Le potentiel des Belges

LOUVAINS

Ingénieur civil de formation, Olivier Wambersie réside au Brésil depuis 2005 où il occupe le poste de directeur général de la technologie au sein d’une multinationale active dans le secteur de l’énergie.

Une fois son doctorat en poche, Olivier Wambersie souhaite quitter la Belgique et découvrir l’ailleurs. Engagé au sein d’un grand groupe européen, il passe d’abord quelques mois à La Haye avant de rejoindre le sud-est de l’ Angleterre. S’ensuivent des destinations telles que l’Écosse, le Sultanat d’Oman ou encore la Malaisie et le Brésil. Au fi l des voyages, trois enfants agrandissent la famille.

« Ce qui me plaît dans ce métier, c’est le recommencement continu, la variété dans le travail, les gens que l’on rencontre, les défi s auxquels il faut faire face ; c’est également un style de vie très fun », explique Olivier. Il aborde chaque pays et chaque poste comme un nouveau départ, il apprend, s’enrichit, augmente sa valeur intrinsèque.

« Mon doctorat a été le ticket d’entrée pour entreprendre une carrière internationale. Une sorte de ‘level-playing field’ des compétences académiques et capacités intellectuelles avec des diplômés d’autres pays. Ce type de diplôme permet d’être invité à participer au processus de sélection de grandes entreprises multinationales », poursuit Olivier.

Les Belges formés dans nos universités n’ont pas conscience de leurs potentiel et valeur en dehors de nos frontières alors que d’un point de vue intellectuel et humain, de par leur capacité à comprendre les différences, créer des compromis et gérer les ambiguïtés, ils sont très bien équipés. « J’ai envie de leur dire d’oser davantage, oser entreprendre une carrière à l’étranger. Ces caractéristiques y sont hautement appréciées », conclut l’ingénieur.

Lydie Naveau
Chargée de communication

Olivier Wambersie Diplôme d’ingénieur civil en 1986 Doctorat en sciences appliquées en 1990.

Article paru dans le Louvain[s] de juin-juillet-août 2019