L’UCL et la FAO signent ce lundi 19 décembre 2016 une convention pour une durée de 3 ans, renouvelable, afin d’unir leurs forces en faveur d’une agriculture et alimentation durables. Les deux institutions collaboraient déjà de manière informelle, via des initiatives de professeurs et scientifiques. Demain, ces initiatives seront coordonnées, de quoi renforcer la recherche UCL. Autre avantage pour l’université? Selon Christine Farcy, chargée de cours invitée au Earth and Life Institute et cheville ouvrière de cet accord, «la volonté de travailler ensemble se concrétisera par l’accueil de stagiaires de l’université, l’encadrement de doctorants, l’invitation d’experts de la FAO à dispenser des cours à l’UCL».
L’objectif global de cette collaboration, en matière de recherche? Mobiliser les connaissances et les compétences et renforcer les capacités pour traiter l'atténuation des changements climatiques et l'adaptation au changement climatique ainsi que la lutte contre la désertification.
Plusieurs équipes de recherche UCL sont impliquées dans cet accord, provenant de plusieurs instituts et centres de recherche tels que le Centre de Recherche sur l’Epidémiologie des Désastres (CRED), le Earth and Life Institute ou l’Institut de recherche en Technologies de l'information et de la communication, électronique et mathématiques appliquées (ICTEAM).
Concrètement, cette collaboration visera, notamment:
- de lutter contre la désertification, notamment via la mise au point de cartes satellites hyper précises;
- d’intensifier l’étude des impacts causés par les catastrophes naturelles sur l’agriculture et la santé humaine;
- l’utilisation du big data pour suivre les mouvements des troupeaux en transhumance dans les zones sèches;
- l’étude des mouvements de criquets pèlerins et leur impact sur les maladies des plantes, la dégradation et la restauration des sols au Sahara et au Sahel.