Archiver le temps présent ?

Que garder comme traces ? Quel reflet de notre vie en société pour le futur ? Comment repérer et sauvegarder ce qui anime en profondeur notre actualité ? Voilà un des aspects qui occupent les archivistes aujourd’hui. Car si leur travail consiste avant tout à traiter, conserver et communiquer, selon les besoins ou obligations légales, les documents officiels liés à l’activité de l’institution à laquelle ils sont attachés, ils contribuent également à façonner la mémoire de notre société.

Être attentif à d’autres marques implique de nouvelles pratiques et renouvelle avant tout la place des archivistes, des historien·ne·s et des chercheuses et chercheurs en Sciences humaines dans la vie de la cité.

Cette dimension du métier méconnu d’archiviste fera l’objet d’un colloque international intitulé « Archiver le temps présent - Les fabriques alternatives d’archives ». Quels témoignages, quelles images, quels objets diront demain le monde d’aujourd’hui ? En Belgique, en France, en Suisse et au Québec, mais aussi à Sarajevo, en Algérie ou au Rwanda, des archivistes, des chercheuses et chercheurs en Sciences humaines et sociales ouvrent le chantier, vivant et créatif, de la fabrique alternative d’archives.

Organisée par le Service des Archives de l’UCL, en collaboration avec le centre d’archives Etopia et le Laboratoire de recherches historiques (institut IACCHOS, UCL), cette rencontre se tiendra à Louvain-la-Neuve les 26 et 27 avril prochain.

En savoir plus (programme et inscription).

Publié le 18 avril 2018