Nicolas Amoroso
Recontextualiser le décontextualisé : production, diffusion et fonctions des petits bronzes isiaques dans l’Occident romain aux Ier-IIIe s. ap. J.-C.Projet
Projet
L’objectif du projet est de contribuer à préciser les contours de la circulation des petits bronzes isiaques dans l’Occident romain à partir d’une analyse croisée de leur production et de leurs fonctions. Dispersées dans les collections muséales, les statuettes à l’effigie d’Isis et des divinités de son cercle (en particulier Osiris, Sérapis, Harpocrate, Anubis et Apis) sont principalement attestées en Italie et dans les provinces occidentales de l’Empire, entre le ler et le IIIe s. ap. J.-C. Traitées individuellement comme des témoignages matériels de la « diffusion des cultes isiaques », elles constituent pourtant les éléments d’un système complexe qui doit être étudié dans son ensemble sur la base des exemplaires localisés, contextualisés et datés par l’archéologie. En s’inscrivant dans la lignée d’une « archéologie de l’objet » et en se focalisant sur un corpus particulier qui documente un phénomène majeur de l’histoire des religions, le projet propose une approche contextualisée qui permettra de dépasser les limites d’une catégorisation étanche généralement utilisée pour classer ce type d’objets. Grâce au perfectionnement d’un outil informatique réalisé sous la forme d’une base de données, il sera possible de reconnaître des « équivalences d’atelier » et de distinguer des typologies, des aires géographiques de production et des repères chronologiques. Cette méthodologie fondée sur la mise en réseau des objets permettra parallèlement de recontextualiser les statuettes qui ne le sont plus. En adoptant cette démarche, le projet entend offrir une meilleure compréhension du fonctionnement des cultes isiaques dans le monde romain mais aussi de celui des sacra privata qui constituent le cadre le plus fréquent pour l’utilisation de ces petits objets en bronze.
https://musee-mariemont.academia.edu/NicolasAmoroso
http://www.musee-mariemont.be/index.php?id=2836
Publication
- Amoroso, Nicolas. (2020). « Les petits bronzes isiaques de la collection Pullini au Musée des Antiquités de Turin : Isis, Sarapis et Harpocrate ». In. L. Bricault et R. Veymiers (éd.), Bibliotheca Isiaca IV, Bordeaux : Ausonius, p. 163-174.
Résumé
Le Musée des Antiquités de Turin conserve sept petits bronzes isiaques issus de la collection rassemblée par l’abbé turinois Carlo Antonio Pullini (1747-1816). En partie inédites, ces statuettes présentent quatre types bien connus : Isis au gouvernail et à la corne d’abondance, Sarapis en buste, Harpocrate à la corne d’abondance et Harpocrate assis. En se fondant sur une analyse iconographique et stylistique, la mise en série de ces objets – avec des exemplaires « contextualisés » et datés par l’archéologie – renouvelle nos connaissances de la production micro-statuaire en bronze des divinités isiaques dans le monde romain. Complétée par des cartes de distribution du matériel archéologique, l’étude proposée dans cet article jette les bases d’une analyse plus large qui puisse intégrer l’ensemble du corpus dont les exemplaires ont été mis au jour à travers l’ensemble du monde romain et sont aujourd’hui dispersées dans de nombreuses collections muséales. Parallèlement, la méthode d’analyse et les résultats qui en découlent montrent qu’une mise en série rigoureuse des pièces permet de recontextualiser les objets qui ne le sont plus.
https://ausoniuseditions.u-bordeaux-montaigne.fr/collections/catalogue?coll=Bibliotheca%20isiaca - Amoroso, Nicolas, Marie-Cécile Bruwier et Bertrand Federinov (éd.) (2019), Alexandrie (Cahiers de Mariemont, 41), Musée royal de Mariemont, Morlanwelz.
