Cyrille
Pelletier
Diplômée en 2018 de la Faculté de philosophie, arts et lettres et de la Louvain School of Translation and Interpreting, Cyrille Pelletier est interprète depuis plus de 3 ans dans le secteur privé. Passionnée par son métier, elle nous raconte son parcours qui lui a permis d’exercer chaque jour le métier de ses rêves.
Cyrille, de nationalité française, n’est pas arrivée en Belgique par hasard. Avec deux diplômes de bachelier en poche (langue et culture germanique et langues étrangères appliquées) et une bonne maitrise de l’anglais et de l’allemand, Cyrille voulait absolument étudier en Belgique, pays qu’elle considère comme le « Saint Graal pour les interprètes puisque c’est là que se situe la majorité des institutions européennes ».
Cyrille choisit donc de réaliser son master en interprétation à la Faculté de philosophie, arts et lettres à l’UCLouvain. Elle a été tout de suite conquise par notre pays mais aussi par la ville de Louvain-la-Neuve. Venant de Lorraine, elle avoue que « la météo ne l’a jamais beaucoup dérangée ».
Les deux meilleures années de son cursus
En FIAL, Cyrille a trouvé un corps enseignant à l’écoute des étudiants. « Nous étions une toute petite cohorte d’une douzaine d’étudiants. J’ai vraiment eu la sensation de ne plus être une étudiante mais d’être une jeune professionnelle. Les professeurs étaient là pour nous former, transmettre leur savoir et leur passion. C’était très appréciable. Après un parcours de 10 ans à l’université, mes deux dernières années ont été les meilleures tant au point de vue formatif que personnel », nous confie-t-elle.
Fraichement diplômée, Cyrille se lance tout de suite dans le monde de l’interprétation, un marché qu’elle juge « difficile à pénétrer puisque Bruxelles est la capitale qui regroupe le plus d’interprètes au monde ». Cyrille s’est donc montrée patiente. Elle a obtenu petit à petit de plus en plus de missions d’interprétation tout en enseignant le français et l’anglais à des adultes.
Aujourd’hui, trois ans après l’obtention de son diplôme, Cyrille ne fait quasiment plus que de l’interprétation. Elle travaille pour le marché privé, c’est-à-dire des entreprises, syndicats, associations. Elle passe beaucoup de temps à se former. Elle continue à travailler son anglais, son allemand et à s’informer davantage sur les différents sujets qu’elle est amenée à rencontrer.
Le goût d’apprendre
Ce qu’elle aime le plus dans son métier, c’est apprendre de nouvelles choses. « Même si je travaille avec quelques clients réguliers, je ne vais pas traiter deux fois du même sujet », précise-t-elle. « Dans mon métier, il y a toujours une phase de préparation assez importante : recherche, apprentissage du vocabulaire spécifique, etc. On n’a jamais fini d’apprendre avec ce métier. Un exemple ? Lors de mon premier comité d’entreprise européen, j’ai dû me renseigner sur la façon dont cela fonctionne, les thèmes qui y sont généralement abordés, se pencher sur les enjeux de l’entreprise, me renseigner dans la presse, comprendre les enjeux et les rapports de force, etc. ». Avec ce métier qui la passionne, Cyrille se demande si elle aura un jour fini d’apprendre !