Ethique
fial | Louvain-la-Neuve
L’éthique est la branche de la philosophie qui étudie les questions relatives à ce qui devrait être et comment on devrait agir. Plus précisément, l’éthique vise à définir, clarifier, et systématiser les principes et les valeurs qui devraient guider la conduite des agents individuels ou collectifs (les individus, les États, les entreprises, les universités, etc.), ainsi qu’à déterminer leur validité. L’éthique permet ainsi de critiquer de manière argumentée les systèmes et les actions moralement problématiques ainsi que de déterminer les alternatives souhaitables. On distingue généralement trois subdivisions de l’éthique : la métaéthique, l’éthique normative et l’éthique appliquée. La métaéthique a pour objet les présuppositions, la nature et la signification des principes moraux. Les métaéthicien·ne·s s’intéressent à des questions telles que : peut-il y avoir des valeurs morales universellement valides ? L’éthique normative vise à déterminer et à défendre les règles et principes qui guident la conduite. Enfin, l’éthique appliquée a pour objet les questions morales controversées dans le débat public.
L’École de Philosophie propose des enseignements sur ces différents domaines de l’éthique. Elle porte tout particulièrement attention à la pertinence de ces enseignements pour les enjeux socio-politiques contemporains. Les cours couvrent également l’histoire de la philosophie morale dont la maîtrise est indispensable à la compréhension des théories actuelles. Ses enseignements portent aussi sur la philosophie politique normative contemporaine (théories de la justice et de la démocratie) et la citoyenneté ; l’éthique sociale et plus particulièrement les questions relatives au travail (sens et valeur du travail, division du travail et du salariat, droit au travail, travail et reconnaissance, travail et genre); l’éthique économique et les théories de la justice ; la responsabilité sociale des acteurs de l’économie ; les concepts fondamentaux de l’éthique biomédicale, en lien avec les questions relatives à la procréation, à la fin de vie et aux politiques de santé ; l’éthique de l’organisation des systèmes éducatifs (écoles, universités) et de la pratique des enseignant·e·s ; les questions normatives dans les sciences, telles que celle de la neutralité du ou de la chercheur·e ; l’éthique intergénérationnelle et l’éthique environnementale ; l’éthique de l’IA et des technologies de l’information et de la communication.