Résumé
Acheté à Alexandrie par Raoul Warocqué entre 1911 et 1912, le buste colossal de reine ptolémaïque, que l’on attribue parfois à Cléopâtre VII, constitue l’une des pièces les plus emblématiques du Musée royal de Mariemont. Pourtant, nombreux sont les mystères qui entourent l’identité du personnage représenté, la datation de l’objet et sa provenance exacte. À la suite d’un travail de recherche initié en 1989 par Marie-Cécile Bruwier, une équipe internationale et pluridisciplinaire s’est lancée dans une véritable enquête pour tenter de résoudre ces énigmes. À partir des cartes anciennes et des récits de voyageurs, plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été réalisées entre 2008 et 2012 à Smouha, dans le secteur présumé de la provenance des statues colossales. Le présent volume dresse le bilan de ces recherches et témoigne d’une fructueuse collaboration entre le Musée royal de Mariemont, le Ministère des Antiquités égyptiennes et le Centre d’Études Alexandrines. Au fil des pages, le lecteur pourra découvrir les vestiges d’un faubourg méconnu d’Alexandrie qui éclairent le passé ancien et récent de la cité cosmopolite, dans un dialogue étonnant entre antiquité et modernité, depuis l’Éleusis citée dans les sources gréco-latines, jusqu’au quartier actuel de Smouha.
http://www.boutique.musee-mariemont.be/index.php?id=3969&tx_commerce_pi1%5BshowUid%5D=161&tx_commerce_pi1%5BcatUid%5D=9&cHash=cc5e827a2312d93b2cfdce332961a509
Tiffany Bellon
Exprimer ses appartenances multiples : les Thraces dans l’Empire romain (1er – 3e s. apr. J.-C.)
Projet
Dans le cadre de ma thèse, j’étudie les marques d’appartenances socio-culturelles et territoriales des Thraces établis dans l’Empire romain (1er -3e s. de n.è.), telles qu’elles se révèlent dans les sources épigraphiques. Qu’advient-il de leurs appartenances une fois établis en terre étrangère : conservent-ils leurs appartenances d’origine, les abandonnent-ils en faveur de la société d’accueil ou tentent-ils d’allier les éléments de l’une et de l’autre culture ? Leurs appartenances s’expriment à travers divers référents (groupes sociaux, culture, lieu). Plus largement, ces marques d’appartenances reflètent des comportements qui peuvent être interprétés à l’aide de concepts empruntés (et adaptés) à la sociologie et de la psychologie sociale : les « stratégies d’adaptation en situation interculturelle » et les « stratégies identitaires ». Reposant sur le postulat selon lequel l’individu s’adapte en permanence à l’environnement dans lequel il évolue, l’approche comparative est essentielle : les résultats obtenus pour chacune des provinces, entités à part entière de l’Empire romain, seront confrontés afin de saisir l’impact du contexte sur les stratégies adoptées et ainsi mieux interpréter les disparités et similitudes observées. Le sujet des marques d’appartenances ainsi que l’approche résolument interdisciplinaire permettent de poser un regard nouveau sur l’intégration des Thraces dans l’Empire romain.
Sarah Béthume
Faire parler les pierres. Analyse linguistique et sémiologique de documents épigraphiques argiens et laconiens de l’époque archaïque
Projet
Mon projet de rechercher vise à proposer une nouvelle analyse linguistique des documents épigraphiques d’Argolide et de Laconie via une approche qui intègre les concepts et méthodes de la sémiologie. Pour ce faire et pour reconstruire sa situation de communication et ses enjeux communicationnels, j’envisage de façon exhaustive chaque document de mon corpus : les caractéristiques matérielles du support de l’inscription (matière, dimensions), le contexte archéologique dans lequel il a été trouvé (pour identifier si possible son lieu d’exposition dans le complexe architectonique de la cité ou du sanctuaire), ainsi que le contexte historique de sa production. Dans l’analyse de l’énoncé lui-même, j’examine bien entendu les traits dialectaux mais aussi les caractéristiques de son écriture (puisque mes sources ont été rédigées dans des alphabets épichoriques divers) et sa relation avec son support. Je touche dès lors à des questions plus larges telles que l’alphabétisation de la population, les habitudes épigraphiques (souvent assez locales), le statut des lapicides et d’autres artisans, la performativité de l’inscription : en bref, les conditions de production et de réception des inscriptions. L’objectif est, d’une part, de resituer les faits dialectaux dans leur contexte, pour mieux comprendre la variabilité graphico-linguistique caractéristique des inscriptions grecques archaïques et, d’autre part, de prendre en considération des faits graphiques qui ne se trouvent pas expliqués par la linguistique mais n’en possèdent pas moins une dimension signifiante.
