Clinical and health psychology concerns the application of psychological theories and methods to the promotion and maintenance of health and mental health. Clinical psychology is concerned with the research, assessment, diagnosis, prognosis, treatment and rehabilitation of issues affecting mental health. Health psychology is concerned with the promotion and maintenance of health, the prevention and treatment of health, the identification of aetiological and diagnostic correlates of health, the treatment of disease, and the improvement of the health care system and health policy.
The projects carried out in clinical psychology focus in particular on the psychological processes involved in the development and maintenance of psychopathological states, as well as the development of psychological interventions targeting the incriminating processes. They are also concerned with the psychological processes shared by different psychopathological states and the influence of biological factors such as stress or inflammatory factors in this development. Projects in health psychology are concerned with the influences of emotion and personality on health, the influence of emotional and social competence on personal, interpersonal and organisational outcomes, and the creation and validation of interventions to improve emotional competence, biological and hormonal correlates of emotional and social behaviour, factors associated with ageing and health, cognitive and emotional factors associated with effective self-management of chronic diseases, determinants of preventive behaviour, and the planning, implementation and evaluation of health promotion interventions.
Groupes de recherche liés à ce domaine – research groups
Burn-out Parental
https://www.burnoutparental.com/
Health, Emotion, Cognition, and Memory (IlLuminetti group)
https://sites.google.com/site/illuminettilab/home
Stress and Anxiety Research Lab (STAR Lab)
www.heerenlab.com
Louvain Experimental Psychopathology research group (LEP)
http://www.uclep.be
Louvain Psychotherapy Research Group
https://www.louvain-psychotherapy-research-group.com
Person-centred research and training lab (PCLab)
https://uclouvain.be/pclab
The Research Group on Psychology of Public Health and Aging (PHA)
https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/ipsy/pha.html
Quand l’alexithymie bride la régulation des émotions
Peu connue, l’alexithymie est un trouble de la régulation des émotions qui affecte la santé mentale et physique. Cette incapacité à identifier ses propres émotions et celles des autres touche plus de 10% de la population ! Des chercheurs UCLouvain mettent en lumière comment cerner quand ce trouble entraîne des difficultés et comment accompagner au mieux les personnes qui en souffrent. >suite
L'UCLouvain experte en recherche sur l'alexithymie
A l’initiative d’Olivier Luminet, psychologue de la santé, la troisième rencontre de l’Alexithymia Reseach International Alliance (ARIA) s’est tenue à Louvain-la-Neuve les 2 et 3 mai dernier. Environ 50 scientifiques spécialistes de l’alexithymie issus de 17 pays ont partagé leurs résultats de recherche dans ce domaine. En quoi consiste exactement ce trouble ? Pourquoi le colloque organisé au sein de notre université était-il important ? Les réponses d’Olivier Luminet.
L’alexithymie est un trait de personnalité qui implique des difficultés à identifier ses états émotionnels, à les distinguer et à les communiquer aux autres. Ce trouble se caractérise aussi par un mode de pensée pragmatique au détriment des aspects affectifs. Il s’agit d’un facteur de vulnérabilité pour la santé physique et mentale. En d’autres termes, des scores plus élevés sur ces dimensions augmentent les risques de développer des troubles à la fois somatiques et psychiques. Au niveau clinique, on considère que 10 à 15 % de la population souffre d’alexithymie.
Notre objectif est de faire progresser la recherche dans ce domaine en renforçant les collaborations entre les équipes. Nous mettons notamment en place les principes de l’Open science comprenant des préenregistrements, des études de réplications et le partage des données existantes. Tous les scientifiques qui ont participé à la rencontre ont à cœur de développer des méthodes d’intervention efficaces pour réduire l’alexithymie afin de soulager la détresse des personnes qui en sont atteintes, mais également leur entourage qui éprouve de grandes difficultés à communiquer avec eux. Par exemple on recommande dans un premier temps des techniques non-verbales comme l'hypnose, la relaxation, et des approches psycho-corporelles comme le yoga. Ensuite on peut entamer des interventions plus classiques de régulation des émotions. C’est essentiel de partager nos expériences scientifiques pour élaborer des traitements adéquats.
Qu’est-ce qui a été mis en place concrètement ?Nous avons entre autres programmé des échanges de chercheuses et chercheurs entre les équipes, partagé nos différents résultats et mis au point des protocoles pré-enregistrés d’études qui seront réalisées sur plusieurs sites. Les projets concernent autant la recherche fondamentale (mise en évidence des contextes dans lesquels l’alexithymie perturbe le plus les réponses émotionnelles) qu’appliquée (comparaison d’interventions psychologiques pour réduire les scores d’alexithymie). Le caractère interdisciplinaire du groupe a permis d'établir de nouvelles synergies grâce aux expertises complémentaires de chacun et chacune. Ce congrès a été un moment réellement fondateur pour renforcer les liens au sein de l'Alexithymia Research International Alliance.
Que retenez-vous principalement de la rencontre ?Cette réunion avec des spécialises des 4 coins du monde fut très enrichissante et nous a permis de mettre en place des partenariats concrets. Outre les présentations classiques de nouveaux résultats d’étude, nous avons eu de longs moments de discussion très intéressants sur les thèmes principaux de la recherche dans le domaine : son évaluation, les implications pour la psychopathologie, les méthodes d’intervention thérapeutique pour réduire le trouble ou les approches multi-modales permettant de mieux comprendre le trouble. La santé mentale est un enjeu majeur de notre société. Pendant deux jours, Louvain-la-Neuve a été la capitale mondiale de la recherche sur l'alexithymie, un de mes sujets de recherche principaux. C’était une belle occasion pour l’UCLouvain de valoriser son expertise dans ce domaine.
