de débouchés.
Oui. Beaucoup de nos alumni (diplômés et diplômées) trouvent un travail dans ce secteur. Les stages sont d’une grande aide à ce niveau. Récemment, plusieurs étudiants et étudiantes ont été recruté·es sur leur lieu de stage (responsable d’institution, directrice de musée, etc.).
Est-il possible de réaliser des stages ?
Le parcours extra-académique est très valorisé en archéologie (fouilles, colloques, travailler dans des musées). Il y a des stages dont 5 semaines de stage en bachelier + une semaine de stage de fouille (très pratique sur un chantier). Il y a aussi des stages en master : 8 semaines (2x plus que les historien·nes de l’art car le terrain est prépondérant)
Il s’agit de réelles mises en situation méthodologique et professionnelle. Elles permettent aux étudiant·es, par la pratique, d’apprendre les démarches de l’archéologie de terrain (prospection, fouille, dessins et enregistrement photographique), et de s’initier à l’étude, à la conservation et à la présentation des objets archéologiques que ce soit en laboratoire ou en milieu muséal (nettoyage, marquage, inventaire, conditionnement, numérisation, exposition…).
Avez-vous des exemples de destinations concernant les stages ? Comme Pompéi ?
Il y a des fouilles en Belgique (archéologie nationale), en France, en Italie et en Crête.
Il s’agit d’une possibilité offerte aux étudiant·es de valoriser des activités qui à priori sont de nature extra-académique. Il s’agit d’un processus pédagogique qui s’échelonne sur 3 ans. L’idée est de pousser les étudiant·es à visiter les musées en acquérant des compétences et des connaissances: poser un regard de futur professionnel sur les lieux culturels et futurs lieux d’exercices de leur profession. Un portfolio (sur moodle) correspond à 8 activités types que les étudiant·es doivent réaliser et pour lesquelles ils·elles doivent réaliser un compte-rendu critique. C’est un projet individuel. On peut le faire à son rythme.
Histoire de l'art
L’histoire de l’art est-elle une branche à part ?
Oui. L’étudiant·e choisit une filière lors de sa première année : histoire de l’art ou archéologie. Il y a la possibilité de changer et de se tourner vers l’archéologie au cours de la première année si l’étudiant·e se rend compte qu’il·elle s’est trompé·e.
Y a-t-il a des cours obligatoires de latin en histoire de l’art ?
Non, les cours de latin ne sont pas obligatoires. Il est obligatoire de prendre une langue moderne (ou deux), et éventuellement une langue ancienne. Mais la langue ancienne n'est pas obligatoire contrairement à la langue moderne.
Est-ce utile comme étude pour devenir antiquaire ?
Oui, c’est une vraie base de départ. Il faut après se donner les moyens (par exemple : des cours en gestion en plus pour créer son entreprise, etc.).
Oui. Il y aura quelques cours à rattraper mais c’est possible. Dans ce cas-là, le mieux est de choisir de faire une mineure en histoire pour déjà avoir suivi des cours de base.
J'aimerais faire guide dans un musée, avez-vous des conseils ? Quelles études dois-je faire ?
Les trois études sont possibles. Par exemple, histoire avec finalité communication en histoire (apprendre à communiquer les résultats scientifiques des historien·nes et mettre en place une visite, une expo). Mais c’est possible aussi en archéologie et histoire de l’art. C’est un débouché valable dans les trois formations. Le choix est à déterminer en fonction des affinités de l’étudiant ou étudiante.
Musicologie
Être musicologue, c’est comprendre la musique. L’étudiant·e va apprendre à être musicologue. Il y a d’ailleurs en biblio un espace dédié à la musique complètement insonorisé. L’étudiant·e sera formé·e pour travailler dans tous les métiers qui concernant la musique.
Quelles compétences vais-je développer en musicologie ?
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La grande compétence est celle qu’acquièrent tous·tes les étudiant·es en FIAL : une capacité de synthèse, d’analyse et d’esprit critique.
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Au niveau musical, l’étudiant·e va développer un regard critique et être informé·e sur la musique tant classique que pop rock. Ce regard distancié et passionné vis-à-vis de la musique lui permet d’avoir une place de choix dans tous les organismes culturels
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Un bagage historique sur les œuvres et un savoir sur la musique.
L’étudiant·e peut devenir professeur·e de musique en académie en étudiant la musicologie. Les places sont cependant chères. Le diplôme donnera accès à l’étudiant·e à tout un tas d’autres débouchés auxquels il·elle ne pense pas spécialement:
- organisation d’événements culturels
- communication
- maisons d’opéras, salles de concerts, festivals et événements musicaux : programmation, rédaction, prospection, information, conférences…
- recherche
- gestion patrimoniale (musées, administration du patrimoine, expertise)
- tourisme, organisation de voyages culturels et musicaux
- enseignement et pédagogie (secondaires supérieur, académies, écoles supérieures, services éducatifs des musées, animation musicale…)
- Etc.
Ne vais-je étudier que de la musique classique en musicologie ?
