Histoire

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Nos programmes en histoire  

L’histoire, une discipline vivante et actuelle

Étudier l’histoire, c’est étudier les traces que nous a laissées le passé pour mieux comprendre le présent et en devenir un acteur critique essentiel. Dans un monde troublé où les enjeux de la démocratie et de l’Europe sont en danger, où la liberté est menacée par la violence et les extrémismes, où fake news et raccourcis intellectuels sont de plus en plus la norme, l’historien·ne apparaît dans toute sa nécessité, comme un·e veilleur·se, un·e résistant·e, un·e créateur·rice. Comme le dit l’historien Patrick Boucheron dans sa leçon inaugurale au collège de France : « Nous avons besoin d’histoire car il nous faut du repos. Une halte pour reposer la conscience, pour que demeure la possibilité d’une conscience — non pas seulement le siège d’une pensée, mais d’une raison pratique, donnant toute latitude d’agir ». L’historien·ne est un·e veilleur·se, un·e résistant·e et un·e créateur·rice, « exagérément libre » : « Il faut sans se lasser et sans faiblir opposer une fin de non recevoir à tous ceux qui attendent des historiens qu’il les rassurent sur leur certitudes, cultivant sagement le petit lopin des continuités ». Être historien·ne, c’est devenir un·e acteur·rice à part entière de la société, polyvalent·e, aux compétences techniques, communicationnelles, humaines recherchées.

La formation au métier d’historien·ne, telle qu’elle est organisée sur le campus de Louvain-la-Neuve, est, du bachelier aux différents masters et certificats, interdisciplinaire et ouverte sur les autres sciences. Elle se construit par l’acquisition d’un savoir scientifique dynamique autour du passé et d’un apprentissage approfondi des techniques critiques de l’historien·ne.

L’historien·ne…

  • Est un·e spécialiste critique de la lecture du temps passé comme présent, de l’analyse des faits, notamment grâce au recul fourni par sa compréhension du passé ;

  • Est un·e expert·e reconnu·e en matière de recherche, critique, analyse, synthèse de documents ;

  • Est polyvalent·e, capable de s’adapter à un grand nombre de terrains sociaux, culturels, intellectuels et capable de communiquer en s'adaptant à des destinataires variés ;

  • Est ancré·e dans les technologies numériques qu’il ou elle maîtrise avec finesse et critique.

Un·e acteur·rice de référence pour la société du XXIe siècle

Spécialiste du passé, l’historien·e se met au service de ses contemporains. Par sa capacité à analyser et à synthétiser les signes des transformations sociales, économiques, politiques du monde dans leur globalité, il ou elle contribue à la compréhension des défis du monde actuel et des manières d’y agir.

La maîtrise des outils propres à l’historien

À l'aide de méthodes modernes ou éprouvées, toujours performantes, l'historien·ne est capable de rassembler des documents et de les évaluer de manière critique, d’organiser des données et de les situer dans leur contexte historique, ainsi que d’élaborer une synthèse en vue de la communiquer efficacement, par quelque médium que ce soit.

Des débouchés variés

Par sa créativité, sa polyvalence et ses capacité d’adaptation, l’historien·ne peut s'intégrer dans des environnements professionnels très divers : l’enseignement, la recherche, les métiers de la communication ou liés au monde des livres, le tourisme, le monde socioculturel, entre autres.