Olivier Luminet vient de publier un article de synthèse sur l’alexithymie dans la prestigieuse revue de psychologie Annual Review of Psychology "Alexithymia: Towards an experimental, processual affective science with effective interventions".
Lire l'article: https://osf.io/954wb/
Ci-dessous, les enregistrements vidéo de cette rencontre :
ARIA01-Intro-thematic-discussions-ARIA020524-OLKN
ARIA02-Thematic-discussion-Neural-Aspects-and-Interventions-ARIA020520
ARIA03-AnimiApp-Presentation-ARIA02052024-BK
ARIA04-Thematic-discussions-ARIA-02052024-OL
ARIA05-Keynote-Michael-Bagby-ARIA-03052024
ARIA06-Keynote-David-Preece-ARIA-03052024
ARIA07-Keynote-Kristy-Nielson-Olivier-Luminet-ARIA-03052024
Are psychologists getting off the couch? The digital revolution of clinical psychology
Alexandre Heeren - TEDxUCLouvain
Émotions, ressassement, attitudes et identités : le cocktail explosif des mémoires collectives divergentes
Olivier Luminet - Colloque De la mémoire ou de l'oubli. L'amnistie en question(s) Académie royale de Belgique, Collège Belgique
Améliorer son intelligence émotionnelle, pourquoi pas à l'école ?
Moïra Mikolajczak - TEDxUCLouvain
L'UCLouvain experte en recherche sur l'alexithymie
A l’initiative d’Olivier Luminet, psychologue de la santé, la troisième rencontre de l’Alexithymia Reseach International Alliance (ARIA) s’est tenue à Louvain-la-Neuve les 2 et 3 mai dernier. Environ 50 scientifiques spécialistes de l’alexithymie issus de 17 pays ont partagé leurs résultats de recherche dans ce domaine. En quoi consiste exactement ce trouble ? Pourquoi le colloque organisé au sein de notre université était-il important ? Les réponses d’Olivier Luminet.
L’alexithymie est un trait de personnalité qui implique des difficultés à identifier ses états émotionnels, à les distinguer et à les communiquer aux autres. Ce trouble se caractérise aussi par un mode de pensée pragmatique au détriment des aspects affectifs. Il s’agit d’un facteur de vulnérabilité pour la santé physique et mentale. En d’autres termes, des scores plus élevés sur ces dimensions augmentent les risques de développer des troubles à la fois somatiques et psychiques. Au niveau clinique, on considère que 10 à 15 % de la population souffre d’alexithymie.
Notre objectif est de faire progresser la recherche dans ce domaine en renforçant les collaborations entre les équipes. Nous mettons notamment en place les principes de l’Open science comprenant des préenregistrements, des études de réplications et le partage des données existantes. Tous les scientifiques qui ont participé à la rencontre ont à cœur de développer des méthodes d’intervention efficaces pour réduire l’alexithymie afin de soulager la détresse des personnes qui en sont atteintes, mais également leur entourage qui éprouve de grandes difficultés à communiquer avec eux. Par exemple on recommande dans un premier temps des techniques non-verbales comme l'hypnose, la relaxation, et des approches psycho-corporelles comme le yoga. Ensuite on peut entamer des interventions plus classiques de régulation des émotions. C’est essentiel de partager nos expériences scientifiques pour élaborer des traitements adéquats.
Qu’est-ce qui a été mis en place concrètement ?Nous avons entre autres programmé des échanges de chercheuses et chercheurs entre les équipes, partagé nos différents résultats et mis au point des protocoles pré-enregistrés d’études qui seront réalisées sur plusieurs sites. Les projets concernent autant la recherche fondamentale (mise en évidence des contextes dans lesquels l’alexithymie perturbe le plus les réponses émotionnelles) qu’appliquée (comparaison d’interventions psychologiques pour réduire les scores d’alexithymie). Le caractère interdisciplinaire du groupe a permis d'établir de nouvelles synergies grâce aux expertises complémentaires de chacun et chacune. Ce congrès a été un moment réellement fondateur pour renforcer les liens au sein de l'Alexithymia Research International Alliance.
Que retenez-vous principalement de la rencontre ?Cette réunion avec des spécialises des 4 coins du monde fut très enrichissante et nous a permis de mettre en place des partenariats concrets. Outre les présentations classiques de nouveaux résultats d’étude, nous avons eu de longs moments de discussion très intéressants sur les thèmes principaux de la recherche dans le domaine : son évaluation, les implications pour la psychopathologie, les méthodes d’intervention thérapeutique pour réduire le trouble ou les approches multi-modales permettant de mieux comprendre le trouble. La santé mentale est un enjeu majeur de notre société. Pendant deux jours, Louvain-la-Neuve a été la capitale mondiale de la recherche sur l'alexithymie, un de mes sujets de recherche principaux. C’était une belle occasion pour l’UCLouvain de valoriser son expertise dans ce domaine.
Olivier Luminet vient de publier un article de synthèse sur l’alexithymie dans la prestigieuse revue de psychologie Annual Review of Psychology "Alexithymia: Towards an experimental, processual affective science with effective interventions".
Lire l'article: https://osf.io/954wb/
Ci-dessous, les enregistrements vidéo de cette rencontre :
ARIA01-Intro-thematic-discussions-ARIA020524-OLKN
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