La formation en musicologie se veut ouverte sur toutes les musiques et pas juste celles dites classiques. Il y a des cours d’histoire, de la musique pop rock, de l’ethno musicologie (populaire africaine, chinoise). Même si la grosse partie concerne la musique classique, nous avons une ouverture sur les musiques de films, populaires, etc. On a une ouverture et une équipe de personnes qui ont des regards différents.
Y a-t-il des stages en musicologie ?
On emmène les étudiant·e s sur le terrain : concerts, opéra, musée instrumental, ferme du Biéreau, La Monnaie, Opéra Royal de Liège. On va dans les représentations. Cela fait partie du cours. On plonge dans les représentations musicales. C’est propre à notre type d’enseignement. Il y aussi des stages. On envoie les étudiant·es en stage pour avoir une pratique professionnalisante dès le début. Les étudiant·es auront donc un contact avec une profession assez tôt dans leur cursus.
Est-ce qu’il faut des connaissances en musique pour étudier la musicologie ?
Il ne faut absolument pas avoir de techniques musicales à la base. C’est très bien si on en a. Si on ne connait pas de notes de musique, on apprendra. Il y a des cours de rattrapage de solfège dynamique et garanti. On sait lire comme si l’on avait suivi 5 ans. Suffisamment pour apprivoiser des partitions dans des cours d’analyse. Il ne faut pas être musicien. IL SUFFIT D’AIMER LA MUSIQUE (pas spécialement classique). Toute personne qui veut faire de la musicologie y trouvera son compte.
Il y en a de nombreux :
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Organismes culturels, opéras, orchestres, concepteurs de programme, visite didactique, rapport au public
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Dans les musées (instruments de musique, de l’Afrique en ethnomusicologie) et bibliothèques dans des organismes officiels
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Dans des structures plus volantes : festivals de musique (pop rock, classique, etc.)
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Presse musicale
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Maisons de disque (un peu plus dur car parfois très commercial)
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Enseignant·e et chercheur/chercheuse
Langues et lettres anciennes
Y a-t-il beaucoup d’étudiant·es en langues anciennes ?
Il y a en général 10 étudiant·es. Cela permet un contact plus grand et plus facile entre les enseignant·es et les étudiant·es. On peut accompagner pas à pas les étudiant·es qui se présentent.
Quelles compétences développe-t-on en langues anciennes ?
La première capacité est celle d’analyser finement un texte : développer l’analyse en profondeur et l’analyse critique. La deuxième consiste à maîtriser de manière très détaillée la langue étudiée. Cela donne accès à tout le milieu culturel dans lequel le texte a été produit. Les étudiant·es ont ainsi une excellente formation de base au-delà de la langue et de la littérature sur les périodes qu’ils étudient.
Qu’apprend-on en langues classiques ?
Les cours de grec et de latin sont structurés autour de 3 grand pôles : langues et linguistique (langue comme objet au premier chef), les cours d’explication d’auteurs (lecture sur le texte original avec une réflexion qui combine l’étude de la langue et des réalités que recouvrent le texte), les cours de littérature (histoire de la littérature en français avec lecture de textes traduits en français).
Quels sont les débouchés en langues classiques ?
En fonction de la finalité choisie en master. Un tiers de nos étudiant·es enseignent le grec et le latin. Les autres travaillent dans le milieu culture au sens large : musée, expo, maison d’édition. Enfin, une forte proportion continue dans la recherche en faisant un doctorat.
Dans les programmes de bacheliers en langues et lettres anciennes, que ce soit en orientation classiques ou orientales. Les étudiant·es inscrit·es en histoire ou en histoire de l’art et archéologie peuvent aussi choisir d’étudier les langues anciennes (grec et/ou latin). Le grec ancien est aussi enseigné au sein de la mineure en "Antiquité : Égypte, Orient, Grèce, Rome". L’étudiant·e peut donc étudier le grec ancien même en ayant choisi les langues et lettres romanes, par exemple.
Existe-t-il des prérequis en langues classiques (grec et latin) ?
Il n’est pas indispensable d’avoir étudié les deux langues anciennes dans l’enseignement secondaire pour s’inscrire en langues et lettres classiques, mais il est préférable d’avoir déjà étudié au moins l’une des deux langues, pour savoir dans quoi l’étudiant·e s’engage. La formation en grec classique commence par un cours d’initiation, qui est obligatoire. Pour le latin, l’étudiant·e peut choisir entre un cours d’initiation et un cours d’auteurs, en fonction de son niveau.
Existe-t-il des prérequis en langues orientales ?
Il n’y a aucun prérequis pour s’inscrire en langues et lettres orientales.
Y a-t-il des débouchés dans le secondaire comme professeur·e en langues orientales ?
Non, l'enseignement des langues orientales n'existe pas en secondaire. Il n’y a donc pas de finalité didactique pour les langues orientales. Il y a pas mal d’étudiant·es qui se spécialisent en sciences et métiers du livre pour travailler dans l’édition et l’analyse de textes, d’autres vers les sciences politiques (liens entre l’Orient et l’Europe), d’autres vers la recherche (doctorat).
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