Illustration
Stèle de marbre blanc, gravée d’un décret concernant la gestion du sanctuaire et des biens d’Apollon, émis par les Lacédémoniens à destination des Déliens (date : ca 403-399 a.C.n., à la suite de la guerre du Péloponnèse et de la défaite athénienne ; lieu d’exposition : dans le sanctuaire d’Apollon sur l’île de Délos) : la partie décrétale se trouve en alphabet et dialecte laconiens et la datation authentifiant le document en alphabet et en dialecte principalement déliens (avec les noms des magistrats spartiates en laconien)
Publication
Sarah Béthume et Paolo Tomassini, Fantastic Beasts in Antiquity. Looking for the monster, discovering the Human, Presses universitaires de Louvain, Louvain-la-Neuve, 2021 (coll. Fervet opus, 8).
Elia Borza
La fortune de la tragédie grecque à la Renaissance
Projet
Dès l’apparition de l’imprimerie à la fin du XVe siècle, les philologues n’eurent de cesse d’éditer, traduire et commenter les textes des trois tragiques grecs, Eschyle, Sophocle et Euripide.
Ma recherche a débuté par l’analyse des premières éditions du texte grec de Sophocle, de 1502 (date de l’editio princeps) à 1553 environ (édition d’Adrien Turnèbe). J’ai ensuite porté mon attention sur les traductions latines et vernaculaires de Sophocle.
Actuellement, je suis en train de rédiger une monographie consacrée à la poétique de la tragédie, en partant des préfaces, des paratextes et des travaux des traducteurs et commentateurs de Sophocle. Je me concentre entre autres sur les liens entre poétique et politique, c’est-à-dire sur l’utilisation de la tragédie dans la formation des citoyens et des dirigeants de la Cité (surtout dans le monde protestant). Cette recherche s’élargira par la suite aux autres tragiques, essentiellement Euripide, aux commentaires sur la Poétique d’Aristote et aux traités théoriques de l’époque sur la poétique.
Parallèlement à cela, j’investigue aussi les cours donnés par les humanistes et dont l’objet furent les tragédies de Sophocle, dans le but de mettre en lumière les méthodes des professeurs de grec du XVIe siècle.
Publications
- Bibliothèques anciennes et humanisme à la lumière des œuvres de Fulvio Orsini et de Juste Lipse, in N. AMOROSO, M. CAVALIERI, N. MEUNIER (sous la direction de), Locum Armarium Libros. Livres et bibliothèques dans l’Antiquité, Louvain-la-Neuve, Presses Universitaires de Louvain, Collection Fervet Opus, n°2, 2017, p.389-409.
https://pul.uclouvain.be/book/?GCOI=29303100020790
Résumé
Pendant la Renaissance, les humanistes ont écrit à propos des bibliothèques antiques à Rome. Fuvlio Orsini, dans ses Imagines et elogia virorum illustrium (publié en 1570), montre ses énormes connaissances sur les bibliothèques anciennes. Il signale plusieurs étapes dans l’histoire des bibliothèques publiques dans la Rome antique. Plus tard, Juste Lipse écrit à propos des mêmes bibliothèques dans son De bibliothecis syntagma, publié pour la première fois en 1603. Il explique également les différentes significations du mot « bibliotheca ». En outre, il nous livre des détails sur la décoration des bibliothèques romaines. Par ailleurs, il est intéressant de considérer que les bibliothèques de la Renaissance étaient projetées par les autorités politiques, religieuses et académiques : celles-ci voulaient répandre la culture classique et montrer leur intérêt pour de tels sujets. Presque tous les auteurs classiques faisaient partie des bibliothèques humanistes : d’Homère à Thucydide et Démosthène, de Térence à Cicéron, Tacite et Virgile. -
‘Cum scholiis locupletissimis’ : les pages de titre d’éditions et de traduction de Sophocle au XVIe siècle, in Chr. DELOINCE-LOUETTE, M. FURNO, V. MÉOT-BOURQUIN (édité par), Apta compositio. Formes du texte latin au Moyen Age et à la Renaissance, Genève, Droz, « Cahiers d’Humanisme et Renaissance », n°146, 2017, p.111-128.
