CUP | Les rapports entre responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle

DRT Louvain-La-Neuve

29 mai 2020

Nous avons le plaisir de vous inviter à la séance dirigée par Patrick Wéry, intitulée « Les rapports entre responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle».

Bien que la séance en présentiel du 29 mai n’ait pas lieu, les orateurs vous proposent de suivre leur exposé via le streaming vidéo. En tant que membre de la Faculté ou de l’Institut, nous vous invitons à y assister gratuitement en vous inscrivant à l’adresse cup@uclouvain.be.

Cette inscription donne droit au streaming vidéo sans ouvrage.

Les personnes extérieures à la Faculté ou à l’Institut peuvent s’inscrire directement sur le site de la CUP.


« Les rapports entre responsabilité contractuelle et responsabilité extracontractuelle »
(sous la direction de Patrick Wéry, Professeur à l’UCLouvain)

Les deux ordres de la responsabilité civile, que sont les responsabilités contractuelle et extracontractuelle, ont de nombreux points de contact.

Dans quelle mesure le créancier victime d'une faute contractuelle peut-il choisir d'assigner son débiteur en responsabilité aquilienne plutôt que sur la base du contrat ? C'est la célèbre question du concours. Les conditions d'un recours en responsabilité extracontractuelle sont, selon la jurisprudence de la Cour de cassation, également applicables au recours du créancier contre l'agent d'exécution, le préposé ou l'organe de son débiteur.

Par ailleurs, qu'advient-il, lorsque le débiteur commet une faute contractuelle qui constitue en même temps une faute aquilienne envers un tiers ? C'est la question de la coexistence des responsabilités qui est alors posée.

Enfin, il y a l'hypothèse dans laquelle un tiers est, non pas la victime du manquement par le débiteur à ses obligations, mais son complice. Quelles sont les conditions d'un recours fondé sur la tierce complicité à la violation par le débiteur de son obligation contractuelle ?

C'est à ces diverses questions que cet ouvrage est consacré. Il met aussi l'accent sur quelques intérêts pratiques qui s'attachent à la distinction entre les deux ordres de la responsabilité civile, spécialement quant au dommage réparable (le sort du dommage prévisible) et aux modes de d'indemnisation (la place de la réparation en nature).