https://www.droz.org/product/9782600057875
Résumé
Les pages de titres offrent beaucoup d’informations sur les livres en tête desquels elles figurent, en plus des données indispensables (nom de l’auteur, titre, éditeur etc.) : elles sont un argument publicitaire de choix et peuvent révéler aussi un programme éditorial de l’imprimeur, par le choix de la marque typographique par exemple. On ne note pas de réelle évolution dans les usages des imprimeurs au cours du XVIe siècle, car l’objectif a toujours été d’attirer l’attention du lecteur-acheteur par la mise en valeur de l’ouvrage.
Marco Cavalieri
Projet
Archéologue et historien de l'art classique (Grèce, Étrurie et Rome), Marco Cavalieri s'est formé à l'Université de Parme, où il a obtenu son diplôme de licence en 1996. Après une thèse doctorale (3e cycle) à l’Université de Florence (1999) et une dissertation postdoctorale à l’Université de Pérouse (2003), et à la suite d’un séjour à Paris (bourse de recherche à l’Université de Paris I - Sorbonne et à l’EPHE), il a été engagé à l’UCLouvain en septembre 2003.
Il est spécialiste de l’urbanisme, de l’architecture et de la sculpture de l’Italie et des provinces romaines de l’Occident ; il a dirigé et participé à de nombreuses fouilles dans le Frioul Vénétie-Julienne, en Émilie Romagne, en Toscane, dans le Latium, en Sicile, en Sardaigne et en Albanie. Au nom de l’UCLouvain, il est responsable scientifique de la fouille archéologique à la villa romaine d’Aiano (Commune de San Gimignano, Sienne) de la mission archéologique à Cures Sabini (province de Rieti), capitale du peuple sabin, ainsi que du projet de recherche archéologique en collaboration avec l'UNamur, à Ostie, port de Rome.
https://uclouvain.be/en/sciencetoday/news/a-late-antiquity-tuscan-villa-revealed.html
Pierre Charrey
Poids, balances et économie politique en Gaule romaine entre Antiquité tardive et Haut Moyen-âge (IIIe-IXe siècle)
Projet
Ce projet de recherche postdoctoral, conduit au sein de l'équipe Pondera Online, consiste à étudier l'usage de poids et balances dans la Gaule de l'Antiquité tardive entre la grande centralisation de la production des poids "romano-byzantins" au IVe siècle et l'essor des royautés "barbares" du Ve au IXe siècle.
Fondant ma démarche sur les découvertes de poids et balances en contexte archéologique (funéraire, votif, artisanal, commercial, fiscal et monétaire), je m’intéresse aux processus de réappropriation et d'importation des instruments romains puis byzantins ainsi qu'aux phénomènes de copie, d'adaptation ou de production d'instruments locaux relatifs aux systèmes monétaires et pondéraux émergeant. J’espère ainsi mettre ces différents résultats en lien avec ce que l'on sait (par les sources écrites et archéologiques) de l'évolution des lieux de pouvoir et des pratiques d'administration, de prélèvement fiscal et d'économie politique au fur et à mesure de l'évanouissement de l'autorité romaine en Occident. Si, grâce à son approche globale, ma thèse a pu mettre en évidence la co-construction d'un universalisme romain et chrétien à travers des instruments précieux et standardisés du prélèvement fiscal, ce projet postdoctoral vise à tester les limites de ce modèle dans une région riche en données archéologiques et caractérisée par une tension entre fragmentation politique et intégration continue dans le commerce méditerranéen.
Légende de l'image : Poids de balance byzantins en bronze découverts avec leur coffret fragmentaire dans une tombe mérovingienne de Lutlommel (Belgique), VIe-VIIe s, MRAH, Bruxelles (B002893-007).
lien académia : https://uclouvain.academia.edu/PierreCharrey/CurriculumVitae
Thérèse Claeys
Le passé recomposé et sa conjugaison future. Vers l’élaboration de stratégies durables pour la préservation et la présentation du paysage archéologique Néopalatial (Crète, 1700-1450 BC)
Projet
À l’instar des ressources naturelles, le patrimoine archéologique est une ressource fragile, limitée et non renouvelable. Cette prise de conscience progressive depuis le siècle dernier a suscité la codification de mesures au travers d’outils doctrinaux internationaux, et ainsi consacré l’émergence d’une nouvelle discipline, à savoir la protection du patrimoine archéologique. Ancrée dans cette dernière, mon projet de recherche s’intéresse plus particulièrement au patrimoine primordial de la Crète minoenne. Alors que les interventions de restauration abusives menées sur le site de Cnossos au début du XXe siècle par Sir Arthur Evans n’ont eu de cesse de nourrir les représentations collectives relatives à la civilisation minoenne, ma recherche tend à s’en distancier en proposant une narration alternative. En substance, mon projet doctoral s’attache à proposer une méthodologie innovante et originale combinant une approche participative, archéologique et diagnostique capable d’aider à la planification intégrée de parcours narratifs alternatifs, respectueux de la vulnérabilité des vestiges archéologiques. Ces parcours sont ainsi instrumentalisés comme vecteurs de réconciliation entre les impératifs de préservation et de présentation des sites archéologiques. Au-delà d’enjeux strictement archéologiques, cette recherche souscrit donc aux défis éducatifs, sociaux et économiques contemporains majeurs posés par la gestion et la mise en valeur du patrimoine minoen.
Légende : Flux des visiteurs et reconstitution partielle du réseau routier historique superposés sur une vue aérienne du site archéologique de Malia (© Google Earth)
Louis Dautais
L'Égypte et le monde égéen (XVIIe-XIIe s. av. n. è.) : une approche globale et diachronique de leurs interactions.
Projet
Séparés par la « sombre mer » d'Homère (Odyssée, XIX), l'Égypte pharaonique et le monde égéen protohistorique sont en relation depuis le IIIe millénaire av. n. è. À partir du XVIIe s. av. n. è., dans le contexte particulier de l'émergence et du développement des grandes puissances de la Méditerranée orientale, ces relations se font plus fréquentes et directes jusqu'à l'effondrement de ce « système international » au cours du XIIe s. av. n. è. Ce projet de recherches ambitionne de définir et d'expliquer la nature polymorphe des interactions entre Égéens et Égyptiens replacées dans leurs contextes historiques selon une perspective diachronique. Pour ce faire, nous recenserons, analyserons et confronterons les différentes sources textuelles, visuelles et matérielles disponibles. Cette approche interdisciplinaire esquissera ainsi une vision bilatérale de l'histoire des relations égéo-égyptiennes sur six siècles. Les idées et les techniques autant que les hommes circulent au sein du bassin méditerranéen, suivant des routes maritimes particulières : sillonnées par les Égéens et les Égyptiens, leur tracé et leur nature exacts devront être discutés. Souhaitant dépasser la seule synthèse des données, nous porterons un nouveau regard – par une enquête globale et diachronique – sur ces interactions polymorphes.
UCLouvain https://uclouvain.be/fr/repertoires/louis.dautais
UPVM3 https://asm.www.univ-montp3.fr/fr/annuaire_recherche/louis-dautais-0
IFAO https://www.ifao.egnet.net/recherche/chercheurs/ldautais/
AEGIS https://www.ifao.egnet.net/recherche/chercheurs/